Mes défauts.
Je suis comme vous, j'en ai pleins.
Allez, cadeau, en vrac et pêle-mêle, liste non exhaustive:
Je parle de moi, tout le temps, moi, moi, moi, je parle de moi. Je m'intéresse aux autres, attention, mais juste parce qu'ils me font penser à moi.
D'ailleurs parlons de moi plutôt.
Je pue des pieds -mais genre gravement, en été, si j'ai mis des ballerines en tissus, çà peut sentir le poney très vite. Ou une fromagerie du Lubéron.
Je m'énerve vite et de manière incohérente et souvent pour une raison absurde ou infondée.
Extérieur, jour, à la Poste. Un guichet sur 8 est ouvert, une queue de 20 mètres vomit sur le trottoir.
Moi, à voix haute: "Ah ouais, alors super, super, super, pile au moment où il faut quoi, nan, mais vraiment, ouais."
Noter que cette scène est déclinable à l'infini dans le métro en heure de pointe, à la Tour Eiffel, à Disneyland…
Juste que des endroits très logiquement bondés, dans lesquels je suis vexée de ne pas avoir eu seule, l'idée d'être.
Je suis intolérante.
Notamment envers les mangeurs de popcorn du cinéma. OU ON MANGE DU POPCORN DANS LA VRAIE VIE, SERIEUX?
Montrez-moi l'endroit, dites-moi le moment où on se dit, dans la vie, en dehors du cinéma: "Wow, sans dec', j'ai une fringale de popcorn tout à coup, hé hé hé, je vais me faire un cornet de popcorn pour le dîner tiens."
Le popcorn c'est pas un aliment, c'est une putain de graine à piaf, scrogneugneu.
Je suis impulsive.
Extérieur, nuit
Moi, dans ma tête: "C'est à moi qu'ils parlent les lascars, là? (au lascar) T'es sérieux bouffon, dis-moi, est-ce que tu peux voir une bouteille de whisky dans ma main? Non? Normal chaton, je ne suis pas ta putain de maman. Ne Me Parle. Pas. Ainsi. (dans ma tête) Merde, ils sont 4, je suis seule, et il fait nuit. Courage, fuyons."
Je mens. Depuis des années, je raconte le même petit mytho à tout le monde pour justifier le fait que je tienne mon stylo de manière pour le moins étrange, ce qui me donne une écriture pour le moins peu conventionnelle. Je l'appelle stylée, cette écriture, d'aucuns l'appellent "écriture psychotique". Toujours est-il que je raconte à qui veut l'entendre que je suis une gauchère contrariée. C'est faux. On ne contrarie plus les gauchers depuis 1958 en France et je ne suis pas vieille à ce point. Je dis aux gens que mes profs de maternelle m'ont obligée à tenir mon stylo de la main gauche. C'est faux. Je fais des choses comme une gauchère, c'est vrai. Mais je suis une droitière.
Je tombe amoureuse de l'Impossible (vous noterez la majuscule).
Comme dans Carmen: "L'amour est enfant de Bohème, si tu ne m'aimes pas je t'aime et si je t'aime, prends garde à toi."
Exemple:
Intérieur, jour, dans le métro:
Moi, dans ma tête: "Oh, cet homme à l'autre bout du wagon, et que je ne reverrai jamais, qui porte alliance et qui est donc marié, cet homme-là, qui lit Camus, je l'aime. Oh comme je l'aime. Zut, il est descendu. Je ne le reverrai jamais, et je l'aime. Ah, triste amour. Oh, mais oh, et celui-ci, avec son plâtre sur la jambe et son petit air drôle! Mais, oh non, il me sourit, pff, non mais il veut quoi celui-là, avec son plâtre? N'importe quoi, il a cru que j'étais une fille facile."
Je suis puérile. Il n'y a pas - si - longtemps, j'ai été engagée sur travail saisonnier, et mon boss a essayé de m'arnaquer en refusant de me payer. Nous partagions un appartement sur les hauteurs de la ville, le temps de la mission. Le soir venu, et avec la complicité de mon autre collègue entubée, j'ai donc pris sa brosse à dents et je l'ai frotté dans la cuvette des toilettes. Inutile de dire que nous avons bien ri le lendemain matin lorsqu'on l'a vu se frotter les dents allègrement les dents avec l'instrument souillé. C'est mal. Je sais.
Je tombe amoureuse de l'Impossible (vous noterez la majuscule).
Comme dans Carmen: "L'amour est enfant de Bohème, si tu ne m'aimes pas je t'aime et si je t'aime, prends garde à toi."
Exemple:
Intérieur, jour, dans le métro:
Moi, dans ma tête: "Oh, cet homme à l'autre bout du wagon, et que je ne reverrai jamais, qui porte alliance et qui est donc marié, cet homme-là, qui lit Camus, je l'aime. Oh comme je l'aime. Zut, il est descendu. Je ne le reverrai jamais, et je l'aime. Ah, triste amour. Oh, mais oh, et celui-ci, avec son plâtre sur la jambe et son petit air drôle! Mais, oh non, il me sourit, pff, non mais il veut quoi celui-là, avec son plâtre? N'importe quoi, il a cru que j'étais une fille facile."
Je suis puérile. Il n'y a pas - si - longtemps, j'ai été engagée sur travail saisonnier, et mon boss a essayé de m'arnaquer en refusant de me payer. Nous partagions un appartement sur les hauteurs de la ville, le temps de la mission. Le soir venu, et avec la complicité de mon autre collègue entubée, j'ai donc pris sa brosse à dents et je l'ai frotté dans la cuvette des toilettes. Inutile de dire que nous avons bien ri le lendemain matin lorsqu'on l'a vu se frotter les dents allègrement les dents avec l'instrument souillé. C'est mal. Je sais.
Je m'éparpille. Oh, tiens, je voudrais bien essayer l'escalade, et puis non, finalement, je vais tenir un blog, çà l'air mieux, et puis zut, çà me lasse, à la place, je vais…
Tiens, il y a un truc, là-bas, çà a l'air sympa, je vous laisse.