dimanche 6 décembre 2009

L'art sauve

L'art, c'est cool.
Wow, le gros scoop.
Non, mais genre cool au point d'influencer des vies.
Je me suis donc dressé une petite liste non-exhaustive et pêle-mêle des diverses oeuvres qui m'ont époustouflée, pour une raison ou une autre.
Parce qu'on ne pense pas assez à remercier ces gens qui ne nous connaissent pas et nous tiennent la main à un moment, sans même le savoir.

1. La chanson "Under Pressure" de David Bowie et Freddy Mercury; je suis partie vivre à New York à cause de cette chanson, l'envie et la force et la fougue qui donnent envie de plus.
2. "Cyrano de Bergerac", le film avec Depardieu. J'avais 7 ans et je piquais des fous rires avec ma copine Leslie dans le cinéma. Quand j'ai revu le monologue final, et ce panache, pff, j'ai arrêté de rire.
3. Le film "Magnolia", que j'ai regardé tous les soirs pendant un an pour m'endormir.
4. La chanson "Creep " de Radiohead. Elle ne m'a pas fait tellement de bien celle-ci, elle est sortie à une période peu simple de mon existence, et pourtant elle me hante.
5. Le film "La mort vous va si bien", en revanche, m'a remonté le moral à la même période. Tout comme "Forrest Gump" d'ailleurs, on se raccroche à ce qu'on peut. Et "Carmen", l'opéra, et aussi "La ronde des gens", un immense tableau de Dubuffet exposé à Chicago si mes souvenirs sont bons, et "Guernica" de Picasso .
6. Toute la musique de Muse, tout le temps, ce groupe est comme un vieux pote qui me comprend et qui chante juste pour moi. C'est mégalo, je sais, mais il faut un peu de mégalomanie pour tenir un blog de toutes façons.
7. "Goodbye stanger" de Supertramp.
8. La voix de Barry White. Et celle de Ray Charles. Ainsi que celle de Tina Turner. Je sais. Ah oui et la voix de Jerry Seinfeld aussi, pour d'autres raisons.
9. Les comédies musicales des années 50 avec Gene Kelly ou Fred Astaire. Magique et con, mais magique quand même.
10. La Joconde. Il y a le secret de l'univers dans son regard, à cette femme.
11. Toute la littérature d'Oscar Wilde. En VO s'il vous plaît. Et Shakespeare, aussi, même tarif, parce que c'est si beau. Et un auteur américain du nom de Dave Eggers, fort, et "The brief ans wondrous life of Oscar Wao", Pullitzer 2008. Miraculeux.
12. La peinture de Basquiat.
13. "Fenêtre sur cour", d'Alfred Hitchcock. Pour une raison que j'ignore, la scène où le héros se fait masser m'apaise.

A ce stade, je me rends compte aussi qu'il y en a trop, plein, mille et que c'est impossible à résumer ici.
Le principe de dresser une liste est en fait absurde.
Donc le numéro de 14 se résume à: ETC, ETC, ETC...

Vive l'art.

J'ai aussi envie de dire chapeau l'artiste, mais c'est très présomptueux, en plus d'être une expression ringarde.

C'est drôle quand même, que des gens vous touchent à ce point alors que vous ne les rencontrerez probablement jamais.

Philosophie du dimanche bonsoir.