Riche mécène, lecteur inspiré, tu peux t'offrir la joie de me faire un don.

mardi 15 septembre 2009

London calling.


En craquant son string, diantre, parce que finalement, on ne vit qu'une seule fois, et que l'argent ne sert pas à être le plus riche du cimetière, alors dépensons, et allons donc faire un p'tit saut de 24 heures à Londres et en famille...

(C'est bien Bernard Tapie qui a dit que pour devenir riche, il fallait s'endetter, et il paraît que les affaires vont plutôt bien pour lui...)


De bon matin, un petit jus d'açai (baie brésilienne antioxydante ET bonne) chez Crrush (un, parmi les millions de bar à jus que compte la ville), et yallah, à nous la vile Albion.


Direction d'abord la National Gallery pour l'expo "From Corot to Monet" -en passant par Turner, qui ne manque jamais de me faire péter un plomb de part la précision et en même temps l'évanescence de son coup de pinceau.
Comme partout à Londres, le musée est gratuit et fonctionne sur donation.
Et comme l'expo est de qualité, la plupart des gens donnent (et pour les radins, personne ne vous fera culpabiliser d'avoir gardé le porte-monnaie fermé).


Le temps de choper la petite carte postale qui fait plaisir à la boutique, et c'est reparti.








"Ne perdez jamais la première impression qui vous a émue."
Ah, les artistes et leurs petites phrases...









Un coup de flânage dans les rues sous les Highstreets nous emmène vers les magasins d'artistes.
La Mama étant restauratrice de tableaux, elle est à la recherche d'une palette.
Recherche infructueuse, pas grave, çà donne lieu à 1 ou 2 facéties de notre cru...






Ha, ha, rions un brin...







Nos pas nous guident vers la mythique Carnaby, mythique puisque c'est dans cette rue qu'est née la mini-jupe.
On remonte un peu la rue, et on tombe sur Liberty, le temple de l'imprimé qui fait du bien aux yeux et qui donne envie de dimanches au printemps et de fleurs jusqu'à l'écoeurement.




Flower Power.











Repeat after me:

FLO-WER.

PO-WER.





I said: FLOOOOOOOOOO-WEEEEEEEEER POOOOOOOOOOOOO-WEEEEEEEEEEER.

Bon, les fleurs c'est bien mimi, mais on ne va pas se mentir, ce magasin est juste vraiment trop cher pour ma petite bourse, donc ici, c'est juste plaisir des yeux, je n'ai pas encore le budget de cette bonne vieille Elizabeth.

Donc on touche, on joue, on s'amuse, on rigole sous le regard consterné des vendeurs pète-sec, mais on n'achète pas...



Ci-contre les parfums "L'atelier". 100 Euros pièce. C'est cher, pour un riche, de sentir bon -et pas très longtemps, ces parfums ne tiennent pas bien...






Jeux de miroirs dans le couloir, non, non, tu n'es pas ivre :)





En vrac, du bric-à-brac, on a dit "TU TE CALMES, BIBICHE, CA COUTE UN REIN LA BABIOLE!"



On touche avec les yeux (et l'appareil photo, du coup...)
La citation de Marie-Antoinette prend ici tout son sens: "Le peuple n'a pas de pain? Mais qu'il mange de la brioche!"




















On poursuit la promenade en remontant vers Oxford Circus -ouais, bon, on sait, on est des touristes, mais en même temps, en 24 heures, le temps nous est compté, on ira dans l'East End la prochaine fois promis :)
Du coup, on fait un crochet à COS, le H&M version un peu la classe.
Et là, des débats fashions très profonds, voire politiques, voient le jour.
Libre à chacun de se faire une opinion.
Perso, j'ai trouvé la plupart des fringues à chier, pour employer un euphémisme poli.
Mais j'ai quand même trouvé mon bonheur puisque j'ai trouvé LE petit pull gris tout doux tout bien, et pour le reste, il y a Master Card, comme chacun sait...


- Quoique, je me suis toujours dit qu'il me manquait une poumpoum nuisette satinée dans ma penderie...



Brigade Anti-Mauvais Goûûûûûûûûûût, where are youuuuuuuu?












Nan, an, an, tu peux sourire et faire des cajoleries, j'en veux pas!



No, no, no!

Bon, allez, on va chez Urban Outfitter, LA valeur sûre, on sera pas déçues la-bas.
Et ben voilà!







MMM ces matières, ces coupes. La classe.











Les connaisseuses relèveront que je ne parle pas ici de Top Shop.
J'ai pourtant des photos, j'y suis passée.
Mais rien de cool cette saison, rien d'excitant (sauf si on considère qu'il est autorisé de porter des robes à braguette et des boots en skaÏ et léopard dignes d'une péripatéticienne des mauvais faubourgs), et juste une grosse migraine en sortant.


Donc boycott de Top Shop pour cette fois.

Juste Urban Outfitter 4eva.












Bon c'est bien beau tout çà, mais l'heure du déjeuner approche à grand pas.
Alors, à taaaaaaaaaable!
Et on a l'embarras du choix.
Mais comme Marks & Spencer reste une valeur sûre, et surtout qu'on le regrette bien en France, c'est là qu'on va se poser.
Comme à l'entrée de tous les magasins, et comme souvent à Londres, souriez, vous êtes filmés :)
Ceci étant dit en passant, une étude aurait révélé que ces fameuses caméras de surveillance n'ont pas diminué la délinquance dans les rues, et que ce sont surtout les employés des sociétés de surveillance qui s'en servent pour espionner leurs proches. Ambiance...



Bref, la bouffe anglaise, donc...
C"est avec émotion que je retrouve dans les rayons ma salade préférée du monde entier, la cheese layer, mmm.
J'ai conservé l'étiquette et donc la recette, et j'essaierai à l'avenir de la refaire. Je ne suis pas à l'abri de relever ce défi avec succès...













Parce que en fait, on PEUT bien manger à Londres, il suffit juste de chercher un peu.


MMM....
Manger, c'est ma passion.
En revanche, je me dois de préciser qu'il faut aussi avoir une bonne constitution, parce que la bouffe est bonne, mais grasse - çà m'a valu un petit double menton lorsque j'y ai vécu six mois en 2007.

La nourriture et les bières anglaises à 17 heures, çà ferait grossir n'importe qui, même Kate Moss -parce que en vrai et sans Photoshop, elle pèse un quintal la bitch!

Hop, hop, on saute dans le bus direction Portobello, le temps file!
Même pas le temps de s'arrêter à l'Apple Store :(


Mais le temps d'observer des mannequins humains en vitrine sur Oxford Street. Tu crois qu'à Paris on les arrêterait pour racolage passif?








Le plus triste, c'est que pas grand monde ne s'arrête, ne serait-ce que pour leur donner une cacahuète. LIBEREZ LES MANNEQUIIIIIIIIIINS!


Arrivée à Portobello, descente de la rue où traditionnellement le marché a lieu.
Plaisir des yeux, joie de vivre malgré la grisaille. Ca me rappelle une anecdote qu'un ami m'a racontée au moment des attentats.
Donc le métro vient juste d'exploser à White Chapel, et un londonien sort des décombres en s'époussetant. Il regarde le ciel et dit avec un flegme sans nom.
"Well at least it's not raining".
C'est ce qu'on appelle l'art de la formule.









etc, etc, etc...

Et pour conclure, cette affiche, vue en vitrine d'une banque.
"Faites des plans, la vie arrive". (ou pas :)



à bientôt pour de nouvelles aventures...