Riche mécène, lecteur inspiré, tu peux t'offrir la joie de me faire un don.

samedi 30 avril 2011

Les aphorismes de Tonton Pierrot


Tonton Pierrot c'est mon grand-oncle, il a 91 ans et un sérieux penchant pour les babas au rhum.
Voici quelques perles de sa sagesse.

- De toutes façons, pour le champagne, c'est du Mumm qu'il faut prendre.


- Dis donc, drague pas le serveur en lui disant que c'est bon, il va augmenter ses prix après!


- Elle, elle a du bagout comme une poissonnière à Marseille.


- On est au restaurant; arrête d'admirer ton couteau comme une paysanne.


- J'ai regardé le marathon à la TV l'autre jour, j'étais un peu étonné de ne pas t'apercevoir.


- Je mange plus je dors plus je dois être amoureux.


- C'est une protection ça, c'est pas une robe!


- Oh! Mais je ne peux pas manger sans me foutre de tâche, une tâche par jour, moi, en ce moment.


- Oh oui, ça c'est du rhum. Oh la la j'ai du mal je n'y arrive plus! ( tout en continuant à engloutir son baba, dont il ne laissera pas une miette).


- Je ne perds rien simplement je ne sais pas où je fous mes affaires.


- Ah mais on verra. A 91 ans il faut se démerder. Il faut pas faire de blagues. Et puis quand on sait pas faire, il faut demander aux autres de nous aider... 

jeudi 21 avril 2011

"The art of losing"

Beautiful beautiful poetry.

"The art of losing isn't hard to master;
so many things seem filled with the intent
 to be lost that their loss is no disaster.

 Lose something every day.  Accept the fluster
 of lost door keys, the hour badly spent.
 The art of losing isn't hard to master.

 Then practice losing farther, losing faster:
 places, and names, and where it was you meant
 to travel.  None of these will bring disaster.

 I lost my mother's watch.  And look! my last, or
 next-to-last, of three loved houses went.
 The art of losing isn't hard to master.

 I lost two cities, lovely ones.  And, vaster,
 some realms I owned, two rivers, a continent.
 I miss them, but it wasn't a disaster.

 Even losing you (the joking voice, a gesture
 I love) I shan't have lied.  It's evident
 the art of losing's not too hard to master
 though it may look like (Write it!) like disaster."
Elizabeth Bishop

Tu sais que tu as trop bu quand:


Tu as foutu le feu à ton apartement, un beau jour ou peut-être une nuit, et tu ne te rappelles pas pourquoi, mai tu sais que c'était mérité.

Tu n'articules pas, pourquoi, c'est utile à qui, sérieux, franchement?

Tu zappes mes voyelles et tes consonnes, embrasse moi, toi, tu es chou!

Hahahahaahhahahahhahaahhahahhahahh. Ha. HA ; hehahahedjqishd n jnxgkfhg hgfdxhvjxbv,xb.

Tu dans es nu devant ton miroir, et c'est la plus belle chose que tu as jamais vue.
C'est plus beau qu'une licorne.

lpffffdss<

On va chez toi?

Allez. Tu te calmes.

Tu te reprends.

Mais, juste, encore un verre pour la route.

Ou deux.

Pour la rouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuute, allez.

Mais tu es qui toi, tu es qui toi?

J'ai une idée géniaaaaale là, lais attends, attends.

Attends, çà vient.

Mai d'abord, faut que je pisse.

Sur la place de l'hôtel de la ville. Parce que le maire est un con.

pffrsrefsydhfnkscjhbvwyxcskhgfkjhdwfqckjeqhdfnuhslrjqhdrijcnioudnsiush.

Arrg

Attends, et heu, attends.

Attends, j'arrive, zut, hooooooo, attends...

Ah oui et puis tant pis, il fallait que je rappelle mon ex, parce que il faut qu'il entende tout ce qu'il représente, parce que oooh, il va pas s'en tirer comme çà, hein, c'est pas possible, tout de même, nan mais!

Ce que c'et triste la pleine lune un soir de solitude, tu pourrais chialer tiens. Oh ben, tiens, çà fait dix minutes que tu chiales.

Haha ha ha ha ha ce que c'est drôle de pleurer.

