Riche mécène, lecteur inspiré, tu peux t'offrir la joie de me faire un don.

mardi 24 novembre 2009

La parité

Je suis pour la discrimination positive.

Mais je suis contre la condescendance.

L'origine du malentendu au sujet du féminisme réside dans le fait que les hommes croient que les femmes veulent être leur égales.

Mais une femme et un homme, ce n'est pas pareil.

En tant que femme, en réalité, je veux être acceptée comme différente des hommes, juste, en fait.

Tout simplement.

J'adore qu'on me tienne la porte, qu'on m'offre des fleurs, qu'on me dise que "franchement, mademoiselle, je suis charmante", j'adore faire à manger.

Mais je n'aime pas qu'on me traite de fille facile si je choisis de vivre ma vie seule et sans homme.

Je n'aime pas particulièrement avoir à faire le ménage.

A travail égal, je veut être payée pareil, çà me semble équitable.

Je ne crois pas en un "système" aveugle, qui brime les femmes.

En revanche, je crois en une mauvaise foi collective, et instaurée confortablement.
Aux postes de pouvoirs, résident des hommes; par empathie, ils auront tendance à embaucher ceux qui leur ressemble.
Ou ceux avec qui ils discutent foot à la pause clope.
A mon jeune âge, je sais aussi que je suis un boulet potentiel pour un employeur, puisque je suis un potentiel de femme enceinte -ce qui signifie moins productive.

Alors, la faute à qui?

A ces jeunes femmes qui se croient libérées en couchant pour réussir, ou à leur boss qui entretiennent cette ambiguité?
A la société moraliste et hypocrite qui dit que une femme bien, au minimum = une femme qui élève parfaitement ses enfants, travaille et satisfait pleinement son homme ou alors à la société du spectacle qui dit que une femme épanouie = une femme
de "Sex and the City" -qui se fait sauter par le premier venu, parce que le sexe est une performance, mais qui en vrai cherche l'amour...

Ca fait beaucoup de contradictions voire de skizophrènie tout çà, il est très difficile de faire avancer les mentalités, tout en gardant en tête qu'on n'a obtenu le droit de vote que récemment, finalement, et que bikini n'est pas si vieux non plus.

La faute à tout le monde à son échelle finalement, donc.

Un pas après l'autre, et un peu de rentre-dedans aux à-priori feront avancer la cause, mes soeurs, ne désespérez pas, et ne soyez pas véhémentes ou amères, restez clairvoyantes et ne vous laissez pas faire.

Amina et moi

Amina est une camarade que je me suis faite au cours de mon échange étudiant à New York.
On y a fait les 400 coups ensembles lorsque nous étions jeunes et sauvages, mais le temps est passé, et nous nous sommes un peu apaisées.
Son travail est visible sur:

www.aminanolan.com

Elle est devenue photographe et était de passage à Paris ce week-end, ce qui nous a donné l'occasion de rire un brin.

Je préviens d'office ma petite camarade que ma CB est bloquée, et qu'il va donc falloir qu'elle se montre généreuse -on se connaît bien, ce genre de petits tracas n'en n'est pas un quand on a des amis compréhensifs, et que bien sûr, la roue tourne et que vous saurez leur renvoyer la pareille...

Rendez-vous est fixé au Dôme, une brasserie du Marais que je ne vous recommande pas, puisque qu'on vous y sert des pintes à 10,20 Euros.

http://www.pagesjaunes.fr/trouverlesprofessionnels/rechercheClassique.do;jsessionid=C6046E8FD7B7BE93218C4899A9B43A06.yas01f

L'occasion de rencontrer Caroline, une franco-anglaise sylphide et blonde, timide et sympathique, Chris, un anglais grande gueule et tapageur et Graham, un photographe sud-africain quarantenaire.

Après quelques verres, nous décidons de filer dîner à l'Ave Maria, un petit restaurant magique au coeur du 11ème.
On y paie en cash et ils ne prennent pas de réservations, alors si vous arrivez un peu tôt et que vous êtes chanceux, ou alors que vous avez envie pour patienter en terrasse d'une carafe de cocktail déglingo, fruité mais traître, vous serez le roi du pétrole.
La carte est surprenante et copieuse, une spéciale mention au "terrifiant destin d'Amélie Poulain".
Tous les plats sont copieux et variés, riches et gais.

http://www.fra.cityvox.fr/bars-et-boites_paris/ave-maria_38325/Profil-Lieu

Puis on décide de filer en taxi vers "Chez Moune", à Pigalle.
Ancien bar à gouines, c'est maintenant un club branchouille mais loin d'être insupportable, où la jeunesse se trémousse sur de l'électro-rock sympatoche.
Chris est maintenant complètement saoul, et énerve la serveuse, qui finit par lui servir les shots de tequilla et les coupes de champagne qu'il a commandées en le traitant comme du poisson pourri.

