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lundi 28 février 2011

La différence entre les filles et les garçons...


Ah, les filles, les garcons, les garcons les filles...
Dites donc.
Les garçons, quand vous parlez foot entre vous, c’est impénétrable.
Je ne sais pas ce qu’il se dit.
Une petite question en passant, est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi, quand les footballers marquent un but, ils s’envolent ?
Why ?
J’adore les émissions de sport, je comprends rien.
En revanche, les journalistes de sport.
Pff.
C’est un peu une arnaque quand meme.
Pierre Menez.
Tu sais le mec un peu…
Bouboule quoi.
L’homme n’a pas vu ses pieds depuis 1974.
Et il gaze les sportifs, mais sans complexe.


« Il était hors-jeu. 
Si.
Non. 
Si.
NON.»


Cà, j’ai mis du temps, hein, mais après moult réflexion et étude sur la question, j’ai grillé.
C’est un code.
Cà veut rien dire.
Hors-jeu, c’est un terme que vous les garçons, vous avez inventé pour débattre pendant, mais, des heures, avec passion.
Et après on dit que c’est les filles qui aiment les ragots.
D’ailleurs, je tiens à rétablir une vérité.
J’entends, ici et là…
On dit que les filles ne s’aiment pas entre elles.
Mais c’est pas vrai du tout !
Aucun rapport !
On s’aime à notre façon, c’est différent !
Les filles diront toujours : 


"C’est pas moi qui aime pas les filles, c‘est les filles qui m’aiment pas."

On a notre langage à nous en fait.
Quand on dit par exemple d’une autre fille qu’elle a un gros cul, le vrai sens de çà, c’est :


« Cette personne me touche. Elle a plus de défauts que moi. »


Moi je sais comment me faire aimer des filles.


"J’adore ton haut."

Là tu te fais une pote.
Si tu veux te faire une meilleure amie, tu dis :


« J’adore tes cheveux. »

Mais il existe une subtilite.
Si tu dis:


« Oh c’est bien tous tes cheveux, la, comme ca ».

Ca ca signifie 


« T’es moche et j’aime pas ta gueule ».

Les cheveux, c’est comment dire çà simplement, comment vous dire.
Le truc qui nous rend toutes folles.
On est jamais contentes avec nos cheveux.
Jamais.
Vous avez bien constaté dans les supermarchés, l’évolution du rayon cheveux.
Ben déjà c’est devenu un rayon.
En 1987, quand j’allais faire les courses à Félix Potin avec ma maman, il y avait juste une étagère.
Sur cette étagère, il y avait le shampoing TimoteÏ et une meuf avec des cheveux en mousse sur la photo.
Et c’était normal.
Je crois que l’après-shampoing a changé nos vies à tous.
Après çà, on est devenus boulimiques.
Il nous a fallu des masques, et des sprays, des serums !
Mais le serum, c’est pas pour les gens qui vont mourir, normalement ?
L’antidooooooote !
Il y a aussi des shampoings pour brunettes, pour roux…
Déjà, les shampoings pour roux, c’est une hérésie.
Tout le monde sait bien qu’un roux, çà pue quoiqu’il arrive.


Ha, ha.

De toute façon, les roux n’existent pas, c’est une légende urbaine.

Demande a un roux sa couleur de cheveux, il te repondra toujours blond vénitien, ou alors auburn.


Les roux c’est comme les fees, il faut y croire pour que ca existe.


Enfin bref, c’est juste du boulot d’etre une fille.
Tu crois que je me leve comme ca le matin ?
T’es un dingue, toi.
Tout ce travail sur notre corps.
Alors j’ai evoque l’epilation plus haut, mais on va en parler un peu quand meme.
Alors je sais pas il y a des filles, c’est cool, pas de soucis, le maillot, facile !
En général, elles sont profs d’EPS. 

Elles s’appellent Sylvie et elles te jugent parce que tu utilises un rasoir.


Non, en fait, celles qui supportent le maillot, souvent, elles ne supportent pas les aisselles.
Le maillot, ou les aisselles, il y en a forcément un qui te fait réagir.
C’est comme clitoridienne ou vaginale, mais en pas cool.
Les filles savent de quoi je parle, dans leur tête, elles acquiescent.