Où sont les toilettes? C'est où? Bon, tant pis, entre deux voiture c'est très bien aussi.

Ah, mais pourquoi tout tourne comme çà autour de toi, çà donne le vertige!

Bon, allez, celui-là, c'est le dernier, parce que demain, çà va faire mal.

Pff, mais quelle idée de boire comme çà, pourquoi on s'inflige çà?

(En hommage à Charles B. et puis, et puis à tous ceux là aussi... Avec toute ma tendresse) 


mercredi 20 avril 2011

Tu sais que tu es dans un avion quand:


Tu as pris ce moyen de locomotion inhabituel et pendant un certain temps pour rejoindre ton lieu de vacances bien méritées.

Avant d'entrer dans ce moyen de locomotion, on t'as demandé de te déshabiller, ou d'éteindre ta musique, ou de finir tes cookies, ou de ranger ton baume à lèvres dans une pochette plastique à cet effet, de ne pas avoir peur,  SURTOUT DE NE PAS PANIQUER SI LE MOYEN DE LOCOMOTION S'ECRAAAAASE, ou alors tout çà en même temps.

Quand tu es entré dans le moyen de locomotion, on t'a expliqué qu'en gros, tu n'avais le droit de rien faire, à part éventuellement respirer et aussi aller aux toilettes, mais seulement sous la haute autorité de l'hôtesse de l'air. 

On t'a expliqué que toutes ces règles contraignantes, c'était à cause des talibans, mais toi, les seuls talibans que tu vois, ce sont ceux qui te demandent de te déshabiller, ou d'éteindre ta musique, ou de finir tes cookies, ou de ranger ton baume à lèvres dans une pochette plastique à cet effet, de t'attacher avec la ceinture, de ne pas avoir peur, SURTOUT DE NE PAS PANIQUER SI LE MOYEN DE LOCOMOTION S'ECRAAAAASE, ou alors tout çà en même temps.

Tu n'as pas peur de l'avion. Mais quand même, c'est bizarre de voler...

Au décollage et à l'atterrissage, tu ne peux pas t'empêcher de te dire que ce serait quand même con que ta vie cesse maintenant. Et qui il y aurait à ton enterrement? Merde, t'as bien pensé à faire un testament? Parce qu'il est hors de question que tes affaires soient mal distribuées!

Elle est sympa l'hôtesse de l'air, mais tu sens bien que si tu réponds mal à une de ses questions (genre, "oui, j'ai soif, auriez-vous du jus de tomates à me proposer?"), elle peut aussi te tuer d'un simple geste.

D'ailleurs, l'hôtesse de l'air, tout le monde sait qu'elle a le droit de vie et de mort sur les passagers, et aussi le droit de les autoriser à effectuer leurs besoins naturels quand bon lui chante.
  
L'avion a atterri. OK, vite, debout, on s'en fout des instruction du capitaine (tu t'attends d'ailleurs toujours à entendre Fred, de "Omar et Fred", faire la traduction drôle dans toutes les langues).

Le capitalisme est mort, vive le capitalisme!


This is the original tombstone of Adam Smith, creator of our economical system, buried in the beautiful city of Edimburgh.
May he rest in peace. 

samedi 16 avril 2011

Tu sais que tu es vivante quand:


Tu sais que tu es vivante quand:

Tu ris, 
tu pètes, 
tu te prends pour Fantômette, 
tu te réconcilies avec des ex et te fâches avec ce que tu prenais pour des amis, 
tu cuisines, 
tu sens l'odeur des croissants le matin, et tu as mauvaise haleine en même temps, tu comptes étoiles et tu prends des coups de soleil, 
tu t'ennuies, 
tu tues le temps;  
tu sens l'odeur du muguet début mai; 
et la merde des pigeons toutes l'année, 
tu te parfumes, tu dis merci à la dame sans en penser un traître mot et tu oublies les politesses lorsqu'il s'agit d'être dans l'instant, 
tu as peur en entendant les infos et tu fais des blagues avec les commerçants de ton quartier, 
tu parles de politique aux dîners, et tu ne sais sait rien, c'est tout ce que tu sais ton ignorance, 
mais on vit dans un monde arrogant dans lequel c'est impossible d'admettre un truc pareil alors tu souris à tes pseudos certitudes, 
tu estimes des gens sans le leur dire et tu es déçu par des proches, 
et puis tu te refais une opinion d'eux, 
et parfois tu pleures pour aucune raison, 
tu ris à gorge dépliée à chaque fois que tu entends la blague "pas de bras pas de chocolat"; 
tu sauves des vies sans le savoir et tu rates des rendez vous, 
tu te mets de la crème, 
tu dépenses trop d'argent, 
tu cherches à t'économiser, à te à te prêter, 
tu rentres tard et tu te lèves tôt,
tu ne dors pas assez, tu manges trop, parfois pas assez,
tu gaspilles; tu économises;
tu imagines,
tu tressailles, tu te contredis, tu dis des bêtises et aussi des vérités, 
tu dis les mots, tu en dis des choses,
tu réponds, tu demandes,
tu apprends, 
tu reviens en arrière et puis tout à coup tu fais des bonds de géant, 
tu as tort, 
tu es brave, 
effrayée, 
courageuse, 
tu chantes faux, 
tu pein bien, 
et puis l'inverse, 
tu compenses, 
tu  perds du temps, 
tu arrives en avance, 
tu pars avant la fin, 
tu reviens, 
tu téléphones trop tard, tu es cruelle, tu grilles du pain, tu aimes ton prochain, parfois, tu t'aimes moins, 
tu pardonnes, tu rends, tu prends, tu donnes, tu tends, 
tu te dis que le sens de la vie c'est la bonté, et que la vie consiste à ôter tout ce qui te fais douter de la bonté, 
tu pries et tu manges et tu aimes; 
tu remercies l'univers, tu fais l'amour, 
tu fais la fière, tu dis non, et tu changes d'avis, 
tu enseignes et tu apprends dans le même temps, 
tu te donnes en spectacle et tu te prêtes au jeu, 
tu gagnes, oh, ce que tu gagnes, tu gagnes, toi, ce que tu  peux gagner à être connue.


jeudi 14 avril 2011

Tu sais que tu es (trop) seule quand:


Tu sais que tu es (trop) seule quand:


SFR t'a proposé 3 numéros en illimité tu as donné celui de ta maman, le tien ( même si t'y réalises parfaitement à quel point c'est absurde), et pour le dernier, tu as juste vraiment déploré que ton chat n'ai pas de téléphone portable. Du coup tu as aussi déploré ne pas voir de chat.

L'unique texto que tu as reçu pour te souhaiter la bonne année était de la part de SFR, décidément, c'est à eux que tu parles le plus en ce moment...

Même ta famille oublie ton anniversaire. Chaque année.

La dernière fois que tu as parlé à ton mari tu lui as dit " Chéri? C'est quand même dommage que tu n'existes que dans ma tête"

La dernière fois que tu as entendu le son de ta voix, c'était quand tu hurlais dans ton sommeil et puis tu t'es réveillée et as réalisé que tu ne dormais pas.

La dernière fois que tu as parlé à une vraie personne c'était il y a 3 jours quad tu t'es forcée à prendre les transports en commun pour te mélanger à la foule; tu as croisé les contrôleurs et tu es allée vers eux, leur a dit "bonjour" en tendant ton ticket mais il t'ont ignorée.

Tu parles seule en faisant tes courses, sous la douche, dans les escalators.... A ce stade, c'est quand on te réponds que tu sursautes.

Personne ne commente tes statuts sur Facebook. Jamais. En même temps tes statuts c'est genre: "Machin mange une pomme".

Tu t'ennuies de toi-même, tu voudrais pouvoir prendre des vacances de toi-même.

La dernière fois que tu as eu une romance, MySpace  n'existait pas encore.

L'autre jour, un vilain lascar borgne et unijambiste rencontré au rayon graines pour oiseaux du supermarché  t'a demandée en mariage et l'espace dune bonne minute tu as vraiement hésité à accepter.

