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jeudi 24 novembre 2011

Maurice.


Ce n'était pas prévu qu'on se rencontre.

En tous cas, je n'avais pas prévu que ce serait dans son lit à elle que je finirais.
Elle m'a vu dans ce magasin et elle m'a dit "génial, c'est Stella qui va être contente", et puis on est partis ensemble, j'étais emballé. 
On est allés chez elle, elle a dit quelle trouvait ça intéressant que je m'appelle Maurice, comme son grand père.

Moi je me laissais balloter, j'étais comme enivré, elle était vraiment enthousiaste, mais elle n'arrêtait pas de parler de Stella, et que c'était une surprise géniale pour son anniversaire, qu'elle serait si heureuse de me rencontrer, que je correspondais exactement à tout ce qu'elle attendait. 
Elle était très joyeuse, elle n'arrêtait pas de parler au téléphone, sautillante, c'était le printemps. 
On a dîné.
Elle a mis beaucoup de musique, très fort.
Puis un film.
Elle téléphonait par intermittence, elle riait beaucoup, tout le temps, je la trouvais un peu trop heureuse pour être honnête, à vrai dire...
Et puis elle a reçu un coup de fil de plus, et elle a eu l'air mécontent. Elle s'est mise dans tous ses états, elle a crié fort et elle a fini par dire que de toutes façons la seuls chose qu'ils avaient en commun était morte il y a bien longtemps et puis que était mieux qu'ils ne se voient plus, et quelle était désolée pour lui mais que c'était au delà de ses forces.
Moi je tentais de rester emballé mais soudain, je me demandais ou était cette fameuse Stella, que finalement, j'avais bien envie de la rencontrer.
Elle m'a dit "changement de plan, Maurice, tu restes avec moi, je vais avoir besoin de toi".
Il était tard, à ce stade, on était au beau milieu de la nuit, je n'avais pas tellement le choix, et puis j'étais encore et toujours emballé.
Que voulez-vous, c'est probablement pour çà qu'elle m'a autant touché, moi aussi, j'ai le vice de l'enthousiasme.
Et là, sans que je ne vois rien venir, elle m'a déballé, et elle m'a dit que Stella comprendrait, que même si elle n'avait que 2 ans, c'était une fille très très intelligente pour son jeune âge.
Qu'il n'y a pas d'âge, finalement, pour avoir un objet transitionnel, comme l'appelle Winnicott, quel barbarisme pour qualifier un lapin en peluche tout doux, une présence rassurante qui permet à quelqu'un de se consoler et de supporter la séparation - un mot moins mièvre, certes, que "doudou"; un symbole de réassurance, en somme.
Elle m'a serré très fort dans ses bras et elle m'a dit bonne nuit.
Et puis, dans mes bras, comme une enfant de rien, comme une gamine perdue, elle s'est endormie.
Je n'ai rien dit parce que je ne parle pas, mais je n'en pense pas moins.
C'est que c'est juste, c'est tout simplement mon juste mon job.

Je suis la quiétude et le silence sympathique, je suis sa maison et son réconfort, sa chaleur tendre, son lendemain qui chante, je suis là, je suis vraiment, vraiment, vraiment là, je suis la certitude pour elle qu'où qu'elle soit partie, qu'elle revienne du sommeil ou bien qu'elle soit allée au loin dans une inconnue distance, je suis cette confiante présence qu'à son retour, de manière permanente, je serai là, pour elle, et pour elle seulement.

C'est mon métier, à moi, finalement, d'incarner cette présence  de force tranquille, de bienveillante neutralité, de calme tempérance...
Je suis un lapin en peluche et j'étais destiné à une fillette de 2 ans.
Je suis un "objet transitionnel".
D'autres fument beaucoup, ou boivent, téléphonent sans cesse, des comme elle, de son âge et encore plus.
Certains mangent, se droguent, d'aucuns militent, il y en a qui lisent tout le temps ou bien qui passent leur vies à regarder des films, à chanter ou encore à danser.

