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lundi 12 novembre 2012

L'économie expliquée à un enfant de 5 ans.



Il était une fois, il y a bien longtemps, un monsieur appelé Adam Smith.
Adam était un curieux monsieur qui croyait en une chose étonnante qui s'appelait la Main Invisible.
Cette main était supposée faire que les marchés se régulaient tous seuls.
Par une rencontre un peu mystérieuse entre la demande et l'offre, les prix se rencontraient sur le marché et puis "pouf", selon Adam, tout marchait tout seul...
Et puis le temps passa.
Des gens qu'on appelle les libéraux et aussi les hygiénistes, ont proclamé quelque chose qu'on surnomme l'Etat Providence.
C'était des gens bizarres les libéraux.
Les libéraux étaient copains avec les hygiénistes.
Ils disaient, tous ces gens-là, que le principe de partage et de charité doit seulement être avec les plus pauvres, mais que sinon il n'y a pas vraiment d'entraide.
Ceux qui par exemple avaient le plus de bonbons, ils les gardaient pour eux, et ils grossissaient, ils grossissaient, en se gavant de leurs bonbons, pendant que les ouvriers se tuaient à la tâche pour fabriquer leurs bonbons.
Les ouvriers gagnaient très peu de bonbons.
Pendant ce temps-là, les hygiénistes disaient qu'il fallait beaucoup se laver les mains et puis ne pas jouer avec la terre parce que çà salit les mains et çà donne des maladies.
Moi je trouve çà très intéressant de jouer avec la terre, çà permet de comprendre le monde et puis l'univers.
Et puis, c'est plus sympa de partager ses bonbons,  on passe un agréable moment, ensemble, comme çà.
Ca sert à quoi d'avoir pleins de bonbons si on est seul?
Et puis qu'est ce qu'on fait de tous ces bonbons à part produire plus de bonbons?
Au bout d'un moment on a une indigestion...
Alors, un beau jour, un monsieur qu'on appelle Karl MArx a dit:
"Stop! C'est injuste que ceux qui aident à fabriquer les bonbons n'en voient quasiment pas la couleur."
Quelques pays l'ont écouté, mais le problème c'est que rapidement cette histoire de partage de bonbons a créé beaucoup de disputes et même des guerres.
Mais c'est là que John Keynes est arrivé.
Lui, il a dit:
"Allons, les copains, il faut que quelqu'un arbitre tout cela, vous voyez bien que tous seuls on n'y arrive pas"
Un peu comme à la maison, s'il n'y a pas d'adulte, les jeunes enfants tous seuls ont tendance à faire des bêtises, parce qu'ils ont peur, c'est normal, çà fait peur d'être tout seul...
Keynes a dit:
"Hey, je propose que tout le monde donne un peu de ses bonbons à tout le monde, on partage tous, et le chef, ce sera l'Etat Social".
L'Etat Social, çà c'était une chouette idée, et çà marchait plutôt bien, parce qu'au coeur de l'une des crises les plus sombres du XXème siècle, çà a permis de remettre de l'ordre et même un peu de paix sociale.
La paix sociale, c'est quand on essaie de bien s'entendre tous.
C'est très compliqué à mettre en place, la paix sociale, parce qu'on a toujours des raisons de se disputer.
On est tous très différents alors c'est sûr que discuter à tous, ce n'est pas facile...
Donc çà marchait comme çà, l'Etat Social reposait sur 4 piliers:
- la protection sociale: çà signifie que quand on se fait un bobo, l'Etat est là pour te guérir.
Mais pas seulement, il aide les papis et les mamies, qui ont longtemps travaillé, il aide les personnes qui recherchent du travail, et on le finance en donnant de l'argent (ou des bonbons, comme vous préférez) à la fin de chaque mois.
- le droit du travail: ce sont les règles pour dire aux patrons qu'ils sont obligés de donner un certain nombre de bonbons aux employés, à tous les employés, qu'ils soient des hommes ou bien des femmes (sinon les papas gagnent plus que les mamans et çà c'est injuste, non mais!) .
- les politiques sociales: c'est par exemple quand l'état dit à tout le monde de donner un petit peu plus de bonbons pour que tout le monde mange à sa faim..
- les services publics: çà, ce sont les écoles, les crèches, les trains, tous ces trucs qui vous permettent de vivre la vie de tous les jours...
Depuis les années 80, le problème, c'est que les idées d"Adam Smith et de ses copains sont revenues à la mode, allez savoir pourquoi.
Probablement parce qu'un ancien cowboy, Ronald Reagan, est devenu président en Amérique...
Il a donc décrété que  le libéralisme reviendrait en force.
Le libéralisme consiste:
- à libéraliser les marchés et la finance (çà, c'est quand il n'y a plus de règles, la Main Invisible refait surface, ce qui fait peur à tout le monde, rappelez-vous),
- à baisser le coût du travail (moins de bonbons pour tous, sauf pour ceux qui en ont plein, parce qu'ils en ont plein...),
- à mener une contre-révolution fiscale (çà çà signifie que ceux qui ont plein de bonbons ont le droit d'en garder encore plus, parce qu'ils ont le mérite d'avoir gagné des bonbons)
- à prôner l'austérité salariale (çà, c'est pour les employés qui fabriquent les bonbons, il ne fait pas trop leur en donner parce que sinon l'état dépense trop de bonbons et les libéraux n'aiment pas trop partager)...
Voilà.
Heureusement, l'Etat Social existe encore, mais le libéralisme l'attaque beaucoup beaucoup.
Tout cela ne vous paraît pas très logique.
Beaucoup d'adultes ne comprennent pas non plus...
Espérons qu'un beau jour, quelqu'un se réveillera et se dira que John Keynes était un chouette type...

