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mercredi 13 mars 2013

Un chemin de 1000 lieues finit par un pas.

Cher lecteur, chère lectrice.

On dirait bien que je n'ai plus grand chose à te raconter ici.
Je pourrais me répandre ici sur la grande évolution, le chemin parcouru, les histoires racontées...
Il m'apparaît qu'il est temps de conclure ce blog (comme me le signalais une fidèle lectrice récemment,  en m'engueulant doucement parce que je n'avais pas posté depuis janvier).
J'ai du me rendre à l'évidence, voilà, c'est fini, c'est le début d'autre chose ailleurs, déjà -déjà?
(C'est bien la première fois fois que j'assiste à la conclusion d'un blog par ailleurs, alors pardonne-moi, lectorat, si je suis maladroite, je compose avec toi, je bidouille, je fignole un "bye-bye" comme faire se peut, mais je sais qu'on se retrouvera sous d'autres auspices, dans d'autres endroits...)
Bref.
Je dirai cela en conclusion:

Lorsque j'ai commencé la rédaction de ces billets, j'ignorais qu'il y aurait une fin.
Mais la voilà qui se profile, cette fin.
La fin, ce n'est pas grand chose de plus qu'un pas vers un autre nouveau, un petit début qui lui aussi s'achèvera.
C'est ainsi que j'achève ce long pas, cette ballade, dont j'avais trouvé le titre en cours d'écriture de scénario lorsque je vivais à NYC. "Une autre fille toute nue". Je me suis tissé des fringues à chaque fois que j'ai écris un mot ici. Et puis, alors, de fil en aiguille, de mot en ponctuation... Voilà que ce blog est fini.
Je vais en apposer, en coller en mettre encore ensemble, des mots, mais plus ici. Ca c'est fait, comme ils disent (je ne sais pas qui "ils" sont, mais qui sait, qui sait?)
J'ai pris du plaisir à raconter ces brèves histoires, et toi à me lire, je l'espère, et puis si je t'ai énervé aussi en fait çà je m'en fous, j'ai écouté de ma musique très fort, dit un nombre incroyable d'inepties, créé des libellés, des titres, des anecdotes cons, j'ai ri, oh, ce que j'ai ri, j'ai pleuré, et puis j'ai fumé un sacré nombre de paquets de clopes: j'ai écrit ce blog comme je vis ma vie, en riant franchement.
Je me suis mise à écrire ce blog comme pour survivre, à un moment de ma vie, quand plus rien ne m'inspirait: je croyais être creuse et plus en vie et puis en fait j'ai compris que la vie c'est jusqu'à ce qu'on meurt et que n'étant pas morte, je pouvais alors continuer à bidouiller, et j'ai pioché en moi, et en écrivant ces parfois absurdes billets, j'ai réalisé comme  j'avais encore plein d'histoire à raconter.
D'après ce que j'entends, les histoires ont une fin pour la plupart.
Alors, bon: au revoir lectorat, au revoir toi, on se reverra ailleurs.

Je finis donc ce blog comme il a commencé, par un pas, vers la fin.

LA.
FIN.
(et de fait, le début d'autre chose..)

jeudi 1 novembre 2012

If you're going to try, go all the way...


Je suis tombée récemment sur ces mots de Charles Bukowski, que je vous traduis ci-dessous:


If you're going to try, go all the way. Otherwise, don't even start. This could mean losing girlfriends, wives, relatives and maybe even your mind. It could mean not eating for three or four days. It could mean freezing on a park bench. It could mean jail. It could mean derision. It could mean mockery--isolation. Isolation is the gift. All the others are a test of your endurance, of how much you really want to do it. And, you'll do it, despite rejection and the worst odds. And it will be better than anything else you can imagine. If you're going to try, go all the way. There is no other feeling like that. You will be alone with the gods, and the nights will flame with fire. You will ride life straight to perfect laughter. It's the only good fight there is.” Charles Bukowski, Factotum

« Si tu dois essayer, va jusqu'au bout. Le cas échéant, ne commence même pas. Ca peut signifier que tu perdras tes copines, femmes, proches et peut-être même ta tête. Ca peut aussi signifier que tu ne vas pas manger pendant trois ou quatre jours. Ca peut signifier que tu vas te geler sur un banc. Ca peut signifier la prison. Ca peut signifier la dérision. Ca peut signifier la moquerie – l'isolation. L'isolation c'est le cadeau. Tous les autres, ce sont des tests d'endurance, d'à quel point tu veux vraiment le faire. Et, tu le feras, en dépit des rejets et des pires improbabilités. Et ce sera mieux que tout ce que tu peux imaginer. Si tu veux essayer, va jusqu'au bout. Il n'y a pas de sensation meilleure que celle-là. Tu seras seul avec les dieux, et les nuits s'enflameront de feu. Tu chevaucheras la vie dans un parfait fou rire. C'est la seule bataille qui vaille. »Charles Bukowski, Factotum

mercredi 24 octobre 2012

R.A.B. (Rien A Battre)