Bon, bon, bon. On nait et on meurt seul.
La solitude c'est bien: mieux vaut être seule que mal accompagnée.
Mais là, il faudrait quand meme peut-être  que tu sortes un peu, que tu entendes un autre son de voix que le tien sinon il se peut que tu deviennes folle et  que tu te mettes à commencer un élevage de pigeons... 
Allez, ne sois pas timide, même Adolf Hitler avait une amoureuse, et je suis sûre, lectrice, que tu n'es pas Adolf Hitler ;) 

Tu sais que tu es pauvre quand:

                                                                      £ $ €








Tu sais que tu es pauvre quand:

Ta carte a été refusée pour 1,50€ à la borne Velib'

Acheter une baguette pour le dîner? Ben oui et pourquoi pas du caviar? D'ailleurs, franchement, le dîner, c'est surfait, la nourriture aussi, en fin de compte...

Quand tu entres dans un magasin, tu as peur que le vigile te refoules parce que ta banque lui a transmis ta situation financière, qui avouons-le fait pitié.

Tu connais la date d'anniversaire de ta banquière tellement tu lui parles souvent.

Ce qui t'as vraiment mis a découvert ce mois-ci, c'est l'achat de ta carte de transport (enfin de ton ticket de bus à 1,50€)

Quand tu vas au guichet automatique, c'est un peu comme quand tu es en basket devant une boîte de nuit, tu sais très bien que tu vas te faire refouler mais tu tentes quand même, on sait jamais, sur un malentendu, çà peut passer...


Pour toi, la crise économique a commencé environ à la date de ta naissance.

Allez réconforte toi, les vieux ont un proverbe pour toi: 
"Plaie d'argent n'est pas mortelle", et les espagnols en ont un second: 
"L'argent sert a être dépensé maintenant, pas à être le plus riche du cimetière!"

mercredi 13 avril 2011

Tu sais que tu as affaire à un hipster quand:


Tu sais que tu as affaire a un ( putain de) hipster quand:

Le hipster connaît TOUJOURS mieux le chemin que quiconque avec ce petit raccourci, "mais si, mais si, j'te dis, je connais comme ma poche!", à Katmandou comme à Paris, à Trifouilly comme à Vienne, le hipster est reconnaissable à une caractéristique facilement reconnaissable: LE HIPSTER SAIT.

Le hipster tweet, blog, facebook, whatsapp ou bbm, le hipster parle de tous ses états, mais le problème, au fond, au fond, c'est que le hispter n'a vraiment rien à dire qui n'est déjà été (mieux) dit...

Le hipster est maniaque au sujet de ses fringues, souvent ridicules, il défendra son style bec et ongle, comme s'il s'agissait de quelque chose de savamment étudié, alors que la seule chose qui différencie son accoutrement de la vestiboutique Croix Rouge, c'est la centaine d'euros qu'il a lâchée pour ce vilain jean à fleurs. 

Le hipster est un peu nazi sur ce qu'il qualifie de goût, de bien, de beau. Fais gaffe, ami lecteur, le hipster est un taliban en Rayban (vintage, évidemment).

Le hipster n'a aucun discernement mais croit en avoir plus que tout le monde, c'est sa perversion. Exemple: "Mais siiiii, c' était génial le dernier (nom d'un obscur réalisateur chiant dont personne n'a entendu parler à part ses confrères hipsters /titre d'une improbable expo dans un endroit paumé en banlieue/ événement dont tout le monde a entendu parler sur Facebook, mais personne n'avait envie daller parce qu'en vrai on a une vie... ) 

Nota, le hipster ne citera jamais un livre parce que le hipster a un vocabulaire assez restreint, bizarrement il est capable d'employer des néologismes et/ou des termes complètement désuets à (plus ou moins) bon escient, mais c'est uniquement perce que le hipster est aussi un kleptomane d'idées qu'il va chourer sans scrupules sur des blogs gauche caviar.

Le hipster fait régulièrement des tests HIV parce que le hipster couche sans capote. C'est son coté nihiliste tout puissant. Il se croit aussi immunisé contre les maladies vénériennes alors qu'il propage de manière efficace depuis quelques années un vilain champignon et l'ignore. 

Le hipster est égoïste. Il ne laisse pas sa place à la dame, il augmente le son de son iPod quand le sdf lui demande "un euro ou deux, allez, sil te plait, mon pote, pour payer la villageoise", le hipster se moque des handicapés mais reproche à ses copains hipsters de le faire, d'un ton condescendant.