Je ne comprends pas vraiment l'origine de la dispute, mais accepte la coupe qu'il me tend.
A ce stade de la soirée, je ne suis plus vraiment une femme libérée puisque ce sont les garçons qui paient pour ce que nous buvons.
J'avoue que ma fierté m'interdit ce genre de tribulations d'habitude, mais en réalité, Chris se targue de gagner des millions par an -d'ailleurs son arrogance m'exaspère, mais Graham, plus humble, m'explique qu'il vit à moitié sur sa péniche à Bastille, à Biarritz et en Afrique du Sud, grâce à l'argent de ses photos.
Au moins, ils ne sont pas condescendants, justes galants "à l'ancienne", il leur paraît donc normal de régler la note, et je dois admettre que ce n'est pas si désagréable.

Le féminisme se place où il faut.
Je développerai ce sujet plus tard...

Quoiqu'il en soit, je tape aussi la discussion avec Mehdi, physio ironique et intelligent du club -un jeune gars brillant qui cumule les jobs et enchaîne les trois huits, sans amertume, avec ténacité et foi en l'avenir -c'est l'apanage de ma génération après tout.

Puis mes petits camarades décident qu'il est tard, mais qu'ils ont encore un petit creux.

On attend donc un taxi sur les trottoirs pigallois en discertant avec des cailleras locales, avec qui Amina échange des lunettes de Kanye West contre un bonnet.

A 5 dans le taxi, on finit pas atterrir au bar d'un hôtel quatre étoiles à Palais Royal.
Je ne peux malheureusement pas en donner l'adresse, puisque je en m'en souviens pas.
Tout ce que je sais, c'est qu'après avoir suivi un dédale de couloir moquetté, de portes vitrés et de lumières tamisées et cossues, calfeutrées, nous sommes autorisés à fumer dans le salon, où nous discutons autour de clubs sandwiches et de Carlsberg tout en tapant des fous rires avec -le peu- des clients de l'hôtel encore éveillés à cette heure tardive...

Enfin, aux petites heures du jours, nos trois amis anglais regagnent la péniche bastillaise du photographe, et les Converse mouillées d'Amina et moi rentrons à pied rentrons vers mon appartement du 10ème.

Le temps de rire encore un peu, sous la pluie froide, et de toiser la vie par la nuit.

samedi 21 novembre 2009

Yiddish Burger





Ainsi prénommé car ses ingrédients sont casher pour la plupart.

Toaster le bun de base du burger, le tartiner de Vache Qui Rit et de caviar d'aubergine.
Recouvrir d'une lamelle de poivron mariné.
Y ajouter une tranche de cheddar, et saupoudrer d'oignon blanc coupé en dés.
Recouvrir avec une tranche de pastrami de dinde rôti au miel, une autre tranchette de cheddar, puis encore une de dinde.
Toaster le bun du dessus, et le tartiner de Savora.
Recouvrir d'une tomate confite -c'est sa kippa, bah ouais, c'est un burger à thème, merci de suivre.
Passer le tout au four -ici, une mauvaise blague serait trop facile, je n'en ferai donc pas.

Bon appétit, et mazal tov :)

dimanche 15 novembre 2009

Virée à la campagne










Quand ma petite camarade m'a proposé de passer le week-end à Maleville, à côté de Rodez, je me suis dit au diable le mois de Novembre à Paris, sautons dans le premier train de nuit et yallah.
L'étape train de nuit n'est pas très sexy, il faut bien l'avouer, en tous cas, pas du tout comme ce que nous présente la belle Audrey Tautou dans la dernière pub Chanel.
Ce serait plutôt des bidasses et des gens qui mangent des oranges entre les compartiments qui sentent l'oeuf dur.
Mais le périple en vaut la chandelle.

Le temps de sauter dans des bottes en caoutchouc, et hop, à nous les moments Chattawak -cqfd, les moments tout droit sortis d'une pub de cette marque, un de ces moments où on a juste envie de manger des céréales et du soja, et de rire au grands éclats parce que nous sommes si sains, et que diantre, la nature c'est trop beau.

