Riche mécène, lecteur inspiré, tu peux t'offrir la joie de me faire un don.

mardi 29 septembre 2009

A méditer...


Un jour, un non-voyant était assis sur les marches d'un bâtiment avec un
chapeau à ses pieds et un morceau de carton portant l'inscription : «Je suis
aveugle, aidez-moi, s'il vous plaît».

Un publicitaire qui se promenait près de là s'arrêta et remarqua qu'il n'y
avait que quelques centimes dans son chapeau. Il se pencha et y versa sa
monnaie, puis, sans demander son avis à l'homme, prit le carton, le tourna
et y écrivit une autre phrase?

Le même après-midi, le publicitaire revint près de l'aveugle et vit que son
chapeau était plein de monnaie et de billets. Le non-voyant reconnut le pas
de l'homme et il lui demanda si c'était lui qui avait réécrit sur son carton
et ce qu'il avait noté.

Le publicitaire répondit : « Rien qui ne soit pas vrai, j'ai seulement
réécris ta phrase d'une autre manière. », il sourit et s'en alla.

Le non-voyant ne sut jamais que sur son carton il était écrit : «
Aujourd'hui, c'est le printemps, et moi je ne peux pas le voir »

Change ta stratégie quand les choses ne se passent pas bien et tu verras que
ça ira mieux.



BOn appétit bien sûr.

Dixit mon coloc, "un truc de spécialiste"

http://myburger.fr/accueil.php?ori=banniere

(je confirme:))

En cas de doute...

dimanche 27 septembre 2009

Sunday nachos



Attention, c'est addictif!

Prendre 2 avocats bien mûrs et y verser le mélange magique d'épices Old El Paso.

Tu écrases la mixture avec une fourchette pendant une dizaine de minutes - jusqu'à obtention d'une pâte un peu crémeuse, supprimer les grumeaux au maximum.

Ajoute une poignée de tomates cerises coupées en tout p'tits dés.

Une petite gousse d'ail finement coupée.

Tu mélanges bien le tout jusqu'à obtention d'un mix homogène et onctueux.

A part, au micro-onde, tu fais fondre dans un bol quelques -environ 6- tranches de fromage (environ 1 minutes 30, il ne faut pas qu'il devienne noir -un aliment qui noircit quand on le chauffe, toi-même tu sais, c'est jamais bon signe...).

Tu n'as plus qu'à tremper tes nachos tour à tour dans le fromage ou dans le guacamole.

Ou les deux...

Enjoy -avec un peu de cidre, çà se marie très bien, et çà change de la Despé...

Drôle de monde:

La différence entre les filles et les garçons

lundi 21 septembre 2009

Le dernier jour de l'été











Quand tu es parisienne, c'est très rare de prendre les prospectus qu'on te tend -souvent de force- à l'entrée du métro.

Mais celui-ci a été une bonne surprise, puisqu'il s'agit en réalité d'un sac, qu'on te propose de remplir de légumes d'un petit marché flottant sur le quai de Montebello face à Notre-Dame.

Et comme la bouffe, c'est ma passion, hop, hop, c'est parti pour un coup de RER C, direction l'autre coté de la Seine.

Arrivée sur place, les odeurs, les saveurs, et surtout LA QUEUE.
C'est classique, dès qu'il y a un peu de bouffe gratuite du terroir.
Je recommande vivement le croque au lard du Gers avec le petit ballon de rouge, pour un total de 5 Euros.
(Précisons quand même que le rouge cogne un peu...)



Bodega, battucada, sifflets, bonne bouffe... Même le soleil était de la partie, histoire de célébrer gaiement la fin de l'été....

Et pour finir, la petite ballade digestive qui fait plaisir, et ô surprise, des massages gratuits sur un petit pont.

Elle est pas belle la vie, vivement l'été prochain.









En attendant, bienvenue, l'automne et ses journées courtes, ses oranges et écossais, la pluie, Halloween et les bottes en caoutchouc, les marrons et le crrrrrrrrr des feuilles mortes sur lesquelles on marche d'un air songeur.


www.marchesflottants.fr/

samedi 19 septembre 2009

Pekin Xpress

Dans un resto chinois, vous êtes sûrs de trouver quelques classiques, à tous les coups.

1. Le menu de 2000 plats différents, un cauchemar éternel pour les gens qui sont de nature hésitante -d'autant que tous les plats ont de toutes façons le même goût...

2. Le petit autel d'offrandes (je suis fan, je pratique l'autel à la maison, mais plus en mode kitsch chrétien et clochettes tibétaines, je ne sais pas pourquoi, les icônes et les "dingdong" m'apaisent).


3. Le diplôme improbable -ici, le "Crustacé d'Or", délivré à un resto de Meaux, où je me suis rendue pour histoires familiales récemment.