Le hipster, au fond n'est pas un mauvais bougre, il est juste un peu naïf, il croit qu'il est rebelle à donf, il vote écolo alors qu'il ne recycle pas son plastique, il est contre le racisme mais il est assez intolérant envers son prochain, le hipster a des idées bien arrêtées alors qu'il se croit libéral, et communiste en même temps.
Le hipster n'est qu'un humain plein de contradictions, mais il n'a pas beaucoup de face parce qu'il croit vraiment que tout s'achète, pas beaucoup de fond, il critique ses hippies de parents devenus réacs, mais n'a pas tellement de propositions.
Il se cache derrière un cynisme composé très en vogue, parce qu'au fond, le hipster a peur, il sait bien que c'est pourtant sensé être lui la relève, mais voilà: quand le hipster enlève ses Raybans et son vilain pantalon, il a peur, le hipster, d'affronter le monde, de ne pas être à la hauteur.

Allez, lecteur, prends-le par la main, ce petit hipster, dis-lui: " Hipster, prends un bouquin, enlève-moi ce vilain pantalon et retrousse tes manches, moi aussi, je connais le chemin!
Yes you CAN!




mardi 12 avril 2011

Ouaiiiis, j'ai gagné un million et demi de $$$!!!

Voilà, je voulais vous faire partager ma joie, chers lecteurs, çà y est, j'ai réussi.

Je suis millionnaire en Dollars.

Je fais maintenant partie de élus.

J'ai été sélectionnée.

J'AI été choisie.

MOI.

Juste parce que j'utilise internet, tu vois, cher lecteur.

Moi et personne d'autre.

Voilà le mail que j'ai reçu pour m'annoncer la bonne nouvelle:

"THE COCA COLA COMPANY
PROMOTION/PRIZE AWARD
264, Padungan Road, Kuching
Malaysia.

Dear Internet User,


Congratulations!!!

You are among the winners of this year Coca Cola  Promotional Award Team
your email have won you $1,500,000.00 USD (One Million Five Hundred
Thousand United States Dollars).To file for your claim, please contact our
fiduciary agent for claims with the information below:


Name : Mr.Leonard Scott.

Email : deskofleonardscott11@xnmsn.com

Tel: +60-1027-97024

REF No: MY/9876125
BATCH No: 2010MJL-01
TICKET No: 20511465463-7644

1. Full Names:.........
2. Home Address:.......
3. Age:................
4. Sex:................
5. Marital Status:.....
6. Occupation:.........
7. Phone numbers:......
8. Country:............

Sincerely,
Mrs.Ross Webb
Online Co-ordinator
THE COCA COLA COMPANY"



Parmi des millions de candidats, hein, attention.

Il va falloir m'appeler MADAME, maintenant, hein, attention, hein.

Quel bonheur.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir participé à cette loterie, mais peu importe, hein.

Je n'avais pas non plus le souvenir que le siège de Coca Cola étai en Malaisie, mais bon, ce n'est qu'un détail.

Ahh lala, internet, c'est vraiment chouette, mais quelle sérieuse putain de banane, quand même parfois...

vendredi 8 avril 2011

La poupée vaudou bizarro.


Cette poupée c'est toi. 

Un vaudou a l'envers. 

Au lieu de souhaiter les pires méchancetés à tes ennemis, fabrique-toi cette petite camarade unique et envoie-lui les meilleures ondes du monde.

Coupe une silhouette dans du tissu, en double. 

Remplis le tissus de ce que tu veux ( coton, riz, kleenex etc...). 

Rassemble les deux parties en les superposant, puis cous le tout.

Dessine lui un cœur et des points G de tout ce que tu souhaites. 

La bonté, la tempérance, l'amour, la prospérité... 

Et plante-lui des aiguilles de bonheur dedans. 

Et voilà :)

jeudi 7 avril 2011

Collections...

 Tout à commencé à cause de mon Iphone.

Maman habite dans le 16ème, et comme j'aime la Tour Eiffel et l'improbabilité poétique de sa présence à proximité de chez elle, je me suis dis: 

"Allons bon, je n'ai qu'à dégainer mon Iphone et faire une photo dès que je l'aperçois".
Le spécimen que vous voyez ici est particulièrement rare puisqu'à 18h et des brouettes (probablement à cause du changement d'heure), celle-ci s'est allumée. Si vous clignez les yeux, vous verrez.

