En 2011, la TVA des opérateurs téléphoniques augmente, ce qui nous autorise à résilier nos abonnements.
Depuis que j'ai reçu cette info, un drôle de rapport s'est établi entre Orange (mon prestataire de mobile) et moi.
C'est un semblant de relation un peu toxique de chantage affectif.
Autrement dit, j'appelle Orange en leur disant que s'ils ne me font pas une offre intéressante (un Iphone à 30 Euros, inconsolable du vol de mon dernier à Bali), je les quitte...
La semaine dernière, l'opérateur m'a dit, "OK, rappelez la semaine prochaine, on aura quelque chose."
Hier, on m'a dit, "Oui, OUIIIIIIII, OK, ne partez pas, demain on vous rappelle!"
Aujourd'hui, la jeune télé-propectrice n'avait plus d'arguments pour me retenir.
Elle a abdiqué, elle a vu que j'étais déterminée et aussi que j'avais rencontré SFR, qui avait un tas d'arguments plus attractifs dans son panier.
Elle a été obligée de me balancer l'adresse du service résiliation.
Bye bye Orange.
Tes prix sont trop élevés, c'est du vol.
Quand tu me rappelleras, il sera trop tard...
Je suis consommatrice et j'ai l'embarras du choix.
Pourquoi payer?
Attention, l'exemple qui suit est limite, limite.
Borderline.
Line, dirait ma camarade drôle.
L'autre jour, j'étais à Monop', et j'ai commencé à remplir mon sac de mon marché quotidien.
Arrive le passage en caisse, et j'ai le sac, plein, à une épaule, un tas d'autres sacs sur l'autre épaule, et deux ou trois autres articles dans les mains, que je n'ai pas eu la place de mettre dans le sac, et que donc, je mets sur le tapis.
La cliente derrière n'a pas capté, elle colle ses articles aux miens, sans que j'ai le temps de vider mon sac de courses plein.
Et là, LA, un doute m'assaille: pourquoi payer?
C'est.
Si.
Cher.
Je me suis dit, allez hop, tant pis, c'est énorme, et c'est pour çà que je vais le tenter.
Il est 19h, le Monop' est plein, les vigiles sous-payés s'en foutent, à raison, et puis yallah, je suis sortie.
J'ai payé les deux boîtes de conserve que j'avais en main, et je suis sortie avec à l'épaule un sac plein.
Et bien, c'est passé.
Un sac de courses gratuits.
Attention, voler, c'est mal, mais juste, une fois, une fois de temps en temps, un cadeau gratuit de ce système, s'enracailler, se frotter, tenter, en lousdé, ben ouais.
Pourquoi payer?