La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain »1) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.*

* Source Wikipedia

J'ai envie d'ajouter à cela que les espagnols à ce sujet ont un proverbe: "Demain est le jour le plus chargé de l'année". Ils ont tout compris ces espagnols, c'est aussi eux qui disent que celui qui a le plus besoin de vacances est celui qui en revient.
Beau pays qu'est l'Espagne, qui a institutionnalisé la sieste.

mardi 2 octobre 2012

Don't stop 'til you get enough





Objectivement: C'est juste un gars avec une voix aiguë. Qui dans seul devant un écran.
Objectivement: C'est le Mozart du XXème siècle.
Objectivement: Les moeurs de ce petit bonhomme étaient aussi controversées que mystérieuses.
Objectivement: Il y a toujours plusieurs versions de la même histoire.
Objectivement: N'abandonnez pas. Jusqu'à ce que ce vous en ayez assez.

mercredi 19 septembre 2012

I Love/ I Hate


I love, I hate.

Je suis de cette génération elle-même issue de la génération du Love Power. 
Tout ce qu'on en a gardé c'est cette propension à "liker", "lover" ou bien "hater".
Ce sont des superlatifs aussi affectifs qu'idiots à mon sens.
Ils contiennent même dans leur usage l'idée un peu perverse qu'on peut entretenir une relation affective aux choses, à l'heure ou l'on désinvestit les relations aux gens...
Je ne nie pas que l'on puisse entretenir ce lien aux choses, j'entends juste ici remettre les choses à leur place de choses et défaire ce nœud un peu pervers.
La perversité consiste à confondre la partie et le tout, la perversité c'est confondre la chaussure avec la dame.
Rangeons un peu ensemble, donc.
I love, I like, I hate.
Soyons réalistes.
Pourquoi ne peut-on pas être un peu plus modérés, subtils, plus gris?
Pourquoi ne pas mettre un peu d'eau dans nos vins, dans le but d'exhausser un brin le goût du débat, pour exalter la discussion et attiser le goût de la critique constructive?
À cause des tee-shirts probablement.
C'est efficace un tee-shirt I<3nyc .="." p="p">
Mais c'est con, et pas du tout réaliste.
Je sais de quoi je parle, j'ai vécu dans la ville qui ne dort jamais.
En toute subjectivité, je suis obligée  d'admettre que j'ai aimé  modérément cette ville, lorsque je m'y sentais seule et abandonnée de tous, mais qu'en dépit de ces quelques petits défauts qui la rendent maladroite et pourtant amusante, polluée, intense, vibrante, nulle part ailleurs je ne me suis sentie vivante de la sorte.
Le résumé "I love New York" ne me semble donc pas tout à fait approprié pour qualifier la ville.
Civilisation graphique de la punchline efficace.
Tenez, un autre exemple.
Je ne suis pas une fan inconditionnelle du métro et pourtant, ce moyen de transport reste le plus rapide et le moins onéreux à Paris. 
I love, I hate.
Stupides, stupides superlatifs.
Enrichissons donc un peu nos qualificatifs.
Militons sur Facebook pour qu'un bouton "Je ne suis pas indifférent à ce que tu dis et pourtant cela me débecte" apparaisse.
Graffittons sur les murs de la ville "Je n'aime que prou la manière dont les fonctionnaires de police peuvent être brutaux et dans le  même temps je serais bien heureux de les trouver si je devais être victime d'un cambriolage".
Soit, argumenterez-vous, mais c'est plus long.
Soit, vous répondrais-je.
C'est justement cela, tout l'intérêt de nuancer ses propos. 
Cela prend du temps, de la réflexion.
Ainsi je vous laisse méditer ces propos.
Merci de m'avoir lue, j'vous kiffe, j'vous like, j'vous love .


Danny Wilde is my hero


Pourquoi je kiffe "Amicalement vôtre".