Et puis çà s'est accéléré

J'ai commencé les graffitis et autres tags.

Puis les fautes d'orthographes sur les panneaux et enseignes.

Je viens de démarrer une collection d'insectes.

Voilà voilà...

Il paraît que les collectionneurs ont peur de la castration.

Je n'ai pas de pénis donc pas d'inquiétude à ce niveau, tout va bien.

Je suis juste toctoc. 











Tu sais que t'es plus une djeun's quand...

La tektonik, à l'époque, t'avais déjà, mais vraiment pas compris...

Tu te souviens parfaitement de la chute du mur de Berlin.

Quand Loft Story a été diffusé pour la première fois tu t'es dit: "Merde, c'est génial, j'aurais dû postuler, j'aurais quand même eu des trucs vachement plus intéressants à dire que Steevie. Et puis, après, tu as compris ce que c'était que la TV réalité, et tu t'es dit "Ouais, ouf, j'ai échappé à çà".

Kikou lol kestufé komen sa va... Ca te donne juste envie de dire: MAIS JE COMPRENDS PAS CE QUE TU ECRIS DANS TON MAIL BORDEL DE DJEUN'S!

Les réducs 12/25 dans le TGV, çà fait déjà quelques temps que c'et fini pour toi; tu fais parfois illusion au musée, mais quand tu tends ta carte d'identité pour prouver ta jeunesse, le caissier te la rends du bout des doigts en te disant d'un ai condescendant : "Désolée, Madame". Et tu ressens exactement la même frustration que lorsqu'on te disait que tu était bien trop jeune pour entrer en boîte de nuit...

D'ailleurs quand tu voyages à New York ou à Londres, ta pièce d'identité, on ne te la demandes plus lorsque tu vas acheter des clopes ou de l'alcool...

Quand tu parles avec des djeun's, ils ignorent à quoi tu fais référence lorsque tu évoques le Club Dorothée.

La première fois que tu as voté, c'était contre Le Pen aux présidentielles.

Les manifestations de lycéens c'est mignon, mais on va pas se mentir, ils ne cherchent pas vraiment à changer le monde, juste à sécher les cours... Quoique? Bon, non, espérons qu'un jour, ouais, leurs revendications aboutissent (çà, c'est juste ton côté djeun's rebelle indomptable)

Tu n'as pas mis les pieds chez Yves Rocher depuis pff... Mille ans.

Tu a déjà préparé le discours du mariage/l'enterrement de vie de jeune fille/ le discours de baptême du bébé d'une de tes meilleures potes.

Tu regardes tes parents et tu te dis: "Putain! z'avaient raison quand même!" ou la variante "Mais comment ont-ils fait? J'aurais jamais pu gérer ce qu'ils ont géré."

D'ailleurs, bien des défauts que tu leur trouvait, tu commences à les choper (la méga ponctualité de Maman, le goût ultra prononcé de Papa pour les échalotes...)

Ce soir y a une grosse teuf de ouf. Mais toi, t'as juste envie de regarder le dernier épisode de "How  met your mother" sous ta couette, en buvant de la tisane au réglisse. On s'en fout, des vendredis, il y en aura pleins d'autres...

Tu as déjà eu des stagiaires sous ta responsabilité.

Tu dis des choses, pendant un débat politique, du genre: "Ce n'est pas que les gens se désintéressent de la politique, c'est plutôt l'inverse! Tenez, dans ma ville, en matière d'environnement..."

Tu te parles toute seule quand tu fais tes course au supermarché, et quand tu apprends une nouvelle qui te scandalise à la radio ou à la télé, tu réponds à ton poste en maugréant, que "C'est dingue, çà, c'est pas possible!"

Tu as déménagé plus de deux fois.

Tu as des amitiés qui datent de plus de quinze ans.

Tu commences parfois tes phrases par: "Il y a dix ans..."