Ici, c'est fou la végétation, les buissons ressemblent à des coupes de cheveux de Michel Polnareff, les herbes folles et vertes sont optimistes et croient que c'est le printemps, les vaillantes, elles pointent fièrement vers le ciel, les fruits aux arbres ont des couleurs et des noms inconnus au bataillon, et pourtant tant d'émotion s'en dégage.
Pff, nan, je déconne, en fait on a bien picolé au déjeuner, et maintenant, on a juste l'impression de jouer dans un Tim Burton gai (de l'adjectif heureux, pas homo).

Un saut hors des bottes, hop, maillot de bain, bimbam, et hammam -et oui, mes hôtes sont pourvus de luxes non négligeables.

Des weekend comme ceux là sont toujours trop courts.

Je vous épargnerai les batailles de papier tue-mouche, les parties de cache-cache qui auraient dû avoir lieu, la maison de 20 chambres, le commerce du village où je me fait traiter de morue parce que j'ai des collants verts, les fous rires, le soleil qui chauffe et éblouit, le foie gras mi-cuit, les instants, les instants, les instants, la volupté, la certitude, le tu sais, c'est maintenant que c'est bien, et ce que c'est bien, diantre, les gazouillis de bébé Stella qui chante à tue-tête en choeur avec France Inter, les instants, donc, qu'on voudrait passer au vernis pour qu'ils durent tout le temps, mais le temps file, et il faut déjà rentrer à Paris, en voiture, cette fois.

Maleville porte mal son nom, c'est un endroit où je me suis bien amusée -enfin, je dois bien admettre que j'ai eu un peu peur lorsque je me suis réveillée dans la nuit et que mon portable était à moitié cassé, au milieu de la chambre.
On m'assure que j'ai du faire du somnambulisme, moi je crois que les fantômes m'ont fait une petite blague malevillienne.

vendredi 13 novembre 2009

Vendredi 13, heureuse au jeu.




Banco gagnant, 2 euros :)

Les textos

Il y a les textos inutiles: " T ou jtaten"
Et les textos cons: "Tu dor?"
Les textos qui font plaisir: "Joyeux anniversaire chaton"
Et les textos qui saoulent: "Tu me manques"
Les textos ivres: "Je te hais mais je t'aime"
Et les textos d'excuses qui ne tardent pas a suivre: "heu, pardon pour hier, j'ignore quelle mouche m'a piqué"
Il y a les textos surprenants et drôles, à 6 heures du mat': "Je peux venir?"
Et les textos relous et tristes: "Je l'ai croisé à la teuf avec une autre meuf"
Les textos insupportables: "Orange vous informe que vous avez utilisé la totalité de votre forfait"
Et les textos qu'on ignore: "Super promo rien que pour vous"
Les textos qu'on ne reçoit jamais, et qu'on attend indéfiniment, en se disant, "mais c'est peut-être qu'il a mal noté mon numéro, ou qu'il s'est fait kidnapper..."
Le texto pense-bête: "Appeler Marie, lire Proust et acheter du ketchup"
Et les textos qu'on fait croire qu'on a jamais reçu: "Hey, tu me plais, on remet çà?"
Les textos de déclaration de guerre: "Si c'est encore pour me faire des histoires, je n'en n'ai ni le temps, ni l'envie"
Et les textos timides: "Bonjour, j'ai demandé ton numéro à ta copine, j'aimerais bien te revoir"
Il y a les textos qui font sourire: "Il est lourd le mec à côté de toi"
Et les textos qui rendent heureux: "Stella est née cette nuit"
Les textos innapropriés: "Kikou megalol a pluche"
Et les textos polis: "Merci"
Il y a les textos supplicateurs: "Alleeeeeeeeez, viens!"
Et les textos de la victoire: "President Barack Hussein Obama!" -qui marchent aussi pour le sport: "On est en finaaaaaaale!"
Les textos consolateurs: "Allez, hauts les coeurs, on les aura!"
Les textos d'invitation: "Pendaison de crémailère, ce soir -et une litanie d'adresse, de codes, métros et escaliers à l'infini pour y accéder...
Il y a le texto poétique, le texto trop long, le texto qui est pointilleux sur l'orthographe, le texto de la chaîne de l'amitié -toujours un peu menaçant aussi, le texto d'erreur de numéro, le texto du harceleur - en 3 fois minimum - le texto qui veut avoir le dernier mot, le texto en symboles à base de smileys et/ou de ponctuation improbable...

