Je suis comme toi, je le prends du matin au soir, sans sourire, j'enfonce ma musique dans les oreilles (Sia chante "Ne me traite pas mal/ Sois juste content que je sois forte /Je sais où j'appartiens, où j'appartiens", et Mathieu Bellamy répond qu'il se sent bien, pendant qu'Otis Redding fredonne "Fafafafafa (sad song)"...
Les couloirs n'en finissent pas, la lumière est souvent néonique, l'odeur pas fameuse, l'agressivité latente, l'attente longue, la vacance inquiétante, le regard perdu, mais la grâce est abordable, fugace, si tu y prêtes attention.
Donc il existe des parenthèses enchantées, des petits moments précieux et rares où j'enlève mes écoutilles et je souris au monde qui m'entoure.
Dans l'ordre d'apparition des ces dernières 24 heures:
#1. Un pelotage intempestif.
(Celui-ci, j'ai eu besoin de le partager sur Facebook, car j'étais plus estomaquée que quand j'ai vu ce jeune cadre sup' la quéquette à l'air sur la ligne 6 -j'ai alors poké (çà se faisait peu, en vrai, en 2002) ma voisine du coude, pour qu'on se fiche de lui, ce qui l'a vexé, pauvre homme, il l'a rentrée, la vilaine intruse pas invitée):