« Ouais mais grave elle a raison, mais moi c’est plutôt les mollets ! »

Je sais ma sœur, je sais.

Bref, l’épilation.
Ah oui et les garcons, desolee, mais je vais briser un tabou.
Nous les filles, et en particulier les brunes, on est juste aussi poilues que vous.
Et je parle des orteils et de la moustache aussi.
Tout pareil que vous les gars, et si je m’epilais pas, tu pourrais m’appeler Don Diego De La Vega.
T’es ouf, toi, tu crois que ce petit corps parfait demande pas de l’entretien ?
Si je taffais pas mes poils, je ferai un spectacle qui s’appelerait « Cheetah Michaud, la femme singe drole ».


Ah l’epilation.
La première fois que tu y vas, en plus, tu sais pas.
Tout le monde te fait des sourires, çà sent bon, c’est cool.
On te met la cire, tu t’attends à rien.
Et l’esthéticienne, elle continue de te sourire, elle est gentille.
Elle te pose des questions sur ta vie, un peu comme quand l’infirmière te fait une prise de sang.
Elle détourne ton attention.
Et dès qu’elle sent que tu es un peu en confiance…
BAM !
Je pense, qu’il est impossible qu’elles ne se soient jamais fait frapper l’esthéticienne.
Impossible.
Réflexe de survie.
C’est légitime.
Juste une fois dans une carrière, çà me paraît correct, çà me paraît juste même.
Et après cette première épilation, tu sais tu la regardes, et elle te dégoûte un peu, tu vois, elle t’a trahi en quelque sorte.
Comme quand tes parents t’ont dit qu’ils divorçaient.
Enfin, si tu as eu une enfance heureuse, un peu comme quand on t’a dit que le Père Noël existait pas.
On n’est pas tous égaux devant le malheur.
Bon, et puis c’est comme tout, le temps cicatrise les plaies.
Tu es retournée chez l’esthéticienne.
Parce que aussi, entre temps, t’as bien tente de t’épiler seule, mais tu t’es brûlée au 3ème degré.
Ou alors tu t’es retrouvée avec un paquet de cire sur le minou, en mode chewing-gum.
Alors tu y retournes, et comme tu l’as déjà fait, cette fois, tu sais.
Tu te déshabilles, tremblante et transpirante, dans ta petite cabine, tel un chat apeuré, dans sa boîte chez le vétérinaire…
Et cette odeur, qui se dégage de ton corps, cette odeur si familière, c’est la peur !
Tu te résignes, docile, tu passes sur le billard.
Elle te dit de te détendre, et tu sais, t’as juste envie de lui répondre 


« Ecoute, on ne se connaissait pas il y a 5 minutes, et là, j’ai mon intimité exposée sous tes yeux, alors je ne peux pas me détendre, tu vois, c’est pas possible. »

Après quand elle a fini, t’as versé une larme ou deux, mais OK, OK, t’es nette.
Mais t’as si mal, que personne n’a le droit d’approcher la zone pendant des jours.
Hein hein !
Du coup, quand biquet peut enfin y retourner, la fine moustache de Zorro que tu avais à cet endroit s’est transformée en barbe de Corbier.
Le ticket de métro est redevenu un plan de la RATP.
Et la vraie vanne, c’est qu’on paye.
30 Euros  s’il vous plît !
Les filles sont masos.
Oh j’ai été vilaine, fais-moi payer !
Alors tu cherches ta carte bleue, dans ton sac a main.

Regardez nos sacs à main.
C’est pas des sacs à main qu’on a, nous les filles, c’est des sacs à vie.
Il y a tout là-dedans.
Plus de lumière ? 
Pas de soucis mon bichon, j’ai toujours une Maglight sur moi !
Un petit creux ?
J’ai justement ma boîte de choucroute dans le sac.
Tu vois, on sait jamais ce qui peut se passer, tu vois, alors on veut être équipées quoi !
J’ai tout, j’ai tout sur moi.
Il peut m’arriver n’importe quoi !
C’est comme le parapluie.
A partir du moment où tu l’as sur toi tu n’en as pas l’utilité.
Mes préférés, ce sont les gens qui se baladent avec le parapluie ouvert quand il ne pleut plus.
En mode orgueil un peu.

« C’est bon, je l‘ai pris, je l’utilise, merde ».