2 conclusions s'imposent.

1. Nos enfants auront des pouces musclés.
2. Tu m'étonnes qu'on éclate son forfait tous les mois...

Il y a un UGC caché au coeur des Halles -et non, il ne s'agit pas du géant auquel il y a toujours une immense queue de banlieusards!




Il s'agit de l'UGC Orient-Express.
Des années que je passe par le forum -enfin, des années, je ne suis pas si vieille, mais quand même, cet endroit je l'ai côtoyé...
Il faut aller vers les RER, et en bas des escalators qui y mènent, dépasser la Poste sur votre droite -ouais, il y a AUSSI une Poste, je sais, c'est dingue, j'ai un peu l'impression d'être Alice qui traverse le miroir, c'est un monde que j'ignorais complètement de ce côté-là du Forum...
Anyways, sur votre gauche, face à Go Sport, ô surprise, le fameux cinoche.
Trop mimi, trop petit choupinou, et la prog est assez bonne, puisqu'il jouent les petits films que vous vous étiez dit que vous verrez, et puis la vie, et vous n'avez pas eu le temps.
Du coup, j'ai vu "Jennifer's body", très étonnament bien, avec cette actrice -si, si, elle n'est pas QUE bonasse, elle est en fait assez juste dans ce rôle.

Comme on était vendredi aprem, la salle était assez vide, je dois avouer que j'ai eu un peu peur qu'un fou vienne se masturber derrière moi -oui, bon, parisienne depuis dix ans bientôt, j'ai appris à me méfier - et puis non, mes craintes étaient injustifiées.
Juste, parfois on entend un peu le RER passer en fond sonore.

Quoiqu'il en soit, le film est assez bien, un teenage movie esthétique et drôle, si vous aimez le sang par litre, le rock indé, les seins de Megan Fox, les jeunes mâles hormonaux et le lesbianisme fou, ce film est pour vous.

En outre, Diablo Cody -ex-strip-teaseuse et néanmoins scénariste de "Juno"- a signé et co-produit ce film, et le spectateur y trouve son compte.

Le pitch: deux BFF (Best Friends For eva & eva, des meilleures coupiiiiiiiiines, quoi), une moche, une bonasse -bon, là, j'avoue, pas trop de suspense sur qui joue la bonasse - vont à un concert de rock, mais là, paf, le drame, la salle de concert de leur patelin prend feu. Megan se fait embarquer par le groupe indé dans son mini-van fou, et il lui arrive des bricoles. Mais pas exactement celles que vous imaginer, puisque la donzelle passe le restant du film la bouche couverte de sang à faire pâlir le grand Kremaster.

Je ne vous en dit pas plus, juste, allez-y...

Et si vous n'y allez pas pour le film, allez-y pour le cinéma :)

http://www.allocine.fr/seance/salle_gen_csalle=C0053.html

Un site qu'il est beau...

www.emiliehautier.com

Enjoy!

mercredi 11 novembre 2009

Toi, tu es formidable.

