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lundi 12 avril 2010

Si j'étais une actrice américaine...








1. Je n'aurais pas un nom, mais une sorte d'onomatopée exotique.

Je m'appellerais Gin Voswald, ou Archie Kao, ou Miaou Fling, enfin un de ces noms complètement improbables que l'on retrouve au générique des séries US que l'on chérit tant. Mais que s'est-il passé avec les parents de ces acteurs au moment de les déclarer à la maternité? Etaient-ils si pressés de retourner à leur merveilleuse progéniture qu'ils n'ont pas eu le temps de finir d'épeler le nom de leur descendance à l'Etat Civil?
Ci-contre, des idées de pseudos pour starlettes à court d'inspiration: At Shh, Rock Bash, Vivi Sty, Blue Howritz, Fine Melkow, Nite Uphousing, Flip Turt (en gros, tant que çà sonne comme si un chinois avait éternué en américain et qu'il était sexy, çà marche.)

2. Je refuserais absolument de jouer dans n'importe quel rôle figurant dans les 2 premières minutes des "Experts Las Vegas", ou "Colombo" si çà existait encore.

Par orgueil, juste, tu sais très bien que quand tu joues là-dedans, que tu finis automatiquement au générique comme: "Femme décapitée: Shh Lala".
Si tu as suffisamment de chance pour apparaître au générique pour ta courte prestation.

3. Dans les interviews aux journaux, je ferais des déclarations du genre:

"Je respecte beaucoup Bobby. En tant que réalisateur, il m'a appris à repousser les limites de mon jeu d'actrice, et à ne plus jouer qu'en tant qu'actrice, mais en tant que femme et en tant qu'actrice malgré tout, mais d'abord en tant que femme. Et c'est aussi un mari formidable, qui élève à merveille nos enfants que nous avons adoptés dans chaque pays du monde: Shannan, Bobby Junior, Bobby Microscopique, Bobninou, Banana, Bill, Ball, Boule, Bike, Brendon, Barack, Gorille, Fender, Four, Fun, Night, Gun, Peace, Love, Ok, All Right, Lalala, Loulilou et 26."

Ou encore:
"La guerre, c'est mal, il vaut mieux aimer les gens parce que c'est mieux".

Ou enfin:
"Oh oui, les pauvres pauvres, cela doit être si dur de vivre dans la pauvreté. C'est pour cela que j'ai fondé la Worldwide Fundation Against Poverty".

4. J'aurais tout un tas de coaches qui me feraient pratiquer tout un tas de sports improbables, qui consisteraient, notamment, à danser la Macarena sur une table de billard tout en ne mangeant que de la soupe à la tomate, tout cela en étant acclamée par la presse féminine avec des articles titrant mes élucubrations tels que: "Faites comme Pschit Vouvoum, mettez vous au bowling sur neige, et mangez uniquement des carottes par les narines".

5. Lorsque je recevrais un Oscar, je pleurerais avec des petits hoquets de chat asthmatique ayant avalé sa boule de poils, puis je lèverais les yeux au ciel, puis je me reprendrais avec dignité mais un sourire larmique malgré tout -oui, oui, je serai la créatrice du sourire larmique, ce serait mon legs au monde- , puis je dédicacerais cette récompense "AMAAAAAAZING" à Blackie, mon petit Shetland d'amour, le drame de ma vie, mon équidée qui est mort lorsque je n'avais que 10 ans seulement, et qu est mon inspiration et ma blessure. Ah oui et à Bobby et nos 26 enfants.

God bless you all.