C’est comme l’assurance annulation pour un voyage, tu la prends, il t’arrive rien, tu la prends pas…
En revanche, pour retrouver quelque chose dans ton sac, donc, comme genre les clés de chez toi, çà c’est pas la même histoire.
Ben ouais j’ai tout, mais laisse-moi une petite demi-heure et je le chope, quoi.
Dans ces moments-là, tu voudrais avoir l’option 


« Ne quittez pas ».


Mais dans la vie.


« Ne quittez pas, Claire cherche ses clés. »


Lorsque ton téléphone sonne, au fond de ton sac.
Tu chopes enfin ton portable, mais c’est souvent trop tard.
Et on devient un peu irrationnelles, dans ces moments, genre 


« Oooooh nooooon, j’ai raté l’appel ! »

Comme si tu n’avais pas de répondeur, tu sais, comme si ce coup de fil allait changer ta vie.
Alors que si tu avais eu le portable dans ta main, tu aurais levé les yeux au ciel en disant 


« Oh, c’est bon, il me saoule lui, je le rappelle plus tard. »


Puisqu’on est sur les portables, il va bien falloir que je vende la mèche.
Les filles fouillent dans les portables de leurs mecs.
Ouais.
On sait, c’est mal.
Bon mais attention, hein, on fouille pas les mails.
C’est la limite normalement.
Genre.
Le portable, OK, mais les mails, t’es vraiment une psychopathe ma fille !
Bon, je vais reformuler, les mails, perso, c’est MA limite.
Chacun sa ligne de conduite, hein.
Ben oui, j’ai déjà jeté un petit coup d’œil à un portable.
Pas genre tous les jours, mais dans une relation sérieuse, je pense qu’une fille peut le faire une fois sans que çà signifie que ce soit une dingo.
Juste au début pour être sûre.
Cà n’a rien à voir avec la confiance.
C’est juste qu’on s’intéresse !
Vous êtes chiants vous aussi les mecs, quand vous passez un coup de fil, vous dites jamais qui appelle !
Et vous mettez jamais le volume assez fort pour qu’on reconnaisse la voix d’un homme ou d’une femme !
Et vous êtes illisibles !


"Allo ?
Ha, ha.
Oui.
Non.
Oui.
Ha.
Non.
Oui,
Non.
Oui.
Oui,
Ha, ha,
Non."

On sait même pas quand vous avez raccroché !
Nous on téléphone, c’est


« Ouaiiiiis bisous Sophie, a vite poulette haha ! »


Et après on dit « Oh lala c’était Sophie, tu devineras jamais ! »
Ah oui et puis aussi, en soirée avec votre meuf, il faut que ce soit calme !


« Nan, nan, ce soir, je fais un truc calme avec ma meuf. »


Genre t’es puni quand t’es avec ta chérie.
Mais nous aussi on aime bien s’amuser !
Nos soirées filles c’est des batailles de polochons en culottes !
Voilà, nos soirées filles, c’est exactement comme les films érotiques de M6 qui me manquent tant.
On met du parfum comme dans les pubs.
On prend des douches orgasmiques.
Oh non, j’ai fait tomber ma savonnette dans ma culotte, tu peux venir la chercher ?
Oh j’ai mal aux seins, tu peux me les masser ?
En fait, en vrai, voilà, non.
Pendant nos soirées filles, on s’échange nos Tampax.
Parce que nous les femmes, saigner, çà nous rapproche. 



Sur la nourriture, ma maman, le politiquement correct, l'humour et l'amour...



La nourriture française c’est quand même un kif.
J’aime tant la bouffe que je pourrais coucher avec.
Quand j’étais petite je ne mangeais que la couenne du jambon.
Et de la marmelade.
Heureusement j’ai arrêté la couenne.
Sinon aujourd’hui, on m’appellerait bouboule.

- "Alors bouboule, t’aime bien le chocolat ?
Tu te lèches les doigts ?
Le chocolaaaaaat !
MMM LE CHOCOLAAAAAT !
Tu sais on me ferait rouler, sur moi-même, comme çà, dans la rue.
BOUBOUUUUUUULE !"

