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mercredi 13 mars 2013

Un chemin de 1000 lieues finit par un pas.

Cher lecteur, chère lectrice.

On dirait bien que je n'ai plus grand chose à te raconter ici.
Je pourrais me répandre ici sur la grande évolution, le chemin parcouru, les histoires racontées...
Il m'apparaît qu'il est temps de conclure ce blog (comme me le signalais une fidèle lectrice récemment,  en m'engueulant doucement parce que je n'avais pas posté depuis janvier).
J'ai du me rendre à l'évidence, voilà, c'est fini, c'est le début d'autre chose ailleurs, déjà -déjà?
(C'est bien la première fois fois que j'assiste à la conclusion d'un blog par ailleurs, alors pardonne-moi, lectorat, si je suis maladroite, je compose avec toi, je bidouille, je fignole un "bye-bye" comme faire se peut, mais je sais qu'on se retrouvera sous d'autres auspices, dans d'autres endroits...)
Bref.
Je dirai cela en conclusion:

Lorsque j'ai commencé la rédaction de ces billets, j'ignorais qu'il y aurait une fin.
Mais la voilà qui se profile, cette fin.
La fin, ce n'est pas grand chose de plus qu'un pas vers un autre nouveau, un petit début qui lui aussi s'achèvera.
C'est ainsi que j'achève ce long pas, cette ballade, dont j'avais trouvé le titre en cours d'écriture de scénario lorsque je vivais à NYC. "Une autre fille toute nue". Je me suis tissé des fringues à chaque fois que j'ai écris un mot ici. Et puis, alors, de fil en aiguille, de mot en ponctuation... Voilà que ce blog est fini.
Je vais en apposer, en coller en mettre encore ensemble, des mots, mais plus ici. Ca c'est fait, comme ils disent (je ne sais pas qui "ils" sont, mais qui sait, qui sait?)
J'ai pris du plaisir à raconter ces brèves histoires, et toi à me lire, je l'espère, et puis si je t'ai énervé aussi en fait çà je m'en fous, j'ai écouté de ma musique très fort, dit un nombre incroyable d'inepties, créé des libellés, des titres, des anecdotes cons, j'ai ri, oh, ce que j'ai ri, j'ai pleuré, et puis j'ai fumé un sacré nombre de paquets de clopes: j'ai écrit ce blog comme je vis ma vie, en riant franchement.
Je me suis mise à écrire ce blog comme pour survivre, à un moment de ma vie, quand plus rien ne m'inspirait: je croyais être creuse et plus en vie et puis en fait j'ai compris que la vie c'est jusqu'à ce qu'on meurt et que n'étant pas morte, je pouvais alors continuer à bidouiller, et j'ai pioché en moi, et en écrivant ces parfois absurdes billets, j'ai réalisé comme  j'avais encore plein d'histoire à raconter.
D'après ce que j'entends, les histoires ont une fin pour la plupart.
Alors, bon: au revoir lectorat, au revoir toi, on se reverra ailleurs.

Je finis donc ce blog comme il a commencé, par un pas, vers la fin.

LA.
FIN.
(et de fait, le début d'autre chose..)

jeudi 10 janvier 2013

2013



Comme NTM l'a dit mille fois mieux que moi "on est encore là".
Les mayas ont menti et nous revoilà - déjà à ce moment de l'année.
A tous, à chacun, une année 2013 à la bien, tranquille, à l'aise.

jeudi 6 décembre 2012

Les 3 Ultimes Questions.



  • - Pourquoi les gens courent-ils après le métro qui part, pourquoi les gens se battent-ils contre ses portes qui se ferment comme si c'était le dernier métro du monde?
    Chers les gens, il y a toujours un métro après celui qui vient de partir.

    - Pourquoi laisse-t-on des stupides bicuits au Père Noel? Si çà se trouve, il aimerait bien un bon vieux Whisky 8 ans d'âge, çà le réchaufferait pendant sa tournée...

    - Pourquoi met-on une vie à réaliser qu'à la fin on meurt?

mercredi 7 novembre 2012

Carnet de bord d'une secouriste (en 9 étapes et en vrac)




1)

On apprend les gestes.
À faire un bilan.
Les antécédents. 
En formation, on dit que c'est comme une enquête.
Il y a deux jours, j'ai chanté l'internationale à un type qui pleurait, riait, et lisait en même temps. 
Un type  de mon âge qui s'était allongé au milieu de la rue en voulant probablement mourir un peu, juste avant qu'on le récupère.
Deux heures avant, je chantais " Une souris verte" à un petit garçon de 3 ans qui présentait une hyperthermie convulsive.
Ça veut dire de la fièvre et des tremblements.
Moi aussi, avant, je parlais normalement.
Et puis je suis devenue secouriste.