Toutes les compulsions, tous les gestes, toutes, les actions, vous le savez, existent pour se rassurer sur la permanence et fuir un peu la mort et la peur de l'absence.

Et donc enfin, et puis en fait voilà, comme je vous l'ai raconté, voilà comment je finis dans son lit à elle.

Bonjour à vous.

Enchanté.

Je suis Maurice




lundi 28 février 2011

La différence entre les filles et les garçons...


Ah, les filles, les garcons, les garcons les filles...
Dites donc.
Les garçons, quand vous parlez foot entre vous, c’est impénétrable.
Je ne sais pas ce qu’il se dit.
Une petite question en passant, est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi, quand les footballers marquent un but, ils s’envolent ?
Why ?
J’adore les émissions de sport, je comprends rien.
En revanche, les journalistes de sport.
Pff.
C’est un peu une arnaque quand meme.
Pierre Menez.
Tu sais le mec un peu…
Bouboule quoi.
L’homme n’a pas vu ses pieds depuis 1974.
Et il gaze les sportifs, mais sans complexe.


« Il était hors-jeu. 
Si.
Non. 
Si.
NON.»


Cà, j’ai mis du temps, hein, mais après moult réflexion et étude sur la question, j’ai grillé.
C’est un code.
Cà veut rien dire.
Hors-jeu, c’est un terme que vous les garçons, vous avez inventé pour débattre pendant, mais, des heures, avec passion.
Et après on dit que c’est les filles qui aiment les ragots.
D’ailleurs, je tiens à rétablir une vérité.
J’entends, ici et là…
On dit que les filles ne s’aiment pas entre elles.
Mais c’est pas vrai du tout !
Aucun rapport !
On s’aime à notre façon, c’est différent !
Les filles diront toujours : 


"C’est pas moi qui aime pas les filles, c‘est les filles qui m’aiment pas."

On a notre langage à nous en fait.
Quand on dit par exemple d’une autre fille qu’elle a un gros cul, le vrai sens de çà, c’est :


« Cette personne me touche. Elle a plus de défauts que moi. »


Moi je sais comment me faire aimer des filles.


"J’adore ton haut."

Là tu te fais une pote.
Si tu veux te faire une meilleure amie, tu dis :


« J’adore tes cheveux. »

Mais il existe une subtilite.
Si tu dis:


« Oh c’est bien tous tes cheveux, la, comme ca ».

Ca ca signifie 


« T’es moche et j’aime pas ta gueule ».

Les cheveux, c’est comment dire çà simplement, comment vous dire.
Le truc qui nous rend toutes folles.
On est jamais contentes avec nos cheveux.
Jamais.
Vous avez bien constaté dans les supermarchés, l’évolution du rayon cheveux.
Ben déjà c’est devenu un rayon.
En 1987, quand j’allais faire les courses à Félix Potin avec ma maman, il y avait juste une étagère.
Sur cette étagère, il y avait le shampoing TimoteÏ et une meuf avec des cheveux en mousse sur la photo.
Et c’était normal.
Je crois que l’après-shampoing a changé nos vies à tous.
Après çà, on est devenus boulimiques.
Il nous a fallu des masques, et des sprays, des serums !
Mais le serum, c’est pas pour les gens qui vont mourir, normalement ?
L’antidooooooote !
Il y a aussi des shampoings pour brunettes, pour roux…
Déjà, les shampoings pour roux, c’est une hérésie.
Tout le monde sait bien qu’un roux, çà pue quoiqu’il arrive.


Ha, ha.

De toute façon, les roux n’existent pas, c’est une légende urbaine.

Demande a un roux sa couleur de cheveux, il te repondra toujours blond vénitien, ou alors auburn.


Les roux c’est comme les fees, il faut y croire pour que ca existe.