Et pourtant, bébé, je ne mangeais rien.
J’étais un gourmet.
Ma pauvre maman, çà la rendait folle.
Ma maman je l’aime. 
Ma maman elle est devin, elle sait ce que je vais faire avant que je le fasse.
Arrête, tu fumes trop Claire !
J’ai même pas encore pris ma Camel.
Attention, c’est une racaille ma mère.
Ma mere ?
Toi, là.
Ma mere, elle te fume.
Elle parle verlan ma maman.
Elle sait pas tout ce qu’elle dit, mais elle parle.
Elle dit, « non mais j’aime bien dis donc c’est cheum ! »
Elle veut dire chanmé, mais elle dit cheum, c’est trop mignon.

« -Oh elle est trop cheum ta robe Claire ! 
- Merci Maman. »

C’est une racaille, faut pas la faire chier, ma mère.
L’autre jour, elle a traité un mec, je dis bien un mec de vieille gouine, juste comme ca, gratuit, elle aimait pas sa tête.
Ah pardon, je peux pas dire vieille gouine, c’est une vanne homophobe.
Pas politiquement correct.
Mais ma mère si tu lui demandes, elle te répondra que le politiquement correct, elle s’en bat la chatte.
Est-ce bizarre que je dise ma mère et chatte dans la même phrase ?
Non. 
C’est de là que je viens au fond.
Tu sais parfois je regarde ma maman, et je me dis.
C’est dingue quand meme, avant j’etais dans toi.
C’est ouf un peu non ?
Bref ma maman.
Si tu parles du Tibet et du Dalaï-Lama à ma maman, elle te dit:

 « Oui tu sais c’est très grave ce qui se passe là-bas.
Si je tenais ces fils de pute de chinois ! »

Oh la la, attention, les chinois vont réagir.
Attentiondzion. 
Banne ratiste.
Il faut faire attention, par les temps qui courent, de ne froisser personne.
A cause du politiquement correct, c’est quand même pas facile, facile d’insulter gratuitement aujourd’hui.
Par exemple, on peut pas dire:

« Les femmes sont toutes des putes. »

Enfin si, moi j’ai le droit, parce que j’en suis une.
Une femme pas une pute, fais gaffe, ou je t’envoie ma mère.
On ne peut plus se foutre de la gueule des gens gratuitement.
On s’autocensure beaucoup quand même.
Si on continue comme çà, bientôt, on parlera au quotidien comme on parle sur nos CV ou nos lettres de motivation.
Est-ce qu’il y a un langage plus chiant ?
C’est d’une hypocrisie surtout.
On devrait pouvoir mettre des trucs plus authentiques sur les CV.
Des vrais trucs qui servent « dans la vie pour de vrai. »
A l’inverse de 

« Dans la vie pour de faux. »


Elle est complètement con cette expression.

« Dans la vie… »

Mais tu connais autre chose que la vie ?
Personne connaît autre chose !
Bref, le contenu des CV.
Ce serait beau si on pouvait mettre des trucs genre:

«J’ai le don pour trouver les meilleures places au restaurant.
Je sais bouger mes oreilles et çà fait rire les enfants.
 Je parle le langage elfique. »

Ce serait cool qu’on se détende tous un peu au niveau de la blague et de la sincérité.
 Mais surtout, la question du politiquement correct soulève en moi l’interrogation suivante : nous les femmes, eux les arabes, vous les juifs, elles, les gouines, et les africains, les manchots, les bigleux…
On n’a plus d’humour ou quoi ?
Il s’est passé quoi pour qu’on ne puisse plus rire de nous-mêmes?
Si on riait plus de nous-mêmes, on s’aimerait peut-être un peu plus les uns les autres.
On parle pas assez d’amour, tiens.
C’est important l’amour.

« All you need is love ».