2)

Au salon Baby, j'initie des parents captivés aux gestes de secours à destination des nourrissons et des jeunes enfants.
Je leur dis qu'il existe des gestes et des protocoles, mais surtout que ce sont eux, les parents, qui savent mieux que quiconque comment s'occuper de leur enfant, parce que ce sont eux, les parents, et qu'ils peuvent faire confiance à leur instinct, parce qu'ils connaissent mieux leur enfant que quiconque.
Les maladies et les malaises, ils sont pour de vrai.
Les causes, la plupart du temps, elles viennent de la tête et des émotions pas accompagnées.
Il y a toujours des surprises pendant les initiations.
Aujourd'hui par exemple, j'ai initié des enfants de 4 à 8 ans au massage cardiaque sur un nourrisson.
L'un d'eux, très éveillé, m'a dit que sa maîtresse lui avait expliqué que l'arrêt de la respiration entraînait l'arrêt cardiaque.
J'ai acquiescé en ajoutant que c'était  parce que le cerveau et  le poumon avaient besoin l'un de l'autre, et que quand l'un cafouille, l'autre part en nouille.
Ce gosse a effectué le massage mieux que certains adultes. 

3)

Au stade de France, on couvre le match France/Angleterre et tous les secouristes sont très beaux.
Beaucoup de couples se forment au sein de la Croix Rouge.
J'avais pour règle de ne pas pécho à la Croix Rouge.
J'ai dérogé à cette règle une fois.
Au bout de peu de temps, on a réalisé qu'on n'était pas un "match".
On a rompu fort courtoisement.
Je pense que les gens se pécho à la Croix Rouge parce qu'ils partagent cette valeur humaine très forte. 
Le savoir-être des équipiers Crf est tout de même assez agréable, surprenant.
Et puis leur uniforme... 
On n'est plus vraiment nous avec cet uniforme.
On est nous en mieux, en somme.

4)

Je couvre un match de football organisé par une association antillaise du quartier.
L'implication de tous ses membres pour que les petits puissent jouer au foot permet aussi d'animer un peu le lien des gens entre eux.
C'est aussi une rencontre humaine immense, finalement, la Croix Rouge.

5)

Marathon de Paris, énorme dispositif mobilisant 300 secouristes.
Je prends confiance dans les gestes, les bilans, et dans le même temps je doute tant.
J'ai des secouristes sous ma responsabilité (je suis PSE2). 
Et quand je ne sais pas, je demande un relai.
Aujourd'hui une des victimes dont j'étais en charge ma fait la bise en partant.
Un autre ma demandé en mariage.
J'ai aussi réquisitionné deux kinésitherapeutes à la tente de massage pour m'aider à dégager une victime vers la tente Croix Rouge: s'adapter...
J'ai fait deux brancardages maladroits, mais tout le monde qui est passé entre mes mains est vivant, en tout cas l'était quand on s'est quittés.
Je ne sais pas ce qu'ils deviendront ces gens, mais j'ai vraiment, vraiment fait ce petit chemin chaotique avec eux, alors qu'ils ont survécu au probablement pire jour de leur vie.
Eux, en tous cas, ils sont souvent avec moi.
Parce que c'est rarement le cas dans la vraie vie, mais quand on fait du secours, il y a des gestes, des protocoles, une équipe qui font que la situation est "gérable".

6)

La quête, les vents, les sommes improbables, le s'insulter et le bien s'aimer.
Les folles surprises qui ne valent que peu et aussi tellement , tant, si, beaucoup.
On va bien.
Nous sommes ce battement de cœur, toujours la, pour toi, inconnu.
Tu n'as pas 1€ pour la Croix Rouge?
Pas grave, quand tu passeras dans mon camion, je serai au poste...

7)

On fait des blagues en poste.
- Mon collègue: Je vais au lion d'or. Au lit on dort.
- Moi: Tu devrais l'envoyer aux Grosses Têtes.
- Mon collègue (en prenant ma température): Tu te rappelles ce qui s'est passé?
- Moi: Quoi?
- Mon collègue: Ha, ça a marché on t'a effacé la mémoire.
- Moi: C'est quoi qui est gros et jaune? (avec une grosse voix): un PIoUPIOU.
On rit bêtement en se moquant des bobos qui matent la nuit photographique aux buttes Chaumont.
Une douce garde blanche, çà me convient aussi, çà signifie qu'on a pas à intervenir et que tout le monde va bien.

8) 

Maraude. Un an et demie depuis la dernière. Toujours démunissant.
Caca boum.
Le sens de l'humour, bizarre et déconcertant des gars qui dorment dehors.
Pff.

9)

Je réalise après ces 4 ans que je n'ai plus le temps pour la Croix Rouge.
Peut-être parce que par ailleurs , cela fait 4 ans que j'enseigne le massage de cœur pour tenter de faire repartir le mien.
Mon cœur bat pour ce que je fais.
Pour une cause, pour un homme, pas tout à fait, encore, mais à coup sûr, depuis que je suis à la Croix Rouge, mon cœur ne fibrille plus.
En attendant, là, immédiatement, je n'ai plus le temps pour la Croix Rouge.
J'y reviendrai, j'y reviendrai, tout ce que çà m'apprend, c'est trop important...

jeudi 1 novembre 2012

Western d'yeux (ballade matinale)



