samedi 28 août 2010

Bali baby


Difficile de resumer 3 semaines a Bali en quelques lignes.



Ca commence par une arrivee dans un aeroport moite, puis, une piscine au milieu de la villa de Seminyak, neuf camarades qui arrivent au fur des quatres coins du mondes, puis, ouf, ca y est tous les protagonistes sont la, et je gaffe, oups, mais tant pis, tant mieux, yallah, des Bintangs, des trombes d’eau, en scooter et des sacs mouilles mais secs en deux secondes en raison de la chaleur, des lunettes de contrefacon, une chinoise et des grands garcons, mes 28 ans et Skygarden, boite de nuit avec vue sur le ciel et jongleurs de feu, Skygarden ou un meurtre du a un reglement de compte a eu lieu quelques semaines auparavant, et puis on se perd, alors je tire les cartes a Made, le gardien de la maison, et tous les Balinais, homme ou femme, s’appelle Wayan, Made, Nyoman ou Ketut en fonction de leur ordre de naissance, ce qui simplifie les choses, mais un prof de surf rencontre sur la plage me dit que je peux aussi l’appeler Antonio, et puis apres il y a des sarongs, pour dormir ou pour la plage, et des vendeuses/sculpteuses d’ananas a la machette et ambulantes, et des fruits frais a chaque seconde, du Nasi Goreng et des clubs sandwiches, terri makasih et suxema, nice to meet you, tidak apa apa et apak abar, les cheveux au vent en scooter et une plage bien nommee du nom de Dreamland et on negocie les prix, tout le temps et partout mais pas trop non plus, pour 2 Euros faut pas non plus deconner s’il vous plait, et les douches d’eau tiede, la guitare et les feux sur la plage, le poisson grille, oh, oui le mahi mahi, la regle ici, c’est qu’il n’y en a pas, les coqs chantent a pas d’heure, tout le temps et les plats arrivent au petit bonheur la chance au restaurant et on tape sur des casseroles pour souhaiter la bonne chance et les dieux sont espiegles, des offrandes au temple peuvent les adoucir mais pas necessairement les apaiser et en principe les gens sont honnetes mais les javanais sont jaloux et roublards, le bateau, rapide ou lent, les sacs qui changent constament de poids, les backchiches au flics et la fumee des clopes au clou de girofle, les toits de fortune sur la tete et tu jures trop, Claire, je te jure que tu jures trop, tu dis trop de gros mots, putain, et puis on prends des palmes, des masques et des tubas et on plonge dans le monde merveilleux et silencieux du calme eternel, puis les iles Gili, comme des chatouilles, et leurs couchers de soleil qui donnent envie de tomber amoureux et puis les coups de soleil, les bracelets de fortune, les bouquins a la pelle, tous inacheves, les courbatures, l’inconfort et la volupte, la longueur de chaque seconde, et en meme temps l’ephemerite des journees, et les caleches, mes amis prennent des champignons et ca les fait rire tres fort, les marchants et les massages, on est tout le temps sollicites et parfois on accepte, et des poissons viennent sucer mes orteils, pedicure, yes transport ? Macdonald’s, oh non je pers mon Iphone puis on me vole mon sac a main pendant un bain de minuit, et les policiers sont morts de rire alors je leur lit les lignes de la main, les couteaux, les enfants a qui il ne faut pas toucher la tete, siege de l’ame, les francais, partout, plus que sur les Champs Elysees, et les boloss d’Australiens, les cartes postales qui n’arriveront jamais a destination, les bisous, les coleres, les larmes, les fous rires, le sang, la sueur epicee, l’Arak toxique, les problemes gastriques, les fleurs, les offrandes les couchers de soleil puis brutalement la nuit noire et intense, les cimetieres, les cremations et les mariages, la pauvrete parfois, les travaux d’irrigation, Ubud et ses bobos, les routes sinueuses et escarpees, les grandes promenades, un million, COMBIEN ? les clochettes et les gongs, la danse, la danse, la danse, rentre bien, bien a toi, les geckos au plafond, yes massage maybe ? plus de musique, plus d'image, des odeurs et des sensations seulement, plus de ponctuation, pas d'accents non plus, rien, rien qu'un sentiment de plenitude, de la mission "Summer of love" accomplie, a quand la prochaine epopee, les amis? et oh non, il faut deja rentrer, c'est deja fini.


Terri makasih Bali, bye bye baby, bisou bisou…