samedi 11 décembre 2010

(Presqu') Un mois, encore/Pot-pourri/ En vrac.


Le temps de déménager, acheter des "rideaux de prostituée sur un bateau" (les propos de Célia), voir le film de Just sur les Champs Elysées, à la "En attendant Godot" et puis être fière de lui, réfléchir à ce que c'est d'être français en passant mes partiels,  réfléchir à ce que c'est qu'un travailleur social en France, et penser à Barack Obama, flirter avec un anglais qui n'est pas un faiseur de flyers, parler avec un DJ, écouter mon directeur d'école me sermonner brièvement pour mon retard, féliciter Bérénice pour ce qui lui arrive, et être si fière d'elle, écouter ma psy et lui voler une BD du "Chat", me dire que vraiment je suis folle et que tant pis, fréquenter un club de sport digne de l'Elysée avec Amina, de passage à Paris, prendre des photos, me faire tatouer, enfin, cette phrase récurrente dans ma tête, regarder mon téléphone mourir lentement, et prendre mon mal en patience en attendant de pouvoir me repayer un Iphone, faire des cadeaux, dire des choses importantes aux gens qui comptent vraiment, avoir des conversations des gens inintéressants mais drôles, écouter Nina Simone et prendre des cours de chant, chanter fort, un Gospel, et chanter faux, envoyer des forces à mes soeurs qui le valent tellement bien, ne pas être d'accord avec ma mère et réussir à avoir des conversations à ce sujet, retrouver des gens perdus de vue, en base d'autres, apprendre la solitude, comme Superman dans sa Forteresse, prendre des métros pour tout Paris, parcourir maintes fois le couloir de changement de Châtelet, accepter une mission matinale de secourisme imprévu, discourir des photos dédicacées des Beatles dans les toilettes de Maman, subir en uniforme une piètre soirée du Fooding, écouter de la musique, élaborer des refaisages de monde, faire et refaire des mises au point, regarder la neige et les bus qui ne roulent plus, faire des glissades, lire des lettres familiales, des listes de cadeaux, du patinage artistique dans les rues de Montrouge à la Surya Bonaly, le temps passe vite, le temps passe vraiment trop vite.