Je lutte contre mes yeux qui luttent pour rester ouverts depuis 7h07 ce matin, .
Heure à laquelle mon réveil m'a brutalisée comme tous les matins depuis le 1er septembre.
Date à laquelle j'ai eu le privilège de dormir une nuit complète pour la dernière fois.
Allez, allez.
Allez.
Les yeux encore fermés, je presse mon café.
C'est pas rien un café pressé, c'est une litote en soi.
La bouilloire ronronne.
Une cuillère de ma petite drogue légale, qui imminament, accélèrera le battement de mon cœur.
4 minutes.
Le temps d'une vie le matin.
Presse.
Mon café.
Mais pourquoi je m'inflige cette vie là.
Je ne mets pas de point d'interrogation à cette question réthorique, c'est un fait exprès, bon pour faire ce que de droit.
Je suis debout.
Enfin, je crois.
Petit rituel du matin, comme un haka de rugbyman, je me dis bonjour dans le miroir.
C'est bon.
C'est bien moi.
Enfin, je crois.
Propulsion dans le couloir de Châtelet.
Que c'est brutal et beau aussi, parfois, Paris, le matin.
Je flotte, comme elle, je ne coule pas (encore) cool.
Trop tard pour venir en bus et attraper une de ces plus belles vues du monde: celle du pont qui relie la rive gauche à la rive droite, et ce ciel, ce ciel, ce ciel à perte de vue.
Une peinture de William Turner, ce ciel matinal dans le 38.
Mais il est trop tard pour la beauté ce matin.
Trop tard pour le bus alors je me rabats sur la ligne 4.
4, au Japon, veut aussi dire mort.
Quatre.
Un pompier de Paris m'a un jour dit que c'est la ligne de prédilection des suicidés.
Ma petite mort matinale, ce 4 qui me poursuit.
Incroyable que je survive à chaque matin.
La 11 est liée par la 4 via un tube Technicolor ringard.
Il fait 1000km ce couloir qui connecte la 11 à la 4.
Quatre.
Je suis dedans.
Ce changement et la ruche à gens qui courent pendant la correspondance.
Dans les ruches on produit du miel.
Dans le métro on produit des insultes, parfois des sourires de connivence un peu hasardeux.
Changement.
Transit.
Attente.
Correspondance.
Ils sont toujours justes, les mots du transport et du voyage, parce qu'ils parlent de notre trajectoire lente et inassurée, tâtonnante, vers l'inéluctable arrivée.
L'arrivée est toujours sûre et certaine d'elle-même.
Elle est là, elle ne fait qu'une chose, l'arrivée, elle t'attend, c'est tout.
Comme dans la vie. 
Long couloir arc-en-ciel désuet.
Un jour, je te jure que je vais dégainer un sifflet pour faire courir les parisiens encore plus vite entre les couloirs.
Le chemin.
Sortie.
Ouf.
Je suis encore avec moi.
Le jardin de la porte d'Orléans.
Le parc et les feuilles qui déclinent en mode Tim Burton.
La rosée sur les feuilles fait briller celles-ci, tel un dégueulis de fée.
Petit haiku d'Automne.
Matthew Bellamy et sa voix de stentor fluet, et son piano dingo, et ses guitares hystériques hurlent "Survival" tel un chant galvanisant dans mes oreilles. 
Si.
Si.
Si.
Je peux.
Ce matin, ce matin, une fois de plus, je peux.
Je peux.
Je peux.
Je peux.
Je peux lutter contre mes yeux, je peux vivre, pas survivre, je peux être là, vraiment, vraiment là, pas gagner, perdre, je peux faire sans suffisament de café, je peux me mettre au premier rang et entendre, ingurgiter un cours magistral et faire le lien avec mon futur taf, je peux rester indignée mais pas aigrie, fatiguée, oui, oui, pas épuisée, donner, pas abandonner, ce matin, à nouveau, ce matin neuf, je peux échanger des idées avec mes camarades en pause et espérer un monde meilleur, je peux, je peux croire que moi je ferai une différence sur le terrain, je peux me dire que oui je peux.
Je peux me rappeler que je suis venue sans rien au monde, et que je ne partirai qu'avec de l'amour, le reste n'est qu'emprunt, le reste ne fait que passer, le reste, c'est presque rien.
Je peux me rappeler que la vie c'est là, là, là, là;  maintenant.
Pas plus tard.
En face à face.
Mano.
A.
Mano.
Alors je me mets au premier rang.
Le combat contre mes yeux paresseux se poursuit.
La ballade longue, qu'elle est épuisante parfois, je sens que je m'essouffle.
(Mes yeux me perdent.
Ils gagnent une partie lorsque le  maître  de la magistralité passe au petit b du grand un, ou bien l'inverse.
Mes yeux se closent.
Je pars loin, sur une petit lagune mexicaine qu'on appelle Chacahua. On y vit de poisson grillé et on surfe toute la journée. La question existentielle à Chacahua, c'est qu'il n'y en a pas. Ça repose la tête. Le dicton à Chacahua, c'est "Nada se pasa". C'est un local qui m'avait dit çà, les yeux remplis de sable et de Mezcal. J'ai bien aimé Chacahua.
Pourquoi je n'y retourne pas.)
Mais pourquoi, pourquoi, alors, je m'inflige cette vie-là.
Je me réveille et sursaute de me réveiller dans cet amphi clairsemé.
Mais à quoi ils rêvent les autres étudiants.
Mes yeux: un. Moi: zéro (en plus maintenant je vois flou).

À suivre (?)

mardi 2 octobre 2012

Cher le changement...