J'ai eu un emploi du temps fort chargé ces dernières semaines, et la soudaine et brutale envie de me détendre facilement m'a saisie.
Je suis alors retombée sur le coffret de la culte série "Amicalement votre", vestige de l'époque ou je bossais à M6.
Alors j'ai décidé de me la faire, histoire de rire.
Force a été de constater que j'en suis devenue fan.
Voilà pourquoi: 

Il y a toujours une demoiselle en détresse.

Aussi creuse et stupide que blonde et laquée, parfois mystérieuse, elle se fait mater copieusement par nos héros comme un petit steak par des pigeons sur un trottoir de Belleville après le marché. La révolution sexuelle vient d'avoir lieu, et les femmes ont encore un long chemin à parcourir...
On est au cœur des trente glorieuses, et celles-ci, intrépides, ignorent encore leur imminent déclin.
Nos deux héros font bien la paire: un rentier de lord et un self-made-magnat du pétrole qui s'ennuient ferme. 
On a autant envie de gifler l'homme qui deviendra James Bond, l'anglais Roger Moore, que d'aller faire la chouille avec l'espiègle americainTony Curtis.

Leur duo borderline gay est fort drôle et sa dynamique n'ennuie jamais la spectatrice enthousiaste que je suis à leur égard. 

L'un est brun, l'autre blond, ils flambent et pécho tout ce qui bouge, tout en se prenant régulièrement des vestes, ils ont de l'argent à ne plus savoir quoi en faire, et évitent systématiquement les balles des méchants à leurs trousses avec un flegme et une malice imparables.

Ça brûle à tous les épisodes.

Y verra-t-on la métaphore du pétrole qui crame insouciant et inconscient de son sursis?

Le juge Fulton, leur employeur, se fout bien de leur gueule.

Mais nos deux comparses s'en arrangent bien. Leurs vies vaines deviennent tout à coup hyper intéressantes quand ils bossent pour lui.
Ils se battent tout le temps, leurs faux coups de poings font mouche -leurs adversaires s'évanouissent à tous les coups!- et les cascadeurs avaient encore du boulot.

Le scénario est aussi cousu de fil blanc qu'un épisode de Scoubidou. Et c'est ça qu'est bon. 

C'était facile les 30 glorieuses, simple, easy, pas prise de tête. 
On entrait en discothèque ( = boite de nuit) pour 10 Francs, quand on avait plus de balles dans son revolver pour tuer les méchants, on le jetait et on en trouvait un autre, quand il n'y avait plus d'essence dans la voiture, on changeait  de voiture. Les champs Elysées avaient encore des contre-allées, pour téléphoner à l'étranger on attendait 5 heures, pour voir le résultat d'une photo, on attendait que la pellicule soit développée.

La série n'a fait qu'une saison, qui n'a bien marché qu'en France, peut être parce que gros budget oblige, on est beaucoup en Europe, et ca, ça change de Hollywood!
Par ailleurs, ce succès français s'explique surtout sûrement grâce au doublage de l'excellent Michel Roux. 
Pour les amateurs de la VO, je recommande la version française, meilleure que l'originale, aussi incroyable que ça puisse paraître.
L'histoire dit qu'il fut si bon que Tony Curtis en personne vint féliciter sa française de voix pour son boulot...

Il y a de loooooooongs passages sans rien à part des gros plans sur des visage surjouant les émotions  et les paysages qui défilent. Pas de répliquent qui fussent, uniquement une contemplation narrative. Et ça repose.

À l'heure des Glee, Breaking Bad, How I met your mother, Madmen etc, etc, etc, n'oubliez pas leur ancêtres à toutes ces séries. 
C'est un classique.
Amicalement vôtre...

samedi 28 juillet 2012

Les statuts Facebook qui me titillent, et ceux pour lesquels ma tolérance s'amenuise comme peau de chagrin...

  1.        

Vous n'êtes pas votre statut et votre statut n'est pas vous. Vous êtes dans un état passager, que vous sentez pertinent de faire connaître à vos "amis".
Comme une cravate farfelue  en forme de synthétiseur, un pantalon d'équitation orange,  une chemise à jabot ou des mocassins à glands, cependant, parfois, certains de vos états peuvent à votre insu irriter votre entourage.
Si on continuera à vous estimer, ce genre de petit délit statuesque peut , s'il est commis à répétition, entraîner votre mort sociale (pour de faux mais pour de vrai quand même un peu parce qu'on parle d'Internet, et que comme chacun sait, internet c'est pas net, on n'en connaît pas les frontières).
Notons tout de même que l'on est en droit de chérir absolument quelqu'un dans le vie et la mépriser virtuellement.
Tout le monde ne parle pas le 2.0...
Facebook est une bien étrange famille, qui contient des "amis" qui ne se refusent pas sous peine de conflit.
Donc par pitié et dans cette perspective, montrez-leur un peu de respect et ne leur faites pas saigner les yeux avec des statuts ubuesques, il y a des choses qu'il vaut mieux penser à voix basse (c'est à dire dans sa tête à soi parce que çà n'intéresse personne)... 