Bon appétit bien sûr :)

Le Village Suisse fait ses vendanges




Dans la série Paris est pleine de surprises, cette semaine, le Village Suisse fêtait les vendanges.

Le Village Suisse, c'est dans le 7ème arrondissement au métro Motte-Piquet Grenelle, et c'est le paradis des antiquaires.
C'est donc un peu désuet, mais le détour vaut le coup parce qu'on est jamais à l'abri d'y dénicher une merveille.

Pour l'occasion, ils ont fait venir une chorale de cornes des brumes, le Lac Léman comme si on y était -j'ai fait le Festival de Jazz de Montreux en Juillet dernier et çà m'a rappelé des souvenirs...

www.montreuxjazz.com/

Les parents d'une amie, Bérénice, tiennent donc boutique au Village Suisse, du coup, dégustation de vin à volonté, un peu de champagne aussi parce çà ne fait jamais de mal, et les petits buffets de charcute/fromage qui font zizir étaient de la partie aussi.

Coût de la soirée: 0 Euros, pour le reste, comme dit le proverbe...



Bon, c'est vrai qu'il faut aimer tout ce qui brille, hein.

Et puis, la population n'est pas jeune-jeune, mais passé quelques verres, la clientèle s'encanaille.














On a même aperçu Xavier Bertrand et sa tête de bon élève au pas de course...

(fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Bertrand)













Bérénice a le sourire, l'ambiance suisse, c'est enthousiasmant (et le groupe kitsch de rockers du village derrière n'y est pas pour rien non plus).

Qui a parlé de crise?





Fin de la fête vers minuit, je ne marche plus très droit et j'ai une petite barre le lendemain, mais qu'il est bon de se dépayser un brin...







Le Village Suisse

47, Avenue La Motte Picquet
75015 Paris, France
+33 1 43 06 65 50

www.villagesuisse.com/

mardi 15 septembre 2009

London calling.


En craquant son string, diantre, parce que finalement, on ne vit qu'une seule fois, et que l'argent ne sert pas à être le plus riche du cimetière, alors dépensons, et allons donc faire un p'tit saut de 24 heures à Londres et en famille...

(C'est bien Bernard Tapie qui a dit que pour devenir riche, il fallait s'endetter, et il paraît que les affaires vont plutôt bien pour lui...)


De bon matin, un petit jus d'açai (baie brésilienne antioxydante ET bonne) chez Crrush (un, parmi les millions de bar à jus que compte la ville), et yallah, à nous la vile Albion.


Direction d'abord la National Gallery pour l'expo "From Corot to Monet" -en passant par Turner, qui ne manque jamais de me faire péter un plomb de part la précision et en même temps l'évanescence de son coup de pinceau.
Comme partout à Londres, le musée est gratuit et fonctionne sur donation.
Et comme l'expo est de qualité, la plupart des gens donnent (et pour les radins, personne ne vous fera culpabiliser d'avoir gardé le porte-monnaie fermé).


Le temps de choper la petite carte postale qui fait plaisir à la boutique, et c'est reparti.








"Ne perdez jamais la première impression qui vous a émue."
Ah, les artistes et leurs petites phrases...









Un coup de flânage dans les rues sous les Highstreets nous emmène vers les magasins d'artistes.
La Mama étant restauratrice de tableaux, elle est à la recherche d'une palette.
Recherche infructueuse, pas grave, çà donne lieu à 1 ou 2 facéties de notre cru...






Ha, ha, rions un brin...







Nos pas nous guident vers la mythique Carnaby, mythique puisque c'est dans cette rue qu'est née la mini-jupe.
On remonte un peu la rue, et on tombe sur Liberty, le temple de l'imprimé qui fait du bien aux yeux et qui donne envie de dimanches au printemps et de fleurs jusqu'à l'écoeurement.




Flower Power.











Repeat after me:

FLO-WER.

PO-WER.





I said: FLOOOOOOOOOO-WEEEEEEEEER POOOOOOOOOOOOO-WEEEEEEEEEEER.

Bon, les fleurs c'est bien mimi, mais on ne va pas se mentir, ce magasin est juste vraiment trop cher pour ma petite bourse, donc ici, c'est juste plaisir des yeux, je n'ai pas encore le budget de cette bonne vieille Elizabeth.

Donc on touche, on joue, on s'amuse, on rigole sous le regard consterné des vendeurs pète-sec, mais on n'achète pas...



Ci-contre les parfums "L'atelier". 100 Euros pièce. C'est cher, pour un riche, de sentir bon -et pas très longtemps, ces parfums ne tiennent pas bien...