Cher le changement,
Il paraît que tu es maintenańt.
Mais moi je te vois pas.
Et pourtant, je te vois quand même aussi..
Cher changement, j'ai l'impression sur tu es une sorte de paradoxe.
Tu es là et puis, hop, tu n'es pas là.
Cher changement, Tupac disait que le changement n'était à son avis pas une mauvaise chose, "qu'il permettait à n'importe quel negro de s'extirper du ghetto". 
Changement, le temps de te dire et tu es déjà autre. 
Changement de sujet.

La raie

Coucou c'est moi la raie,
C'est moi la raie qui m'échappe des pantalons.
La raie des grosses dames qui mettent des pantalons taille basse quelles achètent trop petits parce quelles ont une vision déformée et optimiste de  leur corps flasques.
La raie des petits hommes  qui se prennent pour des caïds en portant bas leur baggy. Les idiots, ils ne savent pas qu'ils perpétuent un code qui vient de la communauté gay en prison. On y porte bas le baggy pour signifier à ses codétenus qu'on est disposé à se faire sodomiser.
C'est moi la petite raie qui dépasse du string, lui même dépassant du pantalon cheap.
C'est moi la raie du plombier poilu qui répare la tuyauterie.
C'est moi la raie, youpi!
Je suis enfin libre!!!

PS/ Pour info, en cherchant une image pour illustrer ce mignon flow potache, j'ai tapé "raie qui dépasse" sur le moteur de recherche d'images Google, et une photo de Luc Ferry appa-raie à la troisième ligne...

La preuve ici:
https://www.google.fr/search?q=raie+qui+d%C3%A9passe&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&hl=fr&tbm=isch&source=og&sa=N&tab=wi&ei=V0VrUNPIJcawhAeZ3oDIBg&biw=1280&bih=547&sei=XEVrUMaTLJS4hAeioYGwCw

mercredi 22 août 2012

Psychotomaton






Vous ne serez plus jamais belle sur un Psychotomaton:

Prière d'ouvrir grands vos yeux pour qu'on voit bien le fond de votre âme,
Prière de dégager votre front parce qu'on aime bien les consignes arbitraires - la photo de droite n'est pas homologuée, on ne voit pas les lignes qui traversent votre front et nous prouvant que vous êtes humaine,
Prière de glisser en une minute trente et en pièces de 20 cents la somme de 20€, cet appareil ne rend pas la monnaie,
Prière de dégager vos oreilles pour prouver que vous n'êtes pas Van Gogh et que vous ne vous les êtes pas sectionnées,
Prière de fermer la bouche parce que vous risqueriez de puer de la gueule même sur une photo,
Prière d'ôter vos lunettes, avant on les autorisait, mais çà c'était avant,
Si vous êtes un bébé, prière de vous assoir seul dans la cabine blanche et pas du tout anxiogène du Psychotomaton, et de respecter les consignes ci-dessus et ci-dessous, quand bien même vous ne les comprendriez pas, si vous ne les comprenez pas, vous représentez un potentiel danger pour la société,
Prière de NE PAS sourire,
Prière de cesser de respirer,
Prière de contracter votre anus après avoir vidé votre estomac par voie naturelle en passant dans les toilettes prévues à cet effet et attenantes à cette cabine de Psychotomaton,
Prière de ne penser à RIEN
Prière de faire cette identique tête de sociopathe à chaque fois que vous traverserez une frontière pour les dix années à venir, sans pour autant avoir l'air de transporter des bombes dans votre anus contracté, de la drogue dans votre estomac noué, des idées politiques dangereuses dans votre cerveau vide.
Lorsque vous serez prête pour prendre votre Psychotomaton, appuyez sur le bouton vert.

Votre photo n'est pas valide, vous me faites peur alors que je ne suis qu'une machine à tirer le portrait, merci de renouveler l'opération une ultime fois avant que je ne vous dénonce aux services des passeports et vous en interdisse l'usage jusqu'à la fin des temps.

samedi 28 juillet 2012

Les statuts Facebook qui me titillent, et ceux pour lesquels ma tolérance s'amenuise comme peau de chagrin...

  1.        

Vous n'êtes pas votre statut et votre statut n'est pas vous. Vous êtes dans un état passager, que vous sentez pertinent de faire connaître à vos "amis".
Comme une cravate farfelue  en forme de synthétiseur, un pantalon d'équitation orange,  une chemise à jabot ou des mocassins à glands, cependant, parfois, certains de vos états peuvent à votre insu irriter votre entourage.
Si on continuera à vous estimer, ce genre de petit délit statuesque peut , s'il est commis à répétition, entraîner votre mort sociale (pour de faux mais pour de vrai quand même un peu parce qu'on parle d'Internet, et que comme chacun sait, internet c'est pas net, on n'en connaît pas les frontières).
Notons tout de même que l'on est en droit de chérir absolument quelqu'un dans le vie et la mépriser virtuellement.
Tout le monde ne parle pas le 2.0...
Facebook est une bien étrange famille, qui contient des "amis" qui ne se refusent pas sous peine de conflit.
Donc par pitié et dans cette perspective, montrez-leur un peu de respect et ne leur faites pas saigner les yeux avec des statuts ubuesques, il y a des choses qu'il vaut mieux penser à voix basse (c'est à dire dans sa tête à soi parce que çà n'intéresse personne)... 