Enfin bref, c’est juste du boulot d’etre une fille.
Tu crois que je me leve comme ca le matin ?
T’es un dingue, toi.
Tout ce travail sur notre corps.
Alors j’ai evoque l’epilation plus haut, mais on va en parler un peu quand meme.
Alors je sais pas il y a des filles, c’est cool, pas de soucis, le maillot, facile !
En général, elles sont profs d’EPS. 

Elles s’appellent Sylvie et elles te jugent parce que tu utilises un rasoir.


Non, en fait, celles qui supportent le maillot, souvent, elles ne supportent pas les aisselles.
Le maillot, ou les aisselles, il y en a forcément un qui te fait réagir.
C’est comme clitoridienne ou vaginale, mais en pas cool.
Les filles savent de quoi je parle, dans leur tête, elles acquiescent.

« Ouais mais grave elle a raison, mais moi c’est plutôt les mollets ! »

Je sais ma sœur, je sais.

Bref, l’épilation.
Ah oui et les garcons, desolee, mais je vais briser un tabou.
Nous les filles, et en particulier les brunes, on est juste aussi poilues que vous.
Et je parle des orteils et de la moustache aussi.
Tout pareil que vous les gars, et si je m’epilais pas, tu pourrais m’appeler Don Diego De La Vega.
T’es ouf, toi, tu crois que ce petit corps parfait demande pas de l’entretien ?
Si je taffais pas mes poils, je ferai un spectacle qui s’appelerait « Cheetah Michaud, la femme singe drole ».


Ah l’epilation.
La première fois que tu y vas, en plus, tu sais pas.
Tout le monde te fait des sourires, çà sent bon, c’est cool.
On te met la cire, tu t’attends à rien.
Et l’esthéticienne, elle continue de te sourire, elle est gentille.
Elle te pose des questions sur ta vie, un peu comme quand l’infirmière te fait une prise de sang.
Elle détourne ton attention.
Et dès qu’elle sent que tu es un peu en confiance…
BAM !
Je pense, qu’il est impossible qu’elles ne se soient jamais fait frapper l’esthéticienne.
Impossible.
Réflexe de survie.
C’est légitime.
Juste une fois dans une carrière, çà me paraît correct, çà me paraît juste même.
Et après cette première épilation, tu sais tu la regardes, et elle te dégoûte un peu, tu vois, elle t’a trahi en quelque sorte.
Comme quand tes parents t’ont dit qu’ils divorçaient.
Enfin, si tu as eu une enfance heureuse, un peu comme quand on t’a dit que le Père Noël existait pas.
On n’est pas tous égaux devant le malheur.
Bon, et puis c’est comme tout, le temps cicatrise les plaies.
Tu es retournée chez l’esthéticienne.
Parce que aussi, entre temps, t’as bien tente de t’épiler seule, mais tu t’es brûlée au 3ème degré.
Ou alors tu t’es retrouvée avec un paquet de cire sur le minou, en mode chewing-gum.
Alors tu y retournes, et comme tu l’as déjà fait, cette fois, tu sais.
Tu te déshabilles, tremblante et transpirante, dans ta petite cabine, tel un chat apeuré, dans sa boîte chez le vétérinaire…
Et cette odeur, qui se dégage de ton corps, cette odeur si familière, c’est la peur !
Tu te résignes, docile, tu passes sur le billard.
Elle te dit de te détendre, et tu sais, t’as juste envie de lui répondre 


« Ecoute, on ne se connaissait pas il y a 5 minutes, et là, j’ai mon intimité exposée sous tes yeux, alors je ne peux pas me détendre, tu vois, c’est pas possible. »

Après quand elle a fini, t’as versé une larme ou deux, mais OK, OK, t’es nette.
Mais t’as si mal, que personne n’a le droit d’approcher la zone pendant des jours.
Hein hein !
Du coup, quand biquet peut enfin y retourner, la fine moustache de Zorro que tu avais à cet endroit s’est transformée en barbe de Corbier.
Le ticket de métro est redevenu un plan de la RATP.
Et la vraie vanne, c’est qu’on paye.
30 Euros  s’il vous plît !
Les filles sont masos.
Oh j’ai été vilaine, fais-moi payer !
Alors tu cherches ta carte bleue, dans ton sac a main.