Jeux de miroirs dans le couloir, non, non, tu n'es pas ivre :)





En vrac, du bric-à-brac, on a dit "TU TE CALMES, BIBICHE, CA COUTE UN REIN LA BABIOLE!"



On touche avec les yeux (et l'appareil photo, du coup...)
La citation de Marie-Antoinette prend ici tout son sens: "Le peuple n'a pas de pain? Mais qu'il mange de la brioche!"




















On poursuit la promenade en remontant vers Oxford Circus -ouais, bon, on sait, on est des touristes, mais en même temps, en 24 heures, le temps nous est compté, on ira dans l'East End la prochaine fois promis :)
Du coup, on fait un crochet à COS, le H&M version un peu la classe.
Et là, des débats fashions très profonds, voire politiques, voient le jour.
Libre à chacun de se faire une opinion.
Perso, j'ai trouvé la plupart des fringues à chier, pour employer un euphémisme poli.
Mais j'ai quand même trouvé mon bonheur puisque j'ai trouvé LE petit pull gris tout doux tout bien, et pour le reste, il y a Master Card, comme chacun sait...


- Quoique, je me suis toujours dit qu'il me manquait une poumpoum nuisette satinée dans ma penderie...



Brigade Anti-Mauvais Goûûûûûûûûûût, where are youuuuuuuu?












Nan, an, an, tu peux sourire et faire des cajoleries, j'en veux pas!



No, no, no!

Bon, allez, on va chez Urban Outfitter, LA valeur sûre, on sera pas déçues la-bas.
Et ben voilà!







MMM ces matières, ces coupes. La classe.











Les connaisseuses relèveront que je ne parle pas ici de Top Shop.
J'ai pourtant des photos, j'y suis passée.
Mais rien de cool cette saison, rien d'excitant (sauf si on considère qu'il est autorisé de porter des robes à braguette et des boots en skaÏ et léopard dignes d'une péripatéticienne des mauvais faubourgs), et juste une grosse migraine en sortant.


Donc boycott de Top Shop pour cette fois.

Juste Urban Outfitter 4eva.












Bon c'est bien beau tout çà, mais l'heure du déjeuner approche à grand pas.
Alors, à taaaaaaaaaable!
Et on a l'embarras du choix.
Mais comme Marks & Spencer reste une valeur sûre, et surtout qu'on le regrette bien en France, c'est là qu'on va se poser.
Comme à l'entrée de tous les magasins, et comme souvent à Londres, souriez, vous êtes filmés :)
Ceci étant dit en passant, une étude aurait révélé que ces fameuses caméras de surveillance n'ont pas diminué la délinquance dans les rues, et que ce sont surtout les employés des sociétés de surveillance qui s'en servent pour espionner leurs proches. Ambiance...



Bref, la bouffe anglaise, donc...
C"est avec émotion que je retrouve dans les rayons ma salade préférée du monde entier, la cheese layer, mmm.
J'ai conservé l'étiquette et donc la recette, et j'essaierai à l'avenir de la refaire. Je ne suis pas à l'abri de relever ce défi avec succès...













Parce que en fait, on PEUT bien manger à Londres, il suffit juste de chercher un peu.


MMM....
Manger, c'est ma passion.
En revanche, je me dois de préciser qu'il faut aussi avoir une bonne constitution, parce que la bouffe est bonne, mais grasse - çà m'a valu un petit double menton lorsque j'y ai vécu six mois en 2007.

La nourriture et les bières anglaises à 17 heures, çà ferait grossir n'importe qui, même Kate Moss -parce que en vrai et sans Photoshop, elle pèse un quintal la bitch!

Hop, hop, on saute dans le bus direction Portobello, le temps file!
Même pas le temps de s'arrêter à l'Apple Store :(


Mais le temps d'observer des mannequins humains en vitrine sur Oxford Street. Tu crois qu'à Paris on les arrêterait pour racolage passif?








Le plus triste, c'est que pas grand monde ne s'arrête, ne serait-ce que pour leur donner une cacahuète. LIBEREZ LES MANNEQUIIIIIIIIIINS!


Arrivée à Portobello, descente de la rue où traditionnellement le marché a lieu.
Plaisir des yeux, joie de vivre malgré la grisaille. Ca me rappelle une anecdote qu'un ami m'a racontée au moment des attentats.
Donc le métro vient juste d'exploser à White Chapel, et un londonien sort des décombres en s'époussetant. Il regarde le ciel et dit avec un flegme sans nom.
"Well at least it's not raining".
C'est ce qu'on appelle l'art de la formule.









etc, etc, etc...

Et pour conclure, cette affiche, vue en vitrine d'une banque.
"Faites des plans, la vie arrive". (ou pas :)



à bientôt pour de nouvelles aventures...