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vendredi 6 novembre 2009

Sale con

(L'auteure précise que toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé n'est que coincidence, ceci est une fiction et ne reflète en rien ses opinions -sauf sur les dauphins, c'est quand même vrai que c'est des bizarres bêtes...)

Le développement durable?
Mais j'en ai rien à foutre du développement durable.
Surtout parce que j'aime pas les dauphins.
Ils ont des têtes de cons ces bestiaux, je les sens pas, c'est des pervers, à se marrer tout le temps...
Et perso, j'ai jamais croisé d'ours polaire.
Alors, s'ils disparaissent, çà me fait ni chaud ni froid.
Je trie pas mes déchets, çà me soûle, j'ai pas le temps pour çà.
D'ailleurs, mes ordures, je les jette juste dans la rue.
Je mets mon radiateur à bloc, et je laisse mes lumières allumées tout le temps.
C'est vrai que çà me coûte un peu en électricité, mais bon, je m'en branle, du fric, j'en ai plein.
Les hippies, ils peuvent bien aller se faire foutre.
C'est une légende urbaine le réchauffement climatique, cet été, au bord du Lac Léman, je me caillais.
Je conduis un 4x4 en ville, parce que je trouve que c'est vraiment trop classe, un gros 4x4, çà en jette.
Je porte que des vêtements fabriqués par des petits chinois et en poil de bébé animal -mon kif, c'est le bebe phoque.
J'ai du style, çà ouais.
Je veille à ne m'acheter que des diam's du Sierra Leone, çà me rend content que ce soit un petit noir qui soit mort pour mon bijou.
Quand j'ai vu Bambi pour la première fois, çà m'a fait marrer que sa mère se fasse dégommer comme çà par le chasseur.
La conne, fallait courir plus vite.
Je suis le genre de mec qui laisse les chiottes plus sales qu'elles l'étaient avant son passage.
Parce que je m'en branle.
Oh je vous vois venir, hein, vous allez me dire que je suis aigri.
C'est ce qu'elle m'a dit ma femme, quand elle s'est barrée.
Je lui ai collé une claque de trop je crois.
Elle chouinait tout le temps, aussi, celle-là.
Bam, tiens, tu l'as pas volé bougresse.
Je m'en fous, je la trompais, haha.
Peine à jouir, comme il dit mon pote.
Toujours un pet de travers, les truies.
Il a les mots justes, mon pote Fabien, quand même.
C'est mon seul pote, parce que bon, c'est vrai que j'aime pas trop les gens.
Je leur fait pas confiance, ils essaient tous de te niquer un jour où l'autre, y a qu'à voir, ma femme, elle s'est barrée.
Pff.
M'en fous, j'en trouverais une autre, comme y dit, Fabien, y a qu'à se baisser pour les ramasser les gonzesses.
Et puis j'ai du pognon, alors je m"en branle, c'est çà qu'elles aiment, les morues.
C'est parce que je bosse dans le showbiz.
Elle me regardent avec leurs yeux de merlans frits, prêtes à tout dès qu'elles apprennent ce que je fais.
Ben ouais, je vends du rêve, moi, je suis pas n'importe qui.
Ah ouais, pardon, je m'égare du sujet.
Le développelent durable, j'en ai rien à carrer.