- Les états de santé détaillés des bébés. Comment dire çà gentiment... Moi, je ne poste pas que j'ai envie de faire un gros caca ou bien qu'aujourd'hui j'ai dessiné une jolie fleur en passant un
coup de fil.

- Les photos de vos bébés: alors, brièvement , un bébé c'est grave mignon, mais avec modération.
Vous n'êtes pas votre bébé et réciproquement.
Si votre bébé avait envie d'être sur Facebook, il se serait créé un compte. Il ne l'a pas fait? Ça alors! Peut être que c'est  juste qu'il en est incapable, et que lorsque le temps sera venu, il prendra sa décision en âme et conscience.
 Arrêtez de parler en son nom, un jour il vous en voudra possiblement beaucoup de l'avoir exhibé comme ça sans lui demander son avis.
La vraie vie, ce n'est pas la première scène du Roi Lion dans laquelle Simba se fait fièrement présenter au peuple des animaux ébahis par Rafiki sur le haut de la falaise. Cà, c'est un film inventé par les gens de Disney. La réalité, et Facebook par extension, comportent quelques petites différences avec ce que les talentueux salariés de Disney ont pu imaginer à un moment. 
Vous avez le droit d'être fier de votre progéniture et vous avez raison,  mais avec parcimonie, dignité et pudeur.
Donc les photos de bébé, à dose homéopathique , merci pour nous tous.

- Il en va de même pour votre animal de compagnie.

- Les bulletin météo. Si je veux savoir quel temps il fait, je n'ai qu'à regarder par la fenêtre. Tu sais ce truc qui ressemble à un écran d'ordinateur mais sans clavier, au travers duquel se déroule la vraie vie.

- Les statuts "militants" genre la guerre c'est mal et les dauphins c'est gentil, la paix c'est chouette, les méchants ils mordent. Souvent postés par ailleurs par des gens qui bossent pour une firme pétrolière, ou une quelconque banque.
Ok. Tu sais quoi? Si tu veux donner des leçons de citoyenneté , quitte ton job et fais un vrai taf d'intérêt général.
Arrête de faire des sermons virtuels.

- Les 13 gens qui "j'aime" quand quelqu'un poste qu'il a une maladie incurable. Je ne peux pas élaborer plus que ça sur ce sujet, pour la raison évidente que j'ai choisi dans mes valeurs de base d'aimer mon prochain.

- Les photos d'enfants qui ont un cancer, ou de petit chaton trop mignon, ou de chaussures et l'incitation à mettre "j'aime" pour leur venir en soutien. Ce "j'aime" n'est d'aucun soutien. Les gens ne sont pas des objets et vice et versa. C'est de la perversité que de confondre le tout et la partie, la chaussure et l'enfant .

- Les "participera peut-être" à un évènement auquel la personne n'a pas été conviée. C'est tout bonnement de l'incruste qui affiche publiquement qu'elle projette son larcin.

- Etc, etc, etc... Liste non exhaustive, bien entendu.

Je précise que j'ai probablement moi-même commis plus d'un statut pourri dont tout le monde se fiche. Mes lecteurs/"amis" m'en excuseront, comme je leur ai pardonné les leurs...
 A nouveau, n'oubliez pas que:

Vous n'êtes pas votre statut et votre statut n'est pas vous. Vous êtes dans un état passager, çà aussi çà passera.

Pour finir et comme je suis une fille sympa, vous pourrez dans la case "Exprimez-vous" tout là-haut vous entraîner en postant noir sur blanc des statuts à blanc :) 

mardi 24 juillet 2012

Pornographie capillaire

La lumière blafarde, les accessoires cheap, les figures improbables, la musique ringardos, la feinte joie lisible au fond du regard triste, qui tente de maintenir une posture de bonne figure...
Ce petit bijou glané au hasard de Youtube vous fascinera probablement et vous inspirera peut-être:
http://www.youtube.com/watch?v=l_f7yteIOK8&feature=related 

jeudi 28 juin 2012

Premier rendez-vous: DOs and DON'Ts



DO

- Soignez-vous (de fond en comble): soyons honnêtes, si vous avez accepté ce rencard c'est que cette personne vous plaît et qu'a terme, vous envisagez de finir nue avec elle. C'est le but final d'une rencontre, la nudité ensemble. Le reste c'est du bonus.

- Mentez. Tout le monde ment tout le temps. Racontez comment vous avez sauvé une veuve et un orphelin avec un trombone, élaborez dans le détail.
Benef' 1: autrui sera pendu à vos lèvres et vous passez pour un héros .
Benef' 2: Après, quand et si vous le sentez, vous direz la vérité. Ça vous donnera une caution honnête. Et imaginative.

- Faites-vous attendre. L'attente cultive le désir, tout ça. Faites-vous attendre vous aurez l'air important.

- Entretenez le mystère sur vos blessures secrètes, mais évoquez les quand même.

- Offrez une rose, ça coûte 2€ et ça envoie TOUJOURS du bois. Quel que soit votre sexe, offrez une putain de fleur.




DON'T

- Ne venez pas accompagné. Ça peut paraître idiot, comme ça, mais voilà, laissez votre clique de côté. C'est intimidant pour autrui, une clique, qui parle avec ses codes de votre passé... Enfin, autrui est venu pour vous rencontrer vous, pas votre entourage.