Juste toi, tu es vraiment génial.
Une personne rare.
Tu es un miracle vivant.
Un prodige, le plus fort des spermatozoides.
N'en doute pas, à aucun moment.
N'écoutes pas les pubs connes qui te disent que tu n'es pas assez bien.
Elles te disent çà pour cultiver ton sentiment d'insécurité et te faire acheter une crème qui ne rendra pas meilleur, au contraire elle te fera douter de toi.
N'achète pas non plus ce stupide shampoing, ton odeur naturelle te va bien.
Tu es drôle.
Toi tu es capable d'amour.
Et tu es digne d'amour aussi, parce que tu es humain, qu'on y a tous droit, parce que c'est tout ce que nous avons sur cette terre.
Toi es formidable quand tu tombes, quand tu pètes, quand tu fais des blagues, quand tu ris ou quand tu es triste, toi tu es formidable quand tu traverses la rue sans te faire écraser et que tu penses à son anniversaire, que tu oublies de racheter le café, parce que chacun de ces petits gestes est un miracle en soi, garde bien çà en tête.
Tu es si chanceux d'être né là où tu es né.
Toi tu as tellement de chance d"avoir vécu ce que tu as vécu, parce que çà fait de toi qui tu es, et çà c'est une bénédiction.
Tu as un corps, une tête, tu as des talents, une pensée autonome, tu as des qualités et des défauts, des forces et des faiblesses, des goûts à toi, toi tu peux tout faire, tout est en toi.
Toi tu sais que tu ne sais pas, tu doutes, tu as peur, tu regardes des films et tu ne comprends pas la morale, toi tu chantes faux mais parfois juste, et tu es un putain, de putain de miracle, parce que tu es en vie.
Tu as tellement de chance, ne l'oublie pas, le bonheur, c'est çà.
Toi je t'aime tant petit humain, parce que nous faisons partie de la même espèce.
Toi tu es unique et rare, parce juste tu es toi.
Toi tu as lu des contes quand tu étais enfant, dans lesquels les princesses et les dragons, les sortilèges et l'amour, tu as fait de l'endurance à l'école et vécu la victoire du BAC, l'échec du permis, la peur de l"embrasser, le deuil et la reconstruction, toi je t'aime, tu es touchant quand tu as peur et si tu en ris quand même.
Toi tu sais sais que les vedettes de cinéma, et que les héros ordinaires, que la beauté c'est tous les jours, que la vraie vie c'est plus grand, plus beau plus fort que tout, qu'on en mourra tous, que wow, comment çà passe vite, que tu cherches la merde à un con parfois, et que le con c'est toi aussi -personne n'est parfait.
Toi, ce qui t'échappe c'est si beau, ce que c'est joli, comme une montagne et un dauphin qui saute dans le clair de lune et un husky réuni et le soleil couchant, toi, juste quand tu commandes tes spaghettis au restaurant, et que tu hésites, ce que je t'aime, petit humain, parce que tu fais partie du monde.
Toi quand tu allumes des bougies et que tu fais un smash au volleyball et que tu accélères en scooter, que tu fais la queue au distributeur, quand tu fumes une cigarette et que tu mets les mains dans tes poches, en rentrant la tête dans ton cou, afin de t'emmitoufler dans ton col, wouhou, ce que tu es grand, et fort, et rare et unique.
Ne l'oublie pas, chaton, tu es formidable.
Toi tu es une fille, ou bien alors un garçon, tu es juste humain.
Toi tu es là depuis des milliers d'années et tu as inventé des milliards de trucs fabuleux, tu as grandi, t'es développé, cherché à comprendre, tu as modifié ton environnement, écris, créé, menti, fabriqué, vendu, lu, reconnu, ignoré, tu es tombé malade, tu as guéri, fais de enfants par milliers, vacciné, hésité, toi tu sais coudre, toi tu ne sais pas encore, mais çà vindra, toi, oh, toi.
Toi, tu es formidable.

dimanche 8 novembre 2009

Envie de soleil?

http://www.fuseauxdelavande.com/

C'est ma copine Elsa, originaire des Baux de Provence qui regale.
Et Catherine Deneuve est sa cliente...
Nice :)

samedi 7 novembre 2009

Je ne veux plus d'hommes, c'est pour çà que j'ai pris un perroquet

Moi: Je vis en colocation avec un ami.
La vieille dame: Ah, c'est pas tous les jours faciles, les hommes, çà se passe bien?
Moi: Oh oui, très bien, mais ce n'est pas MON homme, c'est un ami de longue date, on s'entend bien juste, non, je suis, enfin, je n'ai pas d'amoureux en ce moment, je fais une pause amoureuse, quoi...
La vieille dame: Ah, vous avez souffert, moi je m'en rappelle quand j'étais jeune, moi aussi j'ai beaucoup souffert. Je n'aime pas souffrir. C'est pour çà que j'ai arrêté les hommes. Je ne veux plus d'homme, c'est pour çà que j'ai pris un perroquet.
Moi: Ha ha! Et il s'appelle comment?
La vieille dame: Il s'appelle Lulu Mozart, et puis lui au moins, je sais qu'il ne me fait pas cocue!

Excusez-moi, auriez-vous du feu?