C’est de l’anglais.
Ca veut dire, tout ce que tu as besoin, c’est l’amour.
C’est beau.
Quand on y pense, c’est que a moitie vrai quand meme.
Par exemple respirer, comme besoin, c’est important aussi.
Moi j’arrete un peu, l’amour, la.
Je me suis fait mal, un peu.
Ben oui mais je suis con, moi aussi.
J’avais pas pensé qu’on disait tomber.
Alors que moi, avant, j’etais la, 

« Oh ! Je saute amoureuse, oh, oh, je vole amoureuse, ouiiiii hahaha lalallala. »

Du coup, j’ai fait une vilaine chute, l’accident bete.
J’étais triste, je mangeais plus du tout.
En mode heroine chic.
Mes copines etaient jalouses, moi j’etais juste maigre et triste.
J’ai déjà chialé si violement par amour, qu’à un moment j’avais juste plus de larmes.
En mode chat asthmatique.
J’écoutais des chansons en boucle.
Tristes les chansons, sinon çà compte pas.
Genre REM:

"Tout le monde a mal.
Parfois.
Tout le monde.
Tout le monde il pleeeeeeeure.
Meme toi."

Quand t’es en chagrin d’amour tout ce qu’on te dit te rappelle ton ex.

“- T’as vu le chien la-bas?
Lui aussi, il sentait le chien, le matin au reveil.
Putain, t’as mis des poivrons dans la salade.
C’était son légume préféré!
Oh noooon, un traiteur libanais.
Son coloc il etait libanais, putain.”

Mais moi j’ai pris cher comme ca, parce que en fait je suis une fille.
Les filles ont tendance à souffrir par amour.
On ferait n’importe quoi par amour, nous les filles.
On s’épile !
Le maillot.
A la cire.
Non, mais parce que c’est passé dans les mœurs, mais c’est une petite torture.
Parce que, pour vous traduire l’épilation, les garçons, c’est un peu comme un coup de pied dans les couilles.
Mais vous, vous croyez qu’on est amoureuse, mais non.
Les garcons, si on insiste pour coucher avec vous a repetition, c’est qu’on veut amortir la douleur de l’epilation.
De la cire chaude, sur les parties génitales.
What else ?
La cire bouillante, au Moyen-Age, c’était une arme de guerre.
Bon on brûlait les sorcières aussi, à l’époque.
Je ne crois pas que j’aurai fait long feu.
Long feu. Brûler. Haha.
Bref.
Les filles qui se consument d’amour.
Ha.
Arrete.
Ah oui tu sais, celle qui dit :


« Dis, j’ai couche avec J-C hier soir, et il m’a pas rappelee. Tu crois qu’il m’aime ? »

Hein, hein.
Personne ne tombe amoureux en une nuit.
Sauf dans les contes.
Et justement, dans les contes, la princesse, quand elle tombe amoureuse, tu peux etre sure qu’il lui arrive une bricole.
Et dans ce cas, qui c’est qui vient la sauver ?
Le prince charmant !
Ben oui, les garcons aussi ils tombent amoureux.
Ils en ont plein des sentiments les garcons.
Avec leur grosse epee.
Non, mais les garcons ils sont jamais aussi bons que quand ils cherchent a conquerir l’amour d’une fille.
Ils feraient n’importe quoi.
C’est pour çà que les garcons construisent tous ces trucs.
Pour pécho des filles.
Le Taj Mahal ?
Les fusees ?
La tour Eiffel?
Allo ?

"Regarde mes gros sentiments bébé, regaaaaaarde."

Et nous: 

"Oh c’est joli çà brille !"

Mais ouais mes sœurs, mais ouais mes freres.
Voilà pourquoi c’est beau l’amour les amis.
Alors continuez à vous épiler, et à manger des poivrons, et à attendre ce coup de fil.
Parce que « all you need is love ».


Parole de sorciere.

Paris, Paris, Paris...


