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dimanche 20 février 2011

Je ne te like plus, mon ami.


438.
C'est le nombre d'amis que j'avais sur Facebook.
C'est beaucoup.
Trop.
Mon critère initial, c'était:
"Si je croise cette personne dans la rue, je lui dit bonjour, ok, on est amis de réseau social virtuel puisque çà fait écho à une sorte de réalité".
Mais je suis une fille polie, c'est mon grand défaut.
Dans tout ce tas, il a des gens dont vraiment, je n'ai que faire.
Des statuts embarrassants à lire.
Des hobbies improbables.
Des "relationship status" gênants.
Des photos indécentes, floues, des photos de gens moches, de mariages qui se sont mal finis, de vacances dans des lieux qui n'ont pas lieu d'être, etcetera, etcetera...
J'ai donc décidé de faire un ménage social printanier en avance cette année.
Changement de numéro de téléphone, basage de superficialité facebookienne.
Parce que çà rime à quoi de "befriender" quelqu'un dont on ne prend pas de nouvelles?
Si on veut me retrouver, je suis là, je ne bouge pas.
Et comme par hasard, j'ai revu un paquet de gens en vrai que je ne voyais plus depuis un bail.
La vie est longue, on en fait des rencontres, le passé devrait rester là où il appartient.
Une camarade haitienne me disait récemment qu'ils ont un proverbe, chez elle, concernant les amitiés et la distance:
"C'est juste la longueur de la corde qui varie".
Ce n'est pas que je n'aime plus les gens qui ont fait partie de mon nettoyage, c'est que je prends pas plus de nouvelles d'eux qu'ils n'en prennent de moi.
Il n'y a plus de corde entre nous.
Bien entendu, tout ce processus est un "work in progress", çà évolue.
J'en suis à 204, après avoir effacé certaines personnes  trop vite, et les avoir "requesté" à nouveau, parce que tout bien réfléchi, le fil persiste.
204 çà reste vraiment beaucoup.
Parmi elles, 5 que je pourrais appeler si je devais (pour une raison que j'ignore, mais la vie réserve son lot de surprises), à 5 heures du matin, si je devais me débarrasser d'un cadavre...
Et puis il y a Twitter...