L'inconnu: Excusez-moi, auriez-vous du feu?
Moi: Oui (en souriant), c'est terrible d'avoir des cigarettes et pas de feu, je préfère presque-
L"inconnu (m'interrompant): Vous n'avez pas de cigarette?
Moi: Si, si, je viens d'en acheter, c'est juste que ne pas avoir de feu (sortant mon feu, et allumant sa clope), mais des cigarettes, c'est aussi frustrant que de ne pas avoir de ci-
L"inconnu (m'interrompant de nouveau, en faisant non, non avec les mains, et en prenant tout à coup le ton qu'on emploie lorsqu'une personne est démente et peut vous mordre): D'accord, d'accord.
Moi (me retournant, faisant quelques pas, et réalisant à haute voix): Pour une raison que j'ignore, il m'a juste prise pour une folle.
(Avant de croiser le regard gêné d'une dame qui vient de m"entendre.
Puis je ris, seule.)

vendredi 6 novembre 2009

Sale con

(L'auteure précise que toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé n'est que coincidence, ceci est une fiction et ne reflète en rien ses opinions -sauf sur les dauphins, c'est quand même vrai que c'est des bizarres bêtes...)

Le développement durable?
Mais j'en ai rien à foutre du développement durable.
Surtout parce que j'aime pas les dauphins.
Ils ont des têtes de cons ces bestiaux, je les sens pas, c'est des pervers, à se marrer tout le temps...
Et perso, j'ai jamais croisé d'ours polaire.
Alors, s'ils disparaissent, çà me fait ni chaud ni froid.
Je trie pas mes déchets, çà me soûle, j'ai pas le temps pour çà.
D'ailleurs, mes ordures, je les jette juste dans la rue.
Je mets mon radiateur à bloc, et je laisse mes lumières allumées tout le temps.
C'est vrai que çà me coûte un peu en électricité, mais bon, je m'en branle, du fric, j'en ai plein.
Les hippies, ils peuvent bien aller se faire foutre.
C'est une légende urbaine le réchauffement climatique, cet été, au bord du Lac Léman, je me caillais.
Je conduis un 4x4 en ville, parce que je trouve que c'est vraiment trop classe, un gros 4x4, çà en jette.
Je porte que des vêtements fabriqués par des petits chinois et en poil de bébé animal -mon kif, c'est le bebe phoque.
J'ai du style, çà ouais.
Je veille à ne m'acheter que des diam's du Sierra Leone, çà me rend content que ce soit un petit noir qui soit mort pour mon bijou.
Quand j'ai vu Bambi pour la première fois, çà m'a fait marrer que sa mère se fasse dégommer comme çà par le chasseur.
La conne, fallait courir plus vite.
Je suis le genre de mec qui laisse les chiottes plus sales qu'elles l'étaient avant son passage.
Parce que je m'en branle.
Oh je vous vois venir, hein, vous allez me dire que je suis aigri.
C'est ce qu'elle m'a dit ma femme, quand elle s'est barrée.
Je lui ai collé une claque de trop je crois.
Elle chouinait tout le temps, aussi, celle-là.
Bam, tiens, tu l'as pas volé bougresse.
Je m'en fous, je la trompais, haha.
Peine à jouir, comme il dit mon pote.
Toujours un pet de travers, les truies.
Il a les mots justes, mon pote Fabien, quand même.
C'est mon seul pote, parce que bon, c'est vrai que j'aime pas trop les gens.
Je leur fait pas confiance, ils essaient tous de te niquer un jour où l'autre, y a qu'à voir, ma femme, elle s'est barrée.
Pff.
M'en fous, j'en trouverais une autre, comme y dit, Fabien, y a qu'à se baisser pour les ramasser les gonzesses.
Et puis j'ai du pognon, alors je m"en branle, c'est çà qu'elles aiment, les morues.
C'est parce que je bosse dans le showbiz.
Elle me regardent avec leurs yeux de merlans frits, prêtes à tout dès qu'elles apprennent ce que je fais.
Ben ouais, je vends du rêve, moi, je suis pas n'importe qui.
Ah ouais, pardon, je m'égare du sujet.
Le développelent durable, j'en ai rien à carrer.

mercredi 4 novembre 2009

Chicken parmiggianno con pepper



Mega-facile.

Prendre des miettes de poulet

Y ajouter du parmesan -ne pas etre radin...

Faire cuire des petits oeufs de caille 10 minutes.

Passer un poivron rouge au four, quand il commence a se coloriser, a suer, voire a foncer sur le dessus, le mettre dans un sac plastique un petti moment, puis le sortir, de maniere a decoller la peau.

Couper le poivrons en petits des et les ajouter au poulet.

Incorporer les oeufs de caille, et re-hacher le tout si necessaire...

Melanger le tout, y ajouter un brin de ciboulette et d'echalottes...