En France en général, et à Paris en particulier, on a tendance à se plaindre beaucoup.
On aime bien râler nous les Français, c’est vrai.
Tu demandes si çà va à un Parisien, il te dira « Oh oui, bon, on fait aller quoi ».
Et du coup, parfois, je dis bien parfois, Paris est une ville de con.
En fait, Paris n’est pas le problème.
Le problème, c’est les Parisiens.
Avec un grand P.
Comme Prout.
A Paris, ce qui est con, c’est que les gens se dévisagent discrètement, mais on a pas le droit de se regarder dans les yeux plus de 2 secondes.
Tu fixes, tu fixes, tu fixes, tu fixes.
Tout est dans le rythme.
C’est louche, non ?
Le métro nous rend cons.
Ah, cette odeur d’urine, et la sympathie humaine collective.
J’adore les colleurs d’affiche du metro.
C’est un peu comme la mer, je sais pas, je pourrais les regarder taffer pour toujours.
Le metro.
Pourquoi d’ailleurs, quand le métro part sur le quai, on court après, comme si après, il n’y en avait plus jamais.
« Oh noooon ! J’ai raté le dernier métro du mooonde. »
On chope vraiment des réflexes absurdes.
Tiens, comportement typique du Parisien.
Il est sur le quai du métro.
Mais son ami, lui, il est sur le quai d’en face.
On a l’air bête dans ces cas-là.
Ah, son ami, il l’a pas vu.
Ou alors il l’a vu, mais il ne voulait pas le voir.
En mode esquive.
On l’a tous fait.
Tu sais, le petit revers de la main pour cacher ton visage.
Tu baisses les yeux, tu baisses les yeux.
Et ouais, il y a une choregraphie du Parisien.
Paris peut te rendre con.
Rester bloqué dans le métro en heure de pointe, çà donne des envies de meurtre.
Moi je suis pitite, alors je suis à odeur d’aisselle.
A odeur, oui, oui, pas à hauteur.
Quand tu fais ma taille, ca s’appelle l’odeur d’aisselle.
Tu respires par la bouche, tu respires par la bouche.
Imagine, t’es dans le métro, tu viens de voir quelqu’un que tu connais en heure de pointe.
Tu fixes, tu baisses les yeux, tu fixes, tu respires par la bouche. Hop, tu esquives le clodo, tu esquives le clodo.
Attention !
Une poussette !
Tu fais comme si tu l’avais pas vue, tu fais comme si tu l’avais pas vue.
Attention, voilà les controleurs !
Tu sors ton Navigo, tu sors ton Navigo.
Mais tu souris pas au controleur.
C’est à son langage corporel qu’on reconnaît le Parisien.
Le touriste, lui, c’est le seul qui a toujours le nez en l’air.
Les touristes qui viennent à Paris sont juste maso.
Regardez la façon qu’on a de les traiter et ils en redemandent.
« - Excouzey mi, o ey la ? »
- Tu esquives, tu esquives. 
J’adore les touristes qui font coucou depuis leurs péniches.
Et je ne peux pas m’empêcher de me demander pourquoi il est acceptable de faire coucou depuis une péniche, et pas depuis je sais pas, le métro ?
« Coucou, je suis dans le métro !
Coucou, coucou, je suis sur le quai ! »
Ce que j’aime par-dessus tout à Paris, c’est les taxis.
Les taxis devraient faire de la politique.
Non. Les chauffeurs de taxis devraient nous gouverner.
Ils sont dans le réel ces gars-là.
Souvent, c’est des gars qui étaient chercheurs en biologie nucléaire dans leur pays, et ici en France, ils sont taxis.
Et ils sont pas rancuniers.
Ils sont philosophes.
Cà sert à rien d’aller chez le psy, tu te poses des questions, monte faire un tour dans un taxi place de la République, tu auras ta réponse en arrivant place Pigalle.
C’est des gars qui te disent : mais pourquoi ils râlent les pauvres ?
Il y a qu’à bosser, il y a aura plus de chômage!
Ah, les taxis parisiens.
Paris.
Cité lumières, ville de l’amour.
Tu parles, il n’y a que les touristes qui s’aiment à Paris, parce que la vérité, c’est qu’on est égoïstes à Paris.
Sauf parfois, la chaîne de l’amitié pour tenir la porte.
Celui qui commence, en général, il écoute une chanson qui le rend heureux dans son Ipod.
Tu vois sur son visage que tout d’un coup, il a envie d’aimer l’humanité.
Parfois c’est juste un hippie.
Il y en a un qui commence.
Souvent, t’es un peu trop loin de la porte, t’es obligé de courir pour l’attraper.
« Merci ! »
Alors après tu dois la tenir au suivant.
Et là, et seulement a cette occasion miraculeuse, on devient tous des gens sympas.
La chaîne de l’amitié.


dimanche 27 février 2011

Le gateau à la carotte des soeurs Michaud.



Librement inspiré du très bon Jamie Olliver le cuistot britton talentueux et fédérateur de groupies, voici notre version familiale et dominicale du gâteau à la carotte.

Enjoy!