Regardez nos sacs à main.
C’est pas des sacs à main qu’on a, nous les filles, c’est des sacs à vie.
Il y a tout là-dedans.
Plus de lumière ? 
Pas de soucis mon bichon, j’ai toujours une Maglight sur moi !
Un petit creux ?
J’ai justement ma boîte de choucroute dans le sac.
Tu vois, on sait jamais ce qui peut se passer, tu vois, alors on veut être équipées quoi !
J’ai tout, j’ai tout sur moi.
Il peut m’arriver n’importe quoi !
C’est comme le parapluie.
A partir du moment où tu l’as sur toi tu n’en as pas l’utilité.
Mes préférés, ce sont les gens qui se baladent avec le parapluie ouvert quand il ne pleut plus.
En mode orgueil un peu.

« C’est bon, je l‘ai pris, je l’utilise, merde ».

C’est comme l’assurance annulation pour un voyage, tu la prends, il t’arrive rien, tu la prends pas…
En revanche, pour retrouver quelque chose dans ton sac, donc, comme genre les clés de chez toi, çà c’est pas la même histoire.
Ben ouais j’ai tout, mais laisse-moi une petite demi-heure et je le chope, quoi.
Dans ces moments-là, tu voudrais avoir l’option 


« Ne quittez pas ».


Mais dans la vie.


« Ne quittez pas, Claire cherche ses clés. »


Lorsque ton téléphone sonne, au fond de ton sac.
Tu chopes enfin ton portable, mais c’est souvent trop tard.
Et on devient un peu irrationnelles, dans ces moments, genre 


« Oooooh nooooon, j’ai raté l’appel ! »

Comme si tu n’avais pas de répondeur, tu sais, comme si ce coup de fil allait changer ta vie.
Alors que si tu avais eu le portable dans ta main, tu aurais levé les yeux au ciel en disant 


« Oh, c’est bon, il me saoule lui, je le rappelle plus tard. »


Puisqu’on est sur les portables, il va bien falloir que je vende la mèche.
Les filles fouillent dans les portables de leurs mecs.
Ouais.
On sait, c’est mal.
Bon mais attention, hein, on fouille pas les mails.
C’est la limite normalement.
Genre.
Le portable, OK, mais les mails, t’es vraiment une psychopathe ma fille !
Bon, je vais reformuler, les mails, perso, c’est MA limite.
Chacun sa ligne de conduite, hein.
Ben oui, j’ai déjà jeté un petit coup d’œil à un portable.
Pas genre tous les jours, mais dans une relation sérieuse, je pense qu’une fille peut le faire une fois sans que çà signifie que ce soit une dingo.
Juste au début pour être sûre.
Cà n’a rien à voir avec la confiance.
C’est juste qu’on s’intéresse !
Vous êtes chiants vous aussi les mecs, quand vous passez un coup de fil, vous dites jamais qui appelle !
Et vous mettez jamais le volume assez fort pour qu’on reconnaisse la voix d’un homme ou d’une femme !
Et vous êtes illisibles !


"Allo ?
Ha, ha.
Oui.
Non.
Oui.
Ha.
Non.
Oui,
Non.
Oui.
Oui,
Ha, ha,
Non."

On sait même pas quand vous avez raccroché !
Nous on téléphone, c’est


« Ouaiiiiis bisous Sophie, a vite poulette haha ! »


Et après on dit « Oh lala c’était Sophie, tu devineras jamais ! »
Ah oui et puis aussi, en soirée avec votre meuf, il faut que ce soit calme !