- Les états de santé détaillés des bébés. Comment dire çà gentiment... Moi, je ne poste pas que j'ai envie de faire un gros caca ou bien qu'aujourd'hui j'ai dessiné une jolie fleur en passant un
coup de fil.

- Les photos de vos bébés: alors, brièvement , un bébé c'est grave mignon, mais avec modération.
Vous n'êtes pas votre bébé et réciproquement.
Si votre bébé avait envie d'être sur Facebook, il se serait créé un compte. Il ne l'a pas fait? Ça alors! Peut être que c'est  juste qu'il en est incapable, et que lorsque le temps sera venu, il prendra sa décision en âme et conscience.
 Arrêtez de parler en son nom, un jour il vous en voudra possiblement beaucoup de l'avoir exhibé comme ça sans lui demander son avis.
La vraie vie, ce n'est pas la première scène du Roi Lion dans laquelle Simba se fait fièrement présenter au peuple des animaux ébahis par Rafiki sur le haut de la falaise. Cà, c'est un film inventé par les gens de Disney. La réalité, et Facebook par extension, comportent quelques petites différences avec ce que les talentueux salariés de Disney ont pu imaginer à un moment. 
Vous avez le droit d'être fier de votre progéniture et vous avez raison,  mais avec parcimonie, dignité et pudeur.
Donc les photos de bébé, à dose homéopathique , merci pour nous tous.

- Il en va de même pour votre animal de compagnie.

- Les bulletin météo. Si je veux savoir quel temps il fait, je n'ai qu'à regarder par la fenêtre. Tu sais ce truc qui ressemble à un écran d'ordinateur mais sans clavier, au travers duquel se déroule la vraie vie.

- Les statuts "militants" genre la guerre c'est mal et les dauphins c'est gentil, la paix c'est chouette, les méchants ils mordent. Souvent postés par ailleurs par des gens qui bossent pour une firme pétrolière, ou une quelconque banque.
Ok. Tu sais quoi? Si tu veux donner des leçons de citoyenneté , quitte ton job et fais un vrai taf d'intérêt général.
Arrête de faire des sermons virtuels.

- Les 13 gens qui "j'aime" quand quelqu'un poste qu'il a une maladie incurable. Je ne peux pas élaborer plus que ça sur ce sujet, pour la raison évidente que j'ai choisi dans mes valeurs de base d'aimer mon prochain.

- Les photos d'enfants qui ont un cancer, ou de petit chaton trop mignon, ou de chaussures et l'incitation à mettre "j'aime" pour leur venir en soutien. Ce "j'aime" n'est d'aucun soutien. Les gens ne sont pas des objets et vice et versa. C'est de la perversité que de confondre le tout et la partie, la chaussure et l'enfant .

- Les "participera peut-être" à un évènement auquel la personne n'a pas été conviée. C'est tout bonnement de l'incruste qui affiche publiquement qu'elle projette son larcin.

- Etc, etc, etc... Liste non exhaustive, bien entendu.

Je précise que j'ai probablement moi-même commis plus d'un statut pourri dont tout le monde se fiche. Mes lecteurs/"amis" m'en excuseront, comme je leur ai pardonné les leurs...
 A nouveau, n'oubliez pas que:

Vous n'êtes pas votre statut et votre statut n'est pas vous. Vous êtes dans un état passager, çà aussi çà passera.

Pour finir et comme je suis une fille sympa, vous pourrez dans la case "Exprimez-vous" tout là-haut vous entraîner en postant noir sur blanc des statuts à blanc :) 

dimanche 27 mai 2012

Cash.



Juste parce que çà fait zizir, que l'art demande toujours un peu un effort, et parce qu'on est dimanche soir.

Et puis aussi parce que.


Une jolie tirade dont je vous livre la trad', tirée de "Walk the Line", le biopic Johnny Cashien.

"You know exactly what I'm telling you. 
We've already heard that song. A hundred times. Just like that. Just exactly how you sing it (…)
If you was hit by a truck and you was lying out in that gutter dying, and you had time to sing one song, one song, people would remember before you're dirt, one song that would let God know what you felt about your time here on Earth, one song that would sum you up, you tellin' me that's the song that you'd sing ? (…)
Or would you sing something different? Something real? Something you felt?
Cause i'm telling' you right now, that's the kind of songs people want to hear, that's the kind of song that truly saves people.
It ain't got nothing to do with believing on God, Mr Cash, it has to do with believing in yourself."

***********************************************************************************
"Vous voyez très bien ce que je veux dire.
On a déjà entendu cette chanson. Une centaine de fois. Exactement comme çà. Tout à fait exactement de la manière dont vous la chantez (…)
Si un camion vous écrasait et que vous étiez en train de crever dans le fossé, et que vous aviez le temps de chanter une chanson, une chanson, dont les gens se souviendraient avant que vous ne redeviendiez poussière, une chanson, qui ferait savoir à Dieu comment vous vous êtes senti sur Terre, une chanson qui vous résumerait, vous me dites que c'est cette chanson que vous chanteriez?
Ou bien vous chanteriez quelque chose de différent? Quelque chose de vrai? Quelque chose que vous avez ressenti?
Parce que je vous le dis maintenant, Mr Cash, çà n'a rien avoir avec la foi en Dieu. Ca a à voir avec la foi en vous."

mardi 20 mars 2012

...

"Si ce que tu as à dire est moins important que le silence, alors tais-toi. "Le Coran.

vendredi 3 février 2012

J'suis toute nue


(Strip tease/Grand froid)

- 7 Degrés Celsius

Une culotte, un soutien gorge, un débardeur, un tee-shirt à manches courtes, un tee-shirt à manches longues, un collant, un legging, un autre legging, des chaussettes, un pantalon, des chaussures fourrées, une doudoune, un bonnet, une écharpe, des gants.

Oui, mais en dessous de tout çà, J'SUiS TOUTE NUE! (Normal que j'ai froid...) 

lundi 23 janvier 2012

7 jours


Lundi. Prendre de la hauteur ("These boots are made for walkin'")...



Mardi. Banco! / Rien ne va plus.



Mercredi. Faire un festin improbable / La grande bouffe.


Jeudi. Faire un truc de ses dix doigts.


Vendredi. Envoyer un baiser. Kisskiss bangbang.


Samedi. Se recueillir.


Dimanche. Bonne année du dragoN.


dimanche 11 décembre 2011

Un grain d'atome de rayon de soleil.


En 1990, le vaisseau spatial Voyager 1 prend un cliché de la planète Terre lorsqu'il quitte le système solaire, à environ 4 milliards de kilomètres de notre belle planète.
La photo est ci-desssus, oui, oui, ce micro point blanc, au-dessus de la flèche qui dit que vous êtes là, ce petit point blanc, c'est bien nous.
Carl Sagan dira de ce cliché la chose suivante:

"Regardez ce point à nouveau. C'est là. C'est la maison. C'est nous. Dessus, tous les gens que vous avez aimé, tous les gens que vous connaissez, tous les gens dont vous avez entendu parler. Chaque être humain qui a été y a vécu sa vie. L'ensemble de nos joies et souffrances, des milliers de religions confiantes, idéologies et doctrines économiques, chaque chasseur et foreur, chaque héros et lâche, chaque créateur et destructeur de civilisation, chaque roi et chaque manant, chaque jeune couple amoureux, chaque mère et père, enfant prometteur, inventeur ou explorateur, enseignant moralisateur, chaque politicien corrompu, chaque "superstar", chaque "leader suprême", chaque saint et pêcheur de l'histoire notre espèce a vécu là - sur un grain d'atome de rayon de soleil. " 

jeudi 10 novembre 2011

Un rap économique


Novembre apporte son lot de joies diverses, et en ce qui me concerne la révision des partiels.
Pour me divertir un brin, voilà un rap économique, spéciale cacedédie à Chritophe Rameaux, mon prof de macr-éco, wesh wesh yo...

Attention s'il vous plaît attention.
Un peu d'économie maintenant!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non!
Keynes a des putains de bonnes solutions!
Une anti contre révolution Fiscale:
On arrête cette hérésie neo-libérale 
Des annees 80!
C'est juste vain 
De miser sur l'augmentation
Des impôts des couches populaires
Au profit des plus hauts salaires.
Il faut qu'On cesse de casser la classe
moyenne à coup de taxes!
C'est injuste, en amont les plus riches 
Bénéficient des niches!
Fuck cette contre révolution Fiscale, 
Dégage, Remballe!
L'état a besoin de recette?
Oubliés Reagan et Margaret! 
Juste payez vis impôts!
Ouais ouais vous les gros!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non ! 
Keynes a des putains betes de solutions!
Liberal! Barre de ton programme tes politiques d'austérité:
Mais la consommation,  c'est pas comme ça que tu vas la relancer!
N'ai pas Peur de t'endetter
Auprès d'une banque que tu aras préalablement nationalisée,
C'est l'investissement qui lance la production
C'est ça qui créée la relance
Cher président de la France 
C'est la crise?mais non, mais non, mais Non!
 Keynes a des putains de bombes de solutions!
Libre échange mais vous êtes zinzin?
Le marche est international 
à la défaveur du producteur local?
Mais c'est juste pas très malin!
On n'applique aucune réglementation 
Sur les tarifs, et ça c'est de la dérégulation !
Ça n'a aucun sens, fixe un prix minimum,
Encourage l'entraide entre les hommes!
Et enfin, la libéralisation de la finance
Ce n'est pas une putain de chance,
Ça encourage, disent ces idiots de libéraux L'initiative privée? 
Donc l'état au lieu de s'endetter auprès de banques régulières va taper à la porte d'obscurs fonds Privés?
Ceux la même qui ont généré le chaos des subprimes?
Ceux la même qui nous font régresser à l'époque d'Au bonheur des dames?
Ces fonds Dirigés par les éminences grises qui spéculent?
Qui font leur profit au détriment du petit salarié qu'elles en.ulent?
Qui n'ont jamais dégagé autant de profit 
sans augmenter les salaires en contrepartie?
Le marche ne se régule pas tout seul!
Les Libéraux ils veulent
Nous faire croire qu'on y peut rien,
Que demain la bourse ira bien!
Mais de toute évidence c'est une catastrophe systémique
Ce stupide système nous .ique!
Il engendre du chômage de masse, 
Hey Adam Smith! Ta main invisible est une légende urbaine!
La réalité c'est des crises à répétition,  Des politiques libérales vaines !
l'Europe doit sortir de cette idée quelle n'a pas droit à un endettement supérieur à 60%
Qu'On m'éclate ce taux arbitraire qui n'a pas de sens
et qui a été aléatoirement et de manière stricte
Valide Par le traité de Maastricht 
C'est la crise? Mais oui, mais oui mais Oui!
À cause de ces quatre fichus leviers neo libéraux tout pourris!
Austérité salariale
Contre révolution fiscale
Libre échange
Dérégulation de la finance, faut que ça change!
Keynes a la solution!
L'investissement encourage la production!
L'endettement galvanise la consommation
L'impôt génère des recettes pour l'état 
La régulation encourage l'equite entre toi et moi!
L'état doit réguler et séparer banques d'affaires et d'investissement 
Cesser de disséminer sa dette aux quatres coins du monde
Comme le ferait une stupide blonde!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non! 
Keynes a un million de bonnes solutions! 

mardi 1 novembre 2011

Un peu de poésie...

"Nous voulons explorer la bonté, contrée énorme où tout se tait." Guillaume Appolinaire

jeudi 13 octobre 2011

Bye bye Steve

Tout a été dit dans tous les sens, mais voici encore quelques paroles sages du phoenix le plus créatif de sa génération:

"When I was 17, I read a quote that went something like: "If you live each day as if it was your last, someday you'll most certainly be right." It made an impression on me, and since then, for the past 33 years, I have looked in the mirror every morning and asked myself: "If today were the last day of my life, would I want to do what I am about to do today?" And whenever the answer has been "No" for too many days in a row, I know I need to change something.
Remembering that I'll be dead soon is the most important tool I've ever encountered to help me make the big choices in life. Because almost everything -- all external expectations, all pride, all fear of embarrassment or failure - these things just fall away in the face of death, leaving only what is truly important. Remembering that you are going to die is the best way I know to avoid the trap of thinking you have something to lose. You are already naked. There is no reason not to follow your heart."

Steve Jobs 

mardi 27 septembre 2011

Proverbe canadien

"Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console."

jeudi 22 septembre 2011

Clown


"C'est difficile de vivre avec un nez rouge au milieu du visage". Anne Michaud (spéciale dédicace Mama...)

lundi 19 septembre 2011

Une minute de vie


( Vu sur la devanture de la laverie où Arnito a déposé TOUT son linge à la veille d'un grand voyage): 

"Pour des raisons de force majeure, nous devons fermer et nous ré-ouvrirons demain matin à 9 heures."


Bon, bon, bon.

Le terme de rentrée n'a jamais eu autant de sens pour moi (ben oui, c'est encore de moi que je vais parler dans MON blog...)

Par rentrée, on entend qu'on est sorti, en amont, non?
Je suis sortie de la vie depuis deux mois et demie et cette rentrée, donc cette retirée, enfin ce retour en somme, me violentent un peu, je suis bien obligée de l'admettre.

Tous les matins ou presque, depuis que j'ai arrêté de prendre l'avion, tous ces instants qui s'addtionnent, récemment,  j'ai envie d'être partout sauf là ou je suis.

J'ai bien fait de me le faire ce tatouage sur mon poignet, pour ne pas oublier, que le bonheur c'est maintenant.

Etre avec moi tout en ayant conscience que, notamment:

Je n'avais plu regardé le ciel seule en rêvassant depuis près d'un mois.
Je n'ai pas donné le meilleur de moi à ce garçon.
Je n'ai pas été suffisamment été attentive en cours de sociologie politique.
Je ne me suis plus du tout investie dans mon bénévolat Croix Rouge.
Je n'ai même pas commencé à apprendre la guitare.
Je n'ai toujours pas essayé l'escalade.
Je ne me suis pas inscrite à ce cours de gym suédoise.
Je suis un peu ailleurs, et je contemple un peu tristement, ces moments que j'ai ratés successivement, et je suis ailleurs, et je regrette un peu de ne plus pouvoir saisir ces moments passés.
Ce ne sont pas des temps morts, pourtant, ils ont bel et bien été vécu, mais vécu, en vérité à moitié.

Une.
Minute.
De .
Vie.

Qui ne se rattrape plus jamais.

Un temps passé, un temps perdu.

Le temps de le dire, et la minute s'est envolée...

La question qui m'obsédait quand je vivais à New York et que je passais mon temps à aller et venir, entre Paris et la Grosse Pomme, c'était:

" Mais ou va le décalage horaire?"
Ou va le temps perdu?

Le temps qu'il fait, et qui passe, et qu'on perd, le temps qui courre, le temps qu'on tue, le temps qu'on aura, on a toute la vie.

On l'a, toute la vie, mais on en fait quoi? On la passe ou on la vit?

Quand j'ai pris l'avion entre Washington et Houston, cet été, mon voisin de gauche a contemplé mon tatouage, et m'a dit que c'était une jolie phrase, mais qu'il fallait préciser que le bonheur de maintenant ne devrait pas empêcher le bonheur de demain.
J'ai rétorqué en riant que mon bras était bien trop petit pour tatouer tout çà.

Cet homme avait raison.

Je ne suis pas amère, mais je peux le reconnaître, j'ai eu tort parfois, de ne pas être là.
De nefaire que passer ces minutes quand j'aurais voulu les vivre.

Ce temps passé, en outre je l'ai aussi quand même un peu saisi, un peu occupé.

J'ai fait un millier de trucs biens aussi, discrètement, en cette rentrée.

J'ai enfin pris le temps de prendre le temps, j'ai annulé, ralenti, entendu, je suis partie voir, j'ai appris, débattu, j'ai essayé, vraiment, vu mes limites, argumenté, j'ai eu tort, j'ai jeté des sorts, je me suis servie de nouveau, encore, j'ai attendu, j'ai plu, je n'ai pas pu, j'ai reçu, j'ai bu, j'ai cuisiné, j'ai goûté, j'ai écouté, j'ai répondu, j'ai attendu, j'ai vu, été paresseuse, me suis remis doucement lentement à la lecture, j'ai contemplé, essayé de rattraper, pas réussi, j'ai dansé, j'ai failli tomber et puis je me suis ressaisie, j'ai hésité, j'ai fait le point, j'ai tenté de recommencé ce qui n'avait même pas débuté, j'ai retenu, j'ai lâché, j'ai perdu, je suis retourné, j'ai visité, j'ai rédigé, j'ai...

Pff...
Pff...
Pff...

Mon amie Cécile me faisait remarquer que j'ai vu un hypnotiseur, et ri en voyant des flamands roses.
J'ajoute que j'ai fait du toboggan et que j'ai gagné des Olympiades.

J'ai donc finalement additionné les minutes sans m'en rendre compte, je les ai vécues, additionnées, j'ignore un peu ce qu'il s'est passé.

Je ne sais pas, probablement... Une succession de minutes.

Une minute de vie.

mercredi 24 août 2011

Nada mas.



Nada mas.

AU Mexique, On emploie "nada mas" à toutes les sauces, dans toutes les phrases.

"Rien de plus".