Merci à Christophe Ramaux et à ses trois ans de cours d'économie à l'IRTS Montrouge, appliqué aux travailleurs sociaux...


samedi 10 novembre 2012

Les dérègles de l'art



2006.
Mon amoureux de l'époque a pour père le curateur du château d'Oiron.
Dans lequel est exposé une installation de Kusama.
Un cube un peu comme un container de peut être 8 mètres cubes.
L'artiste a apposé des miroirs au parois.
Le plafond et le sol sont bâchés de noir.
Des lumières de couleurs sont suspendus un peu partout.
Au sol, de l'eau.
Il m'embrasse.
Nous sommes seuls.
Il ferme la porte.
Le reste nous regarde.
Enfin , nous croyons.
Lorsque nous quittons les lieux, nous réalisions qu'une caméra de surveillance -dont l'écran de contrôle se trouve dans le bureau de beau-papa- nous scrutait.
Je ne saurai jamais si quelqu'un regardait l'écran.
Pour le reste, c'est entre Kusama et nous.

2012.
Je taf au 104 et mes collègues et moi, on s'entend plutôt très bien.
Elles m'ont fait la surprise de me prendre une place au concert de M.
Nous nous faufilons a l'after-show parce que nous partageons cette joie subtile du resquillage.
En ce moment, l'œuvre "I Am Free" de Moataz Nazr est exposée.
Il s'agit d'un mur vertical d'environ 10 mètres de haut, duquel partent deux escaliers se rejoignant en pyramide.
Au sommet de la pyramide, deux ailes (d'ange?) noires, surplombées d'un néon bleu.
Le néon dit: I Am Free.
Nous buvons des demis.
L'envie de courir -vraiment courir- tout en haut des escaliers me prend.
Alors je le fais.
Je dévale les escaliers jusqu'à leur sommet. Dit-on revale, lorsqu'il s'agit d'une cavalcade vers le haut?
La foule sortant de l'after-show applaudit ma performance, m'encourage, j'entends un "Elle, elle est complètement freeeee!"
Je ne m'y attendais pas.
Je suis une petite conne et je suis galvanisée.
Triomphante, je lève les bras pour symboliser ma liberté.
Je descends.
Ma bravade est terminée.
Les hommes de la sécurité ne sont pas franchement contents, mais pas rancuniers non plus, ils rient sous cape de mon insolence.


jeudi 8 novembre 2012

Le dernier bar avant la fin du monde


Au détour du Théatre du châtelet, au 19 de l'avenue Victoria, 75001, donc...
Les geeks apprécieront le nom référence à l'oeuvre à tiroirs de l'auteur du "Hitchhiker's Guide To The Galaxy".
Les cocktails improbables et les jeux à disposition, la camaraderie franche entre de parfaits inconnus rendent cet endroit fameux et unique.
A visiter absolument.
http://www.dernierbar.com/

samedi 3 novembre 2012

Dance To The Music



"Et ceux que l'on voyait danser étaient considérés comme fous par ceux qui n'entendaient pas la musique."
Nietzsche

jeudi 1 novembre 2012

If you're going to try, go all the way...


Je suis tombée récemment sur ces mots de Charles Bukowski, que je vous traduis ci-dessous:


If you're going to try, go all the way. Otherwise, don't even start. This could mean losing girlfriends, wives, relatives and maybe even your mind. It could mean not eating for three or four days. It could mean freezing on a park bench. It could mean jail. It could mean derision. It could mean mockery--isolation. Isolation is the gift. All the others are a test of your endurance, of how much you really want to do it. And, you'll do it, despite rejection and the worst odds. And it will be better than anything else you can imagine. If you're going to try, go all the way. There is no other feeling like that. You will be alone with the gods, and the nights will flame with fire. You will ride life straight to perfect laughter. It's the only good fight there is.” Charles Bukowski, Factotum

« Si tu dois essayer, va jusqu'au bout. Le cas échéant, ne commence même pas. Ca peut signifier que tu perdras tes copines, femmes, proches et peut-être même ta tête. Ca peut aussi signifier que tu ne vas pas manger pendant trois ou quatre jours. Ca peut signifier que tu vas te geler sur un banc. Ca peut signifier la prison. Ca peut signifier la dérision. Ca peut signifier la moquerie – l'isolation. L'isolation c'est le cadeau. Tous les autres, ce sont des tests d'endurance, d'à quel point tu veux vraiment le faire. Et, tu le feras, en dépit des rejets et des pires improbabilités. Et ce sera mieux que tout ce que tu peux imaginer. Si tu veux essayer, va jusqu'au bout. Il n'y a pas de sensation meilleure que celle-là. Tu seras seul avec les dieux, et les nuits s'enflameront de feu. Tu chevaucheras la vie dans un parfait fou rire. C'est la seule bataille qui vaille. »Charles Bukowski, Factotum

mercredi 19 septembre 2012

Danny Wilde is my hero


Pourquoi je kiffe "Amicalement vôtre".

J'ai eu un emploi du temps fort chargé ces dernières semaines, et la soudaine et brutale envie de me détendre facilement m'a saisie.
Je suis alors retombée sur le coffret de la culte série "Amicalement votre", vestige de l'époque ou je bossais à M6.
Alors j'ai décidé de me la faire, histoire de rire.
Force a été de constater que j'en suis devenue fan.
Voilà pourquoi: 

Il y a toujours une demoiselle en détresse.

Aussi creuse et stupide que blonde et laquée, parfois mystérieuse, elle se fait mater copieusement par nos héros comme un petit steak par des pigeons sur un trottoir de Belleville après le marché. La révolution sexuelle vient d'avoir lieu, et les femmes ont encore un long chemin à parcourir...
On est au cœur des trente glorieuses, et celles-ci, intrépides, ignorent encore leur imminent déclin.
Nos deux héros font bien la paire: un rentier de lord et un self-made-magnat du pétrole qui s'ennuient ferme. 
On a autant envie de gifler l'homme qui deviendra James Bond, l'anglais Roger Moore, que d'aller faire la chouille avec l'espiègle americainTony Curtis.

Leur duo borderline gay est fort drôle et sa dynamique n'ennuie jamais la spectatrice enthousiaste que je suis à leur égard. 

L'un est brun, l'autre blond, ils flambent et pécho tout ce qui bouge, tout en se prenant régulièrement des vestes, ils ont de l'argent à ne plus savoir quoi en faire, et évitent systématiquement les balles des méchants à leurs trousses avec un flegme et une malice imparables.

Ça brûle à tous les épisodes.

Y verra-t-on la métaphore du pétrole qui crame insouciant et inconscient de son sursis?

Le juge Fulton, leur employeur, se fout bien de leur gueule.

Mais nos deux comparses s'en arrangent bien. Leurs vies vaines deviennent tout à coup hyper intéressantes quand ils bossent pour lui.
Ils se battent tout le temps, leurs faux coups de poings font mouche -leurs adversaires s'évanouissent à tous les coups!- et les cascadeurs avaient encore du boulot.

Le scénario est aussi cousu de fil blanc qu'un épisode de Scoubidou. Et c'est ça qu'est bon. 

C'était facile les 30 glorieuses, simple, easy, pas prise de tête. 
On entrait en discothèque ( = boite de nuit) pour 10 Francs, quand on avait plus de balles dans son revolver pour tuer les méchants, on le jetait et on en trouvait un autre, quand il n'y avait plus d'essence dans la voiture, on changeait  de voiture. Les champs Elysées avaient encore des contre-allées, pour téléphoner à l'étranger on attendait 5 heures, pour voir le résultat d'une photo, on attendait que la pellicule soit développée.

La série n'a fait qu'une saison, qui n'a bien marché qu'en France, peut être parce que gros budget oblige, on est beaucoup en Europe, et ca, ça change de Hollywood!
Par ailleurs, ce succès français s'explique surtout sûrement grâce au doublage de l'excellent Michel Roux. 
Pour les amateurs de la VO, je recommande la version française, meilleure que l'originale, aussi incroyable que ça puisse paraître.
L'histoire dit qu'il fut si bon que Tony Curtis en personne vint féliciter sa française de voix pour son boulot...

Il y a de loooooooongs passages sans rien à part des gros plans sur des visage surjouant les émotions  et les paysages qui défilent. Pas de répliquent qui fussent, uniquement une contemplation narrative. Et ça repose.

À l'heure des Glee, Breaking Bad, How I met your mother, Madmen etc, etc, etc, n'oubliez pas leur ancêtres à toutes ces séries. 
C'est un classique.
Amicalement vôtre...

dimanche 10 juin 2012

Apple au cyanure



Alan Turing est un grand oublié de l'histoire.
Il a su décrypter le système Enigma, la machine à coder électromagnétique qui permettait à l'état-major allemand de transmettre à ses sous-marins des messages indéchiffrables par les services secrets alliés.
Le 7 Juin 1954, il a trempé une pomme dans une solution de cyanure et l'a posée sur un guéridon.
Ensuite il a fait un tableau et puis il a mangé la pomme.
D'aucuns racontent que c'est pour cette raison que le logo d'Apple est une pomme croquée.
C'est la pomme d'Alan Turing.

dimanche 27 mai 2012

Cash.



Juste parce que çà fait zizir, que l'art demande toujours un peu un effort, et parce qu'on est dimanche soir.

Et puis aussi parce que.


Une jolie tirade dont je vous livre la trad', tirée de "Walk the Line", le biopic Johnny Cashien.

"You know exactly what I'm telling you. 
We've already heard that song. A hundred times. Just like that. Just exactly how you sing it (…)
If you was hit by a truck and you was lying out in that gutter dying, and you had time to sing one song, one song, people would remember before you're dirt, one song that would let God know what you felt about your time here on Earth, one song that would sum you up, you tellin' me that's the song that you'd sing ? (…)
Or would you sing something different? Something real? Something you felt?
Cause i'm telling' you right now, that's the kind of songs people want to hear, that's the kind of song that truly saves people.
It ain't got nothing to do with believing on God, Mr Cash, it has to do with believing in yourself."

***********************************************************************************
"Vous voyez très bien ce que je veux dire.
On a déjà entendu cette chanson. Une centaine de fois. Exactement comme çà. Tout à fait exactement de la manière dont vous la chantez (…)
Si un camion vous écrasait et que vous étiez en train de crever dans le fossé, et que vous aviez le temps de chanter une chanson, une chanson, dont les gens se souviendraient avant que vous ne redeviendiez poussière, une chanson, qui ferait savoir à Dieu comment vous vous êtes senti sur Terre, une chanson qui vous résumerait, vous me dites que c'est cette chanson que vous chanteriez?
Ou bien vous chanteriez quelque chose de différent? Quelque chose de vrai? Quelque chose que vous avez ressenti?
Parce que je vous le dis maintenant, Mr Cash, çà n'a rien avoir avec la foi en Dieu. Ca a à voir avec la foi en vous."

mardi 20 mars 2012

...

"Si ce que tu as à dire est moins important que le silence, alors tais-toi. "Le Coran.

dimanche 18 décembre 2011

Tu sais que tu es face à une prétentieuse pétasse quand:


Ok, je sais qu'en cette fin d'année je devrais me concentrer sur l'amour de mon prochain, mais il se trouve que parfois, mon prochain s'avère être de cette fatigante race que je m'en vais décrire ci-dessous (désolée, Mère Teresa, je sais que tu voulais qu'on aime son prochain sans répit, mais sur le cas de la prétentieuse pétasse, je vais plutôt écouter Oscar Wilde et aimer la prétentieuse pétasse pour mieux l'agacer...)

Je tiens a préciser par ailleurs que la prétentieuse pétasse peut aussi être un homme (auquel c'est un pétard arrogant), ainsi, lectrice, lecteur  méfiance, prudence, tu sais que tu es face à une prétentieuse pétasse quand:

- La prétentieuse pétasse sait tout mieux que toi, même tes choses préférées, qu'elle préfère selon elle encore mieux que toi. Comme dans: "Oh non, tu n'aimes pas vraiment les chats, tu préfères les chatons. Moi je préfère les bébés chatons qui sont tout petits et tout doux et qui ont un petit collier rose avec un grelot."

- Si tu fais quelque chose de bien, la prétentieuse pétasse va se débrouiller pour le minimiser et pour se tirer la gloire à elle. Comme dans: "Oh oui c'est pas mal d'aider cette vieille dame à traverser la rue, mais moi, tu vois, je pense à créer ma fondation pour les personnes âgées qui ne savent pas traverser."

- La prétentieuse pétasse, sans te connaître, va prendre ce petit air supérieur et condescendant lorsqu'elle décide de te faire la faveur de s'intéresser à toi. Comme dans: "Ah, et donc quel est ton parcours ma petite?" Et là à moins que tu ne lui répondes que tu as été prix Nobel de la paix ou que tu as inventé un remède au sida, tu verras, elle trouveras toujours un argument pour contrer tes belles performances. Ne te démontes pas, souris- lui d'un air gentil et compréhensif, laisse-la étaler sa petite gloriole, parce que ce genre de chose c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale.

- La prétentieuse pétasse, dans le fond n'est pas mauvaise, elle est juste insecure, elle fait un peu pitié, la pauvre chose cherche la reconnaissance et l'affection qu'elle n'a pas eu dans l'enfance.

- La prétentieuse pétasse est teeeeeeeellement épanouie dans tous les aspects de sa vie. En réalité, si tu y regardes d'un peu plus près, tu réalises qu'elle n'est qu'un choix par dépit dans son couple (en réalité elle terrifie son partenaire qui la trompe allègrement ou qui fantasme encore tristement sur sa précédente histoire d'amour), e que son job est aussi intéressant et gratifiant qu'un crématorium un jour de pluie.
Rappelle-toi juste de ne pas trop la mépriser, laisse la frimer un peu, avec un peu de gentillesse, et puis après fais en sorte de trouver quelqu'un de plus intéressant avec qui discuter, parce que la prétentieuse pétasse est aussi plutôt ingrate, alors ne t'attends pas non plus à un merci de sa part.
Surtout, ne te laisse pas intimider par la prétentieuse pétasse, c'est une vaine créature qui ne s'épanouit qu'en rabaissant autrui.

Un peu d'humanité, voyons, parfois (le plus rarement possible, je te le souhaite), toi aussi tu seras une prétentieuse pétasse...


dimanche 11 décembre 2011

Un grain d'atome de rayon de soleil.


En 1990, le vaisseau spatial Voyager 1 prend un cliché de la planète Terre lorsqu'il quitte le système solaire, à environ 4 milliards de kilomètres de notre belle planète.
La photo est ci-desssus, oui, oui, ce micro point blanc, au-dessus de la flèche qui dit que vous êtes là, ce petit point blanc, c'est bien nous.
Carl Sagan dira de ce cliché la chose suivante:

"Regardez ce point à nouveau. C'est là. C'est la maison. C'est nous. Dessus, tous les gens que vous avez aimé, tous les gens que vous connaissez, tous les gens dont vous avez entendu parler. Chaque être humain qui a été y a vécu sa vie. L'ensemble de nos joies et souffrances, des milliers de religions confiantes, idéologies et doctrines économiques, chaque chasseur et foreur, chaque héros et lâche, chaque créateur et destructeur de civilisation, chaque roi et chaque manant, chaque jeune couple amoureux, chaque mère et père, enfant prometteur, inventeur ou explorateur, enseignant moralisateur, chaque politicien corrompu, chaque "superstar", chaque "leader suprême", chaque saint et pêcheur de l'histoire notre espèce a vécu là - sur un grain d'atome de rayon de soleil. " 

vendredi 25 novembre 2011

Alerte enlèvement


Un vilain monsieur a kidnappé le haut de la Tour Eiffel.
On soupçonne David Copperfield.
Ca pourrait bien être lui parce qu'à l'époque, il cherchait déjà à la faire disparaître intégralement.
Et comme maintenant il est vieux, qu'il n'est plus marié à Claudia Schiffer, et qu'en clair, il a à moitié perdu la boule, c'est quand même vachement bien parti pour que ce soit lui.
Donc.
Si vous voyez un monsieur bizarre qui courre dans le métro en faisant de grand bruits métalleux du genre
"ClOnGk, gLoIIIIIInquZZ, SchlAmNNN, VfuYYYYYYYYYWx, pEEEEtsRRRRR"
Vous tenez notre homme.
Dites-lui, sommez-le, de nous rendre le sommet de notre belle, belle, belle tour qui fait notre fierté à tous. 


jeudi 10 novembre 2011

Un rap économique


Novembre apporte son lot de joies diverses, et en ce qui me concerne la révision des partiels.
Pour me divertir un brin, voilà un rap économique, spéciale cacedédie à Chritophe Rameaux, mon prof de macr-éco, wesh wesh yo...

Attention s'il vous plaît attention.
Un peu d'économie maintenant!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non!
Keynes a des putains de bonnes solutions!
Une anti contre révolution Fiscale:
On arrête cette hérésie neo-libérale 
Des annees 80!
C'est juste vain 
De miser sur l'augmentation
Des impôts des couches populaires
Au profit des plus hauts salaires.
Il faut qu'On cesse de casser la classe
moyenne à coup de taxes!
C'est injuste, en amont les plus riches 
Bénéficient des niches!
Fuck cette contre révolution Fiscale, 
Dégage, Remballe!
L'état a besoin de recette?
Oubliés Reagan et Margaret! 
Juste payez vis impôts!
Ouais ouais vous les gros!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non ! 
Keynes a des putains betes de solutions!
Liberal! Barre de ton programme tes politiques d'austérité:
Mais la consommation,  c'est pas comme ça que tu vas la relancer!
N'ai pas Peur de t'endetter
Auprès d'une banque que tu aras préalablement nationalisée,
C'est l'investissement qui lance la production
C'est ça qui créée la relance
Cher président de la France 
C'est la crise?mais non, mais non, mais Non!
 Keynes a des putains de bombes de solutions!
Libre échange mais vous êtes zinzin?
Le marche est international 
à la défaveur du producteur local?
Mais c'est juste pas très malin!
On n'applique aucune réglementation 
Sur les tarifs, et ça c'est de la dérégulation !
Ça n'a aucun sens, fixe un prix minimum,
Encourage l'entraide entre les hommes!
Et enfin, la libéralisation de la finance
Ce n'est pas une putain de chance,
Ça encourage, disent ces idiots de libéraux L'initiative privée? 
Donc l'état au lieu de s'endetter auprès de banques régulières va taper à la porte d'obscurs fonds Privés?
Ceux la même qui ont généré le chaos des subprimes?
Ceux la même qui nous font régresser à l'époque d'Au bonheur des dames?
Ces fonds Dirigés par les éminences grises qui spéculent?
Qui font leur profit au détriment du petit salarié qu'elles en.ulent?
Qui n'ont jamais dégagé autant de profit 
sans augmenter les salaires en contrepartie?
Le marche ne se régule pas tout seul!
Les Libéraux ils veulent
Nous faire croire qu'on y peut rien,
Que demain la bourse ira bien!
Mais de toute évidence c'est une catastrophe systémique
Ce stupide système nous .ique!
Il engendre du chômage de masse, 
Hey Adam Smith! Ta main invisible est une légende urbaine!
La réalité c'est des crises à répétition,  Des politiques libérales vaines !
l'Europe doit sortir de cette idée quelle n'a pas droit à un endettement supérieur à 60%
Qu'On m'éclate ce taux arbitraire qui n'a pas de sens
et qui a été aléatoirement et de manière stricte
Valide Par le traité de Maastricht 
C'est la crise? Mais oui, mais oui mais Oui!
À cause de ces quatre fichus leviers neo libéraux tout pourris!
Austérité salariale
Contre révolution fiscale
Libre échange
Dérégulation de la finance, faut que ça change!
Keynes a la solution!
L'investissement encourage la production!
L'endettement galvanise la consommation
L'impôt génère des recettes pour l'état 
La régulation encourage l'equite entre toi et moi!
L'état doit réguler et séparer banques d'affaires et d'investissement 
Cesser de disséminer sa dette aux quatres coins du monde
Comme le ferait une stupide blonde!
C'est la crise? Mais non, mais non, mais Non! 
Keynes a un million de bonnes solutions! 

lundi 7 novembre 2011

Ci vou savieR ekrir...


Dans ma série  collection improbable, les fautes d'orthographe; palme d'or pour celle-ci, qui s'affiche fièrement au dos de TOUTES vos fiches maladie délivrées par vos médecins:

Si vous payeR votre médecin (...)
Si vous ne payeR pas votre médecin (...)

mardi 1 novembre 2011

Tree of Life



A mes heures perdues, je traduis; c'est comme la cuisine, je me laisse bercer par les mots et je ne pense plus à rien. 
Ci-dessous, le monologue d'ouverture de "Tree of Life" de Terrence Malick.
D'avance, désolée pour les éventuelles maladresses...

"The nuns know there are two ways through life: the way of Nature and the way of Grace. 
And you have to choose which one you'll follow. 
Grace doesn't try to please itself, accepts being slighted, forgotten, disliked, accepts insults and injuries. 
Nature only wants to please itself, and others to please it too (...); to have it its own way; it finds reasons to be unhappy.  And all the world is shining around it. 
And love is smiling through all things. 
It's heard of that no one who choses the way of Grace never comes to a bad end (... )" 

"Les nonnes savent qu'il y a deux voies dans la vie: la voie de la Nature et la voie de la Grâce.
Et il te faut choisir celle que tu suivras.
La Grâce ne cherche pas à se satisfaire, accepte d'être dénigrée, oubliée, mal-aimée, accepte les insultes et les blessures.
La Nature ne veut que se satisfaire, et que les autres en fassent autant (...); n'en fait qu'à sa tête; elle trouve des raisons de ne pas être heureuse. Et le monde brille autour d'elle.
Et l'amour sourit autour de chaque chose. 
On dit que nulle personne qui choisit la voie de la Grâce ne connaît jamais une fin malheureuse (...)"

jeudi 27 octobre 2011

Le meilleur blog de l'univers: comment devenir un ninja (gratuitement)


Ce formidable site répertorie toutes les questions absurdes que les internautes posent à Google.
Hilarant (et parfois un peu flippant aussi).
In Google We Trust; si vous aussi vous vous êtes déjà posé des questions comme:

"est-ce que le pet d’une femme sent bon ?habituer le chien aux bottes
site de rencontre spécial pour les roux
vêtement gitan pour homme a pas cher
 vend mes tampax usagés

s’entourer les nichons avec un bas nylon
application iphone pour devenir riche
comment une horloge brisée donne l’heure deux fois par jour

je préfère les thons
émoticone dominatrice"



Ou plutôt, si vous ne soupçonniez pas qu'il était possible de se poser de telles questions, FONCEZ!


J'ai tant ri que j'en ai encore mal au ventre, enjoy :

http://devenirunninjagratuitement.tumblr.com/

Merci Julien T. pour ce bijou :)

jeudi 13 octobre 2011

mardi 11 octobre 2011

Les golden blog awards

Cher lecteur, chère lectrice,

Je sais que tu me lis d'un peu partout ( http://uneautrefilletoutenue.blogspot.com/2011/02/merci-toi.html )
et çà me touhe, donc merci, parce que sans toi, je serai juste une fille qui écrit à son journal intime...

Quoi qu'il en soit, si tu veux me soutenir un brin, va sur:

http://www.golden-blog-awards.fr/

J'ai décidé d'inscrire ce modeste blog dans la compète...

Viens me soutenir (si tu veux) et soutenir mes fellows bloggers aussi :)