Tu sais mieux ce que tu veux, qui tu es, qui sont tes amis, tu sais un peu mieux quand faire les compromis et ce qui n'est pas négociable, tu as laissé tomber pas mal de trucs et tu es revenue sur des idées bien bien arrêtées que tu avais, tu réfléchis autrement, tu es (un peu) moins à découvert qu'avant,  tu as découvert tant de trucs, tu n'es plus dupes mais tu rêves encore à pleins de trucs, tu sais qu'un jour, tu auras les cheveux blancs et pleins d'histoires à raconter à tes petits-enfants qui commenceront par: "Quand j'avais ton âge..."

Tu sais que tu es comme un bon vin, tu t'améliores avec le temps, et ce n'est pas très effrayant, c'est juste le cours logique des choses.




mercredi 6 avril 2011

Un jour, mon prince viendra (le rêve et puis la réalité)




Jean-Paul a une belle voiture
Charles a du goût (tous ses copains le disent).

Lorsqu'il sourit, Jean-Paul fait rire les enfants.
Charles est courageux (il n'a pas peur d'emprunter les ruelles sombres le soir).

Jean-Paul ne fait pas de fautes d'orthographes.
Il travaille à l'UNESCO.

Charles est serviable, surtout avec les personnes âgées.
Il est chirurgien.

Le film préféré de Jean-Paul, c'est "Coup de foudre à Notting Hill".
Charles adore l'odeur des livres des bibliothèques.


Avant de devenir chirurgien, Charles a inventé l'IPOD, parce qu'il s'ennuyait.
Jean-Paul a la main verte, il suffit qu'il touche une orchidée pour que celle-ci fasse des fleurs.

Charles ne comprend pas les metrosexuels, même si il ne leur est pas hostile; en fait Charles n'est hostile à personne (sauf les dauphins et les chiens-loups, mais c'est parce que ce sont des bizarres bêtes...)
Jean-Paul n'a jamais, jamais, jamais mauvaise haleine, il a même un goût de cerise!

Mais ils ont aussi des défauts.
Jean-Paul a parfois peur de traverser la rue (les voitures roulent si vite).
Charles fait des listes de tout, tout le temps.

Jean-Paul parle trop fort dans les lieux publics.
Charles a une phobie des araignées.

Jean-Paul a une voiture qui pollue trop et qui est chère.
Charles n'a pas tout résolu avec sa mère.

Charles et Jean-Paul sont nés des imaginations fertiles de mon amie Marie et moi-même, vers deux heures du matin.
Ils nous ont bien fait rire, peut-être que l'univers nous les enverra.
Peut-être, probablement en fait, que s'ils existaient vraiment, ils nous saouleraient en moins de cinq minutes.
Peut-être qu'on les regarderaient de haut et qu'on dirait: "Pff, quelle tapette, celui-là avec ses fleurs qui poussent! T'as vu l'autre tebé avec ses livres pourritos?"

Peut-être qu'on ferait bien de se méfier de ce qu'on souhaite parce que çà pourrait bien nous arriver.

Peut-être aussi qu'on ferait bien de leur laisser une chance, les pauvres...

Mouais...

Va savoir, Charles...

L'ordre des choses


Parfois, je me dis que pendant les 20 premières années de nos vies, nos mamans nous ont regardées grandir avec tendresse et émerveillement, puis qu'à partir de cet instant, les rapports se sont inversés:

Maman (j'ai 2 ans): Oh, regarde comme tu marches, c'est merveilleux!
Maman (j'ai 12 ans): Ta première brassière, ma chérie, tu deviens une femme!
Maman (j'ai le bac): Mais tu es formidable, Claire, c'est formidable!!!

***

Moi (Maman a 50 ans): Tu es trop mignonne, tu ne les fais pas. Ne bois pas trop de champagne quand même, tu reprends le volant après...
Moi (Maman vient de traiter un automobiliste de je cite "vieille gouine" parce qu'il ne lui pas cédé la priorité à gauche (?!): Ha ha tu es impulsive, mais tu es drôle quand même. Oh, oh, on dirait qu'il va sortir sa lacrymo, fonce!!!
Moi ( Maman vient de faire passer en douce des produits chimiques dans son sac à l'aéroport car elle part restaurer des tableaux à New York): Maman, si tu te fais arrêter, je ne vais pas te chercher au poste. 

Etc, etc, etc...

dimanche 3 avril 2011

Tu seras un homme.


Parce qu'il fait du bien celui-là...


Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard KIPLING