Passer l'assiette au four.

Bon app' bien sur!

LA BRIGADE DU BONHEUR PRESENTE: CAR CORRIDA!

Le jour où j'ai découvert que le Babybel pouvait être casher...



Tout a pourtant commencé normalement.

En route pour mon job dans le XIXème, je croise un un aveugle qui m'a l'air de galérer un peu.

Lui demande son chemin, le réoriente.

Et puis le gars s'avère ne pas galérer du tout, c'est juste sa technique de drague, je le prends avec le sourire, et il me dit "C'est cool, vous avez la pêche, moi aussi", je lui réponds "Je vois çà", me mords la lèvre, et lui dit, "Je suis en retard, à bientôt!"

J'arrive au boulot et m'attelle à la tâche.

En ce moment je bosse dans le développement durable. Mon travail consiste à appeler des particuliers pour les convaincre de passer aux énergies renouvelables. Mais très souvent, on finit par se raconter nos vies, c'est marrant comme taf, principalement parce que j'aime bien les histoires improbables que les gens ont à raconter.

Puis une de mes collègues s'évanouit après une dispute violente au téléphone.

Heureusement j'ai appris à mettre les gens en position de PLS (position laterale de securite, qui ressemble d'ailleurs beaucoup a une position foetale) grace a une formation Premiers Secours.
Les pompiers sont appelés -on est cons, on a d'abord appelé le 115, qui est réservé aux SDF...

On dirait en fait des pornos pompiers, puisqu'ils passent leur temps à nous mater salacement.
Notre boss nous demande d'aller faire un petit tour, mais avant de partir, l'un d'eux me donne un papier avec son numéro (la preuve ci-dessus)

On file au supermarché casher -il y en a pas mal dans le quartier.

Et ô surprise!

Même le Babybel peut être casher.

Dingue.

En rentrant ce soir, je recroise l'aveugle de ce matin, qui refait sa tactique de l'attaque.

Les garçons sont tous les mêmes, les filles s'evanouissent.

Et le Babybel peut être casher!

dimanche 1 novembre 2009

Halloween is my Xmas










So this year, I was a murdered schoolgirl, after having been Amy Winehouse last year, a dead Indian previously, the hidden dead sister of the Williams sisters before that, a dead actress from the 50's before, and a series of highly interestting crazy dead people that I've now forgtten.

Don't ask me where I find the imagination to interprete all these dead people, for some reason when it comes to death, my imagination flows
My roomate was a butcher.
We went to a house-party in la Garenne Colombes, a cosy suburb 30 minutes away from Paris.
Few french celebrate Halloween, which I find kind of sad.
See, my people think dressing up is kind of ridiculous, at best childish,
I think it's bullshit, hence I dress up whenever I can.

Anyway, the hosts of this celebration did things big.

Candies and skulls and plastic rats, brooms, skeletons, fake fingers, vodka and strawberry juice...
The real shit baby,

So the party's on, and it's all fun and everything, and my schoolgirl's outfit has succes because a bunch of 22 year-old boys are hitting on me, which is always flattering.
And then I talk with this guy disguised as the Mask, and he happens to be quiet funny.
So I give him my number -which is something I never do anymore, but now I'm a bit worried that he's just ugly when I see him for real.
A similar incident happened to a friend of mine during a costume party. He was disguised as a goth and brought a sexy lady punk at his place. Turned out she was a real one, and it was no disguise. The actual tatoos of the girl got him scared -wuss!

Well I'll see. If it turns out that young man has an ACTUAL green skin, weel, at least, he's gotta have a good sense of humor, right?

Anyway, my roomate and I stayed to sleep over there -his cousin lived by the house of the party.

It's always a bit gloomy and nostalgic, kind of romantic in the real meaning of the word, a bit poetic, the day after Halloween, especially in here since we all go to the cemteries in order to give flowers to our deads. I left my friends, heading to the station, still had fake blood on my clothes, was hungovered and you took a train, listenned to Nina Simone sing her melancholy, and it was rainy so I craved fudge lollipops -somehow I associate rain and fudge lollipops.

I arrived in Saint-Lazarre, and it reminded me of that impressionist painting called "L'arrivee a Saint-Lazarre" -effective title indeed.

Passed by the Galeries Lafayette, which were closed as always on sundays,

And went back to bed all day long.

Halloween is my Xmas, it's funny and it's sad, and I like that.