- Évitez de tomber in love direct. Laissez vous le temps de la rencontre avec autrui, pour ne pas tomber bêtement dans une stupide confusion des sens qui vous mènerait à une désastreuse dépendance affective (cf http://uneautrefilletoutenue.blogspot.fr/2009/10/lamour-la-passion-et-le-badinage.html).

- Ne laissez pas votre numéro en entier. Si autrui veut vous revoir, autrui se débrouillera pour trouver les numéros manquants. Sans passer par Facebook. Facebook est le plus nullos plan pour pécho, même si c'est à cet escient qu'il a été créé (çà, et le fait que vos amis du CM2 viennent vous traquer alors que vous n'avez pas parlé depuis des décennies, bordel!!!).
Pécho sur Facebook correspond à laisser son numéro de téléphone sur la porte des toilettes du sexe opposé dans un bar, tard, le soir, en espérant trouver un compagnon de vie: c'est anachronique (et bête, mais bon, qui suis-je pour juger?).
D'ailleurs si autrui vous friend request sur Facebook, refusez.
Ou alors attendez un an avant de passer à l'action.
Parce que tout vient à point blablabla.
D'ailleurs, n'acceptez sur Facebook que les personnes que vous croiseriez dans la rue et avec qui vous pourriez prendre un café. (Mais bon, à nouveau, qui suis-je pour juger?)

DO!!!

Oubliez toutes les règles ci dessus évoquées.
N'écoutez que les battements de votre cœur. 

Et autrui, écoutez autrui.
Vous verrez bien, l'univers a un plan pour vous, si ça doit de faire, ça se fait tout normalement et de manière assez fluide, sinon, c'est qu'autrui vous attend ailleurs.
Et rien ne vous empêche de badiner en attendant.

Comment rompre par texto (avec élégance).

C'est impossible, je déconne.
C'est juste que j'aimais vraiment bien le titre de cet article.
Mais soyons sérieux on est en 2012, on n'est pas des chiens.
Personne ne romp par texto!
Ne.
Le.
Faites.
Pas.
Ne rompez pas par texto,  c'est mal.

dimanche 27 mai 2012

Cash.



Juste parce que çà fait zizir, que l'art demande toujours un peu un effort, et parce qu'on est dimanche soir.

Et puis aussi parce que.


Une jolie tirade dont je vous livre la trad', tirée de "Walk the Line", le biopic Johnny Cashien.

"You know exactly what I'm telling you. 
We've already heard that song. A hundred times. Just like that. Just exactly how you sing it (…)
If you was hit by a truck and you was lying out in that gutter dying, and you had time to sing one song, one song, people would remember before you're dirt, one song that would let God know what you felt about your time here on Earth, one song that would sum you up, you tellin' me that's the song that you'd sing ? (…)
Or would you sing something different? Something real? Something you felt?
Cause i'm telling' you right now, that's the kind of songs people want to hear, that's the kind of song that truly saves people.
It ain't got nothing to do with believing on God, Mr Cash, it has to do with believing in yourself."

***********************************************************************************
"Vous voyez très bien ce que je veux dire.
On a déjà entendu cette chanson. Une centaine de fois. Exactement comme çà. Tout à fait exactement de la manière dont vous la chantez (…)
Si un camion vous écrasait et que vous étiez en train de crever dans le fossé, et que vous aviez le temps de chanter une chanson, une chanson, dont les gens se souviendraient avant que vous ne redeviendiez poussière, une chanson, qui ferait savoir à Dieu comment vous vous êtes senti sur Terre, une chanson qui vous résumerait, vous me dites que c'est cette chanson que vous chanteriez?
Ou bien vous chanteriez quelque chose de différent? Quelque chose de vrai? Quelque chose que vous avez ressenti?
Parce que je vous le dis maintenant, Mr Cash, çà n'a rien avoir avec la foi en Dieu. Ca a à voir avec la foi en vous."

samedi 19 mai 2012

Une minute


Une minute avant que je ne fasse les choses, la plupart du temps, j'ignore que je vais les faire.
L'avantage que ça comporte c'est que je suis illisible au poker et qu'à chaque fois que j'y joue (bien que je ne comprenne pas les règles en dépit de mes efforts répétés ), je gagne.
L'inconvénient c'est que je m'épuise.
Je fais partie de ces gens qui régulièrement aimerait bien pouvoir démissionner de leur vie.
Pas pour prendre la vie d'un autre.
Non juste pour ne rien ressentir.
Rien.
Pendant une minute, ne pas être là.

vendredi 3 février 2012

Happyscope


Allez, allez, il vous avez manqué l'horoscope de la joie et du bonheur, et bien, le revoilà!
Je ne vais pas vous mentir, et comme vous l'aurez probablement deviné je ne suis pas du tout astrologue, alors arrêtez d'anticiper l'avenir, vivez le moment présent, çà ira, çà ira, si vous en avez décidé ainsi...
 
Bélier: C'est cool.

Taureau: Ca roule.

Gémeaux: Ca plane.

Cancer: Todo bien.

Lion: It's all right.

Vierge: Ca va super bien.

Balance: C'est complètement OK.

Scorpion: C'est très bon.