Gâteau:

125 g de carottes finement râpées.
85 g de farine tamisée
1 sachet de levure
125 g de beurre
125 g de sucre roux
2 œufs
Zeste et jus d'une orange (ajouter du jus en bouteille au feeling)
50 g de noix pilées

Glaçage: 
60 g de beurre
150 g de fromage Carré Frais
50 g de sucre de glace
Le Jus + le zeste d'un citron.



Faire fondre le beurre et le sucre roux.
Incorporer les jaunes, le zeste et le jus d'o - c'est le moment de faire appel à votre instinct si vous estimez qu'il faut ajouter du jus en bouteille).
Tamiser la farine et y ajouter la levure.
Incorporer a ce mélange les noix écrasées ( c'est le moment de penser a un truc qui vous énerve  et de vous défouler !) et les carottes râpées.
Mélanger le tout.
Battez des blancs en neige ( spéciale dédicace au film "Catch me if you can": "Je suis la souris qui me libère du bol", dixit Christopher Walken;))
Mélanger délicatement ce mélange avec la première préparation.
Enfourner le tout dans un moule en silicone parce que cette matière est super fun, pendant 50 minutes a 180 degrés.

Pendant ce temps d'enfournage, préparez le glaçage.
Faire fondre le beurre, que l'on mélange avec les Carré Frais.
Y ajouter le sucre, le zeste et le jus pour obtenir un mélange aérien.
Placer cette préparation au fridge.
Laisser refroidir le gâteau, y aposer avec une tendre délicatesse le glaçage. 

Miam!

Le conseil: écoutez votre instinct, et prévoyez une marge rock and roll d'improvisation, en fonction de ce que vous raconte le gâteau que vous préparer. 
Il est important, en cuisine, d'entendre vos aliments en vous fiant à vos 5 sens, et d'ajuster en fonction de cela...
Savourez avec des gens que vous aimez.
Voilà! C'est si facile!

jeudi 24 février 2011

Secrets de beauté...


"Pour avoir de beaux yeux, regardez des personnes généreuses, pour avoir une fine ligne, partagez votre repas avec quelqu'un qui a faim et pour avoir de beaux cheveux, laissez les enfants y passer leurs doigts." Audrey Hepburn.

dimanche 20 février 2011

Ah, c'est pour çà!


Je ne te like plus, mon ami.


438.
C'est le nombre d'amis que j'avais sur Facebook.
C'est beaucoup.
Trop.
Mon critère initial, c'était:
"Si je croise cette personne dans la rue, je lui dit bonjour, ok, on est amis de réseau social virtuel puisque çà fait écho à une sorte de réalité".
Mais je suis une fille polie, c'est mon grand défaut.
Dans tout ce tas, il a des gens dont vraiment, je n'ai que faire.
Des statuts embarrassants à lire.
Des hobbies improbables.
Des "relationship status" gênants.
Des photos indécentes, floues, des photos de gens moches, de mariages qui se sont mal finis, de vacances dans des lieux qui n'ont pas lieu d'être, etcetera, etcetera...
J'ai donc décidé de faire un ménage social printanier en avance cette année.
Changement de numéro de téléphone, basage de superficialité facebookienne.
Parce que çà rime à quoi de "befriender" quelqu'un dont on ne prend pas de nouvelles?
Si on veut me retrouver, je suis là, je ne bouge pas.
Et comme par hasard, j'ai revu un paquet de gens en vrai que je ne voyais plus depuis un bail.
La vie est longue, on en fait des rencontres, le passé devrait rester là où il appartient.
Une camarade haitienne me disait récemment qu'ils ont un proverbe, chez elle, concernant les amitiés et la distance:
"C'est juste la longueur de la corde qui varie".
Ce n'est pas que je n'aime plus les gens qui ont fait partie de mon nettoyage, c'est que je prends pas plus de nouvelles d'eux qu'ils n'en prennent de moi.
Il n'y a plus de corde entre nous.
Bien entendu, tout ce processus est un "work in progress", çà évolue.
J'en suis à 204, après avoir effacé certaines personnes  trop vite, et les avoir "requesté" à nouveau, parce que tout bien réfléchi, le fil persiste.
204 çà reste vraiment beaucoup.
Parmi elles, 5 que je pourrais appeler si je devais (pour une raison que j'ignore, mais la vie réserve son lot de surