lundi 25 juin 2012

Par la fenêtre (in the backseat)


J'entendais un type à la radio tout à l'heure dire que les enfants ne regardaient plus le paysage par la fenêtre, lorsqu'il voyageaient en voiture, tout occupés sur leurs jeux vidéos/TV/n'importe quel autre engin technologique du démon qui les empêche de vivre la vie, la vraie.

Je me suis dit zut, la tristesse de passer à côté de cette lente contemplation de tous ces territoires et régions variables au gré d'un course automobile.

Même en bus, dans Paris. En fait, surtout en bus, par les temps qui courent, je me surprends à le faire -car malheureusement je ne pratique le roadtrip que de manière très aléatoire.

Et je me dis...

Je vous regarde passer avec vos cœurs qui battent, vos ballons, vos peurs, vos chagrins et vos amours, vos buts précis, vos vies, vos frères, vos soeurs, vos disputes, vos soucis, votre argent, votre sourire, votre inquiétude, vos rêves, vos spéculations, vos lames d'acier, vos folies, votre extraordinaire vie ordinaire, vos ratages, vos spéculations, vos idées politiques, votre nonchalance...





Je suis spectatrice du beau paysage de la vie, et je me dis "quelle chance".

Ils n'y pensent pas assez, les gens, à la chance qu'ils ont.



La chance!