Sagittaire: C'est vraiment bien.

Capricorne: Ouais, ouais, ouaiiiiiis.

Verseau: Super chouette.

Poissons: Youpi.



lundi 23 janvier 2012

Musique ordinaire (résilience)

-Ne t'inquiète pas.
-Ah mais je suis con, c'est vrai, j'avais pas pensé à pas m'inquiéter, j'avais délibérément décidé de me faire mal moi.
-Écoute l'univers, écoute les tous scander ton nom, ils t'attendent, toi, et de pied ferme en plus. Ne t'inquiète pas.
-Personne n'est de mon côté. Je suis seul à creuser mon sillon.
-Ne t'inquiète pas. Ils sont la et ils t'acclament. Ne t'inquiète pas, la vie a un plan pour toi.
- Mais tu m'embêtes, con de hippie, tu m'emmènes ou?
- N'aie. Pas. Peur, ne t'inquiète pas, je suis la.
- Ben oui, mais tu es ou, et quand j'ai besoin de toi, et puis tu m'embêtes avec ta certitude, moi je ne sais rien.
- Ne. T'inquiète . Pas. Je. Suis. Là.
Tu peux dire au revoir à ta petite musique ordinaire et à tes frayeurs, tes anxiétés et à tes inquiétudes, je suis la, lalala, je suis là, en toi, et tu ne crains rien, ne t'inquiète pas, vire vite ta vilaine musique ordinaire, je suis là, je suis là, je suis là. 
Je.
Suis.
Là.
- Mais je ne peux pas lâcher, je ne peux pas avancer à l'aveuglette, comme ça, je ne peux pas lâcher!
- Tu sais ces gens, tu as déjà vu leur photo, ces gens qui se font pousser les ongles et puis ils sont si longs, si longs, qu'ils ne peuvent plus rien attraper, plus rien faire, plus rien tenir... Coupe tes ongles.  Lâche. Tu peux enlever. Tu peux éteindre cette musique ordinaire.
Ne t'inquiète pas,  je suis là.


mardi 3 janvier 2012

J'aime mes voisins


Ce soir, en rentrant chez moi, quelle ne fût pas ma surprise en constatant de bizarres petits signes caballistisques tracés à la craie: une flèche, un coeur et un 4 à l'envers.
Machinalement, je l'efface et çà me préoccupe un peu.
J'arrive à mon étage et ARGH! 
Revoilà le petit 4 à l'envers, à côté de ma porte.
Et là je me souviens avoir eu une conversation avec un flic, qui me disait que des cambrioleurs utilisaient ces petits signes pour faire des repérages dans les immeubles.
Je croise ma voisine de palier et lui raconte l'anecdote, en tremblant un peu.
Elle me dit qu'elle aussi a entendu cette histoire, et qu'ils repèrent les femmes seules.
Je me dis merde, j'ai fait du Tae-kwon-do, mais s'ils viennent dans mon sommeil, ces cons, je fais quoi, moi?
On panique.
Je dis, ok, je vais appeler les flics, et prévenir les autres voisins.
Elle me dit de faire çà;
Je mets plus d'une demie-heure à tomber enfin sur le bon service des flics, qui d'abord me rient au nez en  me disant que c'est sûrement un petit graffiti stupide, et me transfèrent à un autre service.
En attendant qu'on me passe le bon service, je me dis zut, quand même, je ne suis pas une parano de base, je n'ai pas de télé donc j'estime ne pas être manipulée par le sécuritarisme, mais comment je vais dormir ce soir toute seule, moi?
On me passe enfin le service, j'explique les signes de Blair Witch, ils me disent OK, on fera des rondes.
J'écris un mot à mes voisins, et j'en croise d'autres en route, un petit couple charmant du 5ème.
Je leur explique.
La fille flippe.
Me dit qu'en plus, çà sent la beu dans le hall et qu'on a pleins de prospectus dans les boîtes aux lettres.
C'est bizarre...
Elle me dit, prends mon numéro, s'il t'arrive quoique ce soit, tu escalade le balcon jusque chez nous.
Elle me donne son numéro.
Et me conseille de prévenir tout le monde à mon étage.
Parce que je suis une femme.
Seule.
Ce que je fais.
Je rencontre alors Loick, du 4ème, qui me fait de bizarres clins d'yeux.
Et une autre jeune fille au 4ème.
Ils sont tous assez sympas, et reconnaissants.
Puis, enfin, je sonne chez LA famille.
Et là, la maman me dit.
OOOOOOOH! Mais c'est Sabrina, 4 ans, qui a eu des craies pour Noel, elle a fait des petits dessins partout.
Vous avez frappé à la bonne porte!
Je ris.
Je suis con.
J'ai envie d'embrasser Sabrina, et la remercie pour ce petit coup de pression.
Sa mère me dit en riant que c'est Sabrina le tueur.
Sabrina courre dans le couloir, comme en me narguant.
Je ris à nouveau.
Je refais le tour des voisins.
Leur souhaite bonne année, et remercie Sabrina, parce grâce à elle ce soir, on s'est un peu tous rencontrés... 
J'aime mes voisins, et grâce à Sabrina, 4 ans, les flics feront peut-être une petite virée par chez moi bientôt... 

lundi 2 janvier 2012

Et si...? / (Nous en mieux)