Attention, çà n'a rien à voir avec "mas que nada" ("mieux que rien"). 
Trop brésilien.
Non, les mexicains sont des gens tranquilles.
Ils  ne disent rien de plus que "nada mas".

"Nada mas", ce n'est pas non plus comme " se pasa nada" ("il ne se passe rien").
-"Se pasa nada", phrase qu'un conducteur de petite barque qui longeait une lagune du Pacifique, en  plein coeur du mois d'Août, barque chargée de 17 passagers et de moi-même, barque menaçant de couler, et conducteur nous répétant avec un grand sourire serein et blanc: 
- "Se pasa nada, todo bien, gué!" (IL ne se passe rien, tout va bien mec").  

Le mexicain n'a pas un tempérament de  nerveux (sauf lorsqu'il assiste à un match de "Lucha Libre", le catch local qui se joue avec une cagoule à paillettes.)
Le Mexique m'a sidérée et plu.
En fait, pour être plus précise, ce long été, ces vacances oh combien méritées, cet été entier, de voyages dans tous les sens a été, de l'Europe de l'est à la pointe ouest de l'Amérique latine, de Lamotte Beuvron à Paris 15ème, cet été a été riche, surprenant, et, oooh, plaisant est un euphémisme.

Nada mas.

J'ai fait un grand tour du coté sauvage, j'étais passagère et de passage partout.
J'ai prononcé  et entendu des phrases que je n'aurai jamais cru m'entendre dire, comme par exemple:

- Cool, il y a du sel. Ouaiiiis, il y a du sel au dîner, c'est chanmé!!!

Mais aussi:

- Attends, je vomis par-dessus mon guidon de vélo et je te suis, t'inquiète. 

Ou encore:

- Les toilettes se trouvent entre la chèvre et le palmier.

Ou enfin:

- Je  ne m'épile pas dans le but de véhiculer une image conforme aux clichés sur la française à l'étranger. 

Je me suis retrouvée à traduire les propos condescendants d'une hôtesse de l'air américaine à un homme mexicain, dans un coucou qui se faisait secouer dans les airs entre Houston et Mexico.
On m'a servi une bière dans une taverne à Prague (sans que je la commande, mais c'était l'usage: bière ou bière) dans laquelle le tôlier portait un tablier de cuir d'une épaisseur de 10 cm environ.
A Berlin, j'ai lu les lignes de la main à un barman excentrique pendant que mes camarades fêtaient les 33 ans de Bédi chérie en buvant de l'absinthe. A 7h du matin.
Je me suis coupé les cheveux à Puerto Escondido avec mes ciseaux de couteau suisse: je voulais ressembler à Uma Pulp Fiction Thurman, j'ai plutôt terminé en Moogli...
A certains moments, les tempêtes électriques dans le ciel de Guanajuato nous faisaient penser que Dieu avait peut-être gommé le ciel, comme barbé par sa création.
Et puis le coucher de soleil sur la petite plage de Chacawa a bien failli me faire croire que finalement Dieu avait décidé de jouer au pyromane aérien.
J'ai pris un train entre l'Allemagne et la république tchèque nommé Phoenix.
J'ai changé d'opinion sur les australiens (quand ils ont de la crème à la cortisone et qu'une camarade fait une allergie mystérieuses, l'australien peut en fait s'avérer tout à fait avenant).
J'ai rencontré mon parrain dont le prénom signifie "printemps" en japonais. Il est contraint de surveiller son alimentation en raison d'un léger diabète, mais il sait préparer un des meilleurs mojitos, qu'on a dégusté ensemble, devant un match de foot opposant la Colombie au Mexique; le Mexique a gagné, assurément. Mon parrain possède aussi une Porsche, qu'il ne sort que de temps en temps et dans laquelle il m'a emmenée au zoo. 
Mon parrain est un homme qui sait vivre bien.
J'ai aussi découvert qu'il existait une taxe propre aux aéroports mexicains adressées au personnes qui voyagent avec une guitare électrique. Fort heureusement, je n'ai pas dû m'en affranchir parce que mon petit camarade a eu le bon goût de m'offrir une petite guitare acoustique pour mon anniversaire. Ne me reste qu'à apprendre à en jouer.

Rien de plus, nada mas, donc, qu'une succession riche de bons moments improbables, de cools rencontres, de longs instants biens. 

La vie, en somme.

Nada mas.

Tout ce que je souhaite, en cette rentrée, c'est donc que la vie suive son merveilleux cours, comme elle l'a fait tout cet été.

Rien de plus...