« Nan, nan, ce soir, je fais un truc calme avec ma meuf. »


Genre t’es puni quand t’es avec ta chérie.
Mais nous aussi on aime bien s’amuser !
Nos soirées filles c’est des batailles de polochons en culottes !
Voilà, nos soirées filles, c’est exactement comme les films érotiques de M6 qui me manquent tant.
On met du parfum comme dans les pubs.
On prend des douches orgasmiques.
Oh non, j’ai fait tomber ma savonnette dans ma culotte, tu peux venir la chercher ?
Oh j’ai mal aux seins, tu peux me les masser ?
En fait, en vrai, voilà, non.
Pendant nos soirées filles, on s’échange nos Tampax.
Parce que nous les femmes, saigner, çà nous rapproche. 



vendredi 6 novembre 2009

Sale con

(L'auteure précise que toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé n'est que coincidence, ceci est une fiction et ne reflète en rien ses opinions -sauf sur les dauphins, c'est quand même vrai que c'est des bizarres bêtes...)

Le développement durable?
Mais j'en ai rien à foutre du développement durable.
Surtout parce que j'aime pas les dauphins.
Ils ont des têtes de cons ces bestiaux, je les sens pas, c'est des pervers, à se marrer tout le temps...
Et perso, j'ai jamais croisé d'ours polaire.
Alors, s'ils disparaissent, çà me fait ni chaud ni froid.
Je trie pas mes déchets, çà me soûle, j'ai pas le temps pour çà.
D'ailleurs, mes ordures, je les jette juste dans la rue.
Je mets mon radiateur à bloc, et je laisse mes lumières allumées tout le temps.
C'est vrai que çà me coûte un peu en électricité, mais bon, je m'en branle, du fric, j'en ai plein.
Les hippies, ils peuvent bien aller se faire foutre.
C'est une légende urbaine le réchauffement climatique, cet été, au bord du Lac Léman, je me caillais.
Je conduis un 4x4 en ville, parce que je trouve que c'est vraiment trop classe, un gros 4x4, çà en jette.
Je porte que des vêtements fabriqués par des petits chinois et en poil de bébé animal -mon kif, c'est le bebe phoque.
J'ai du style, çà ouais.
Je veille à ne m'acheter que des diam's du Sierra Leone, çà me rend content que ce soit un petit noir qui soit mort pour mon bijou.
Quand j'ai vu Bambi pour la première fois, çà m'a fait marrer que sa mère se fasse dégommer comme çà par le chasseur.
La conne, fallait courir plus vite.
Je suis le genre de mec qui laisse les chiottes plus sales qu'elles l'étaient avant son passage.
Parce que je m'en branle.
Oh je vous vois venir, hein, vous allez me dire que je suis aigri.
C'est ce qu'elle m'a dit ma femme, quand elle s'est barrée.
Je lui ai collé une claque de trop je crois.
Elle chouinait tout le temps, aussi, celle-là.
Bam, tiens, tu l'as pas volé bougresse.
Je m'en fous, je la trompais, haha.
Peine à jouir, comme il dit mon pote.
Toujours un pet de travers, les truies.
Il a les mots justes, mon pote Fabien, quand même.
C'est mon seul pote, parce que bon, c'est vrai que j'aime pas trop les gens.
Je leur fait pas confiance, ils essaient tous de te niquer un jour où l'autre, y a qu'à voir, ma femme, elle s'est barrée.
Pff.
M'en fous, j'en trouverais une autre, comme y dit, Fabien, y a qu'à se baisser pour les ramasser les gonzesses.
Et puis j'ai du pognon, alors je m"en branle, c'est çà qu'elles aiment, les morues.
C'est parce que je bosse dans le showbiz.
Elle me regardent avec leurs yeux de merlans frits, prêtes à tout dès qu'elles apprennent ce que je fais.
Ben ouais, je vends du rêve, moi, je suis pas n'importe qui.
Ah ouais, pardon, je m'égare du sujet.
Le développelent durable, j'en ai rien à carrer.