Si les Incas ont raison, cette année -ci est bien la der des der...
Et si on faisait comme si ils avaient raison?
Et qu'on devenaient tout ce qu'on avait toujours rêvé de faire, mais remis à demain?
Et si on comprenait, enfin, que demain, c'est maintenant?
Les bêtises, les actes de bravoure, les belles déclarations, les erreurs?
Et si, cette année, on était nous, mais en mieux, une version plus courageuse de nous, des nous héros, des nous plus beaux, des nous moins lâches, plus tempérés, des nous qui savent pardonner, et travailler dur pour ce en quoi on croit?
Et si on attendait plus le 1er Janvier 2013 prochain (qui ne viendra peut-être jamais), pour prendre de belles résolutions?
Et si chaque jour, on décidait de mener une petite révolution concrète en décidant de changer une petite chose qui déconne dans notre quotidien?
Sourire dans le métro, aller lui serrer la main, à cet idiot, donner 10€ à quelqu'un qui en a vraiment besoin, apprendre à cuisiner ou bien la musique, ou bien n'importe quoi d'autre, embrasser quelqu'un qu'on aime bien, donner une chance, dire oui quand on pense non et inversement, se tromper, à répétition et pour des raisons variées, parce qu'il n'y a que comme çà qu'on sait vraiment, tenter ce job, passer enfin ce coup de fil, faire l'effort d'aller vers cette personne qui pourtant n'est pas sympa, faire du sport, écouter ses valeurs, se regarder en face et prendre ses responsabilités, voir le potentiel infini, ouvrir sa porte, aller au monde, faire ce voyage, économiser, tout dépenser, célébrer...

Et puis si on arrêtait de dire si et qu'on essayait d'être vraiment nous en mieux en cette jeune année?

Je nous souhaite, à chacun, d'être nous en mieux en 2012.

dimanche 18 décembre 2011

Tu sais que tu es face à une prétentieuse pétasse quand:


Ok, je sais qu'en cette fin d'année je devrais me concentrer sur l'amour de mon prochain, mais il se trouve que parfois, mon prochain s'avère être de cette fatigante race que je m'en vais décrire ci-dessous (désolée, Mère Teresa, je sais que tu voulais qu'on aime son prochain sans répit, mais sur le cas de la prétentieuse pétasse, je vais plutôt écouter Oscar Wilde et aimer la prétentieuse pétasse pour mieux l'agacer...)

Je tiens a préciser par ailleurs que la prétentieuse pétasse peut aussi être un homme (auquel c'est un pétard arrogant), ainsi, lectrice, lecteur  méfiance, prudence, tu sais que tu es face à une prétentieuse pétasse quand:

- La prétentieuse pétasse sait tout mieux que toi, même tes choses préférées, qu'elle préfère selon elle encore mieux que toi. Comme dans: "Oh non, tu n'aimes pas vraiment les chats, tu préfères les chatons. Moi je préfère les bébés chatons qui sont tout petits et tout doux et qui ont un petit collier rose avec un grelot."

- Si tu fais quelque chose de bien, la prétentieuse pétasse va se débrouiller pour le minimiser et pour se tirer la gloire à elle. Comme dans: "Oh oui c'est pas mal d'aider cette vieille dame à traverser la rue, mais moi, tu vois, je pense à créer ma fondation pour les personnes âgées qui ne savent pas traverser."

- La prétentieuse pétasse, sans te connaître, va prendre ce petit air supérieur et condescendant lorsqu'elle décide de te faire la faveur de s'intéresser à toi. Comme dans: "Ah, et donc quel est ton parcours ma petite?" Et là à moins que tu ne lui répondes que tu as été prix Nobel de la paix ou que tu as inventé un remède au sida, tu verras, elle trouveras toujours un argument pour contrer tes belles performances. Ne te démontes pas, souris- lui d'un air gentil et compréhensif, laisse-la étaler sa petite gloriole, parce que ce genre de chose c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale.

- La prétentieuse pétasse, dans le fond n'est pas mauvaise, elle est juste insecure, elle fait un peu pitié, la pauvre chose cherche la reconnaissance et l'affection qu'elle n'a pas eu dans l'enfance.

- La prétentieuse pétasse est teeeeeeeellement épanouie dans tous les aspects de sa vie. En réalité, si tu y regardes d'un peu plus près, tu réalises qu'elle n'est qu'un choix par dépit dans son couple (en réalité elle terrifie son partenaire qui la trompe allègrement ou qui fantasme encore tristement sur sa précédente histoire d'amour), e que son job est aussi intéressant et gratifiant qu'un crématorium un jour de pluie.
Rappelle-toi juste de ne pas trop la mépriser, laisse la frimer un peu, avec un peu de gentillesse, et puis après fais en sorte de trouver quelqu'un de plus intéressant avec qui discuter, parce que la prétentieuse pétasse est aussi plutôt ingrate, alors ne t'attends pas non plus à un merci de sa part.
Surtout, ne te laisse pas intimider par la prétentieuse pétasse, c'est une vaine créature qui ne s'épanouit qu'en rabaissant autrui.

Un peu d'humanité, voyons, parfois (le plus rarement possible, je te le souhaite), toi aussi tu seras une prétentieuse pétasse...