Mais si, c'est CE truc dont toutes les parisiennes parlent depuis 2008.Un genre d'aérobic ultra musclé et boosté à coup de zic de fille.
Ben au début, c'est vrai que c'est marrant -et pas cher, 125 Euros pour 4 mois, pour un accès à toutes les séances, dans toutes les salles de ta ville.
Alors OK why not?
Ben le soucis, quand on va rue Bergère, c'est que çà tourne vite au règlement de compte avec tes voisines, parce la promiscuité est trop grande: au moins 60 élèves massées en cercle autour d'une jeune prof souriante et dynamique.
Que des filles, relativement bien faites de leurs personnes, et...
2 garçons!
Les pauvres, on se regarde d'un air entendu, genre, pff, les nazes, ils sont venus se rincer l'oeil, et çà clignote sur leurs fronts!
On démarre doucement, au début, c'est cool, moi et mon paquet de Camel quotidien, on tient le choc.
Mais vite, çà s'accélère et la monitrice, au centre, devient vite invisible derrière le cul assez gigantesque de ma collègue appliquée de devant -d'autres parts je ne peux m'empêcher de me dire, mais c'est pas très efficace ce sport, si on a un cul pareil même en faisant les bon gestes...
Soit.
Du coup, je sautille sur place en faisant genre, la la la, c'est bon j'ai tout capté.
On passe à la cardio et çà s'énerve.
Ma voisine de gauche me balance une gifle accidentelle.
Je prends sur moi et lui sourit en lui disant que ce n'est pas grave.
Mais je me venge au moment du saut de cabri, en lui écrasant les pieds avec un grands sourire et un oups passif agressif, genre oh lala, vraiment on est les unes sur les autres, pff.
Vengeance haha, l'honneur est sauf!
Mais c'était sans compter sur la partie muscu de la leçon, et là, c'est de derrière que vient l'attaque, je me prends un coup de pied de ma voisine qui souffle comme une vache alors que de mon coté je pense à évacuer mon stress en soufflant comme Rocky, ouais bibiche, tu peux le faire, tu lâche riiiiien..
J'ai fait tous les abdos sans lâcher l'affaire, je suis trop fière.
Du coup après la muscu, je plante mon index dans l'oeil de ma voisine arrière au moment où on enchaîne un genre de french-cancan qui aurait fusionné avec de la tektonik.
Ma voisine n'est pas rancunière, elle essuie une larme et esquisse un rictus qui se veut aimable.
Viennent les étirements, ouf, le calvaire est fini.
Les garçons ont lâché l'affaire depuis longtemps, et ne prennent même plus de mater.
Je suis fière de ma pomme.
J'ai un peu mal au dos.
Demain, j'y retourne.
Ou pas.
Parce que les choregraphies, en vrai, j'ai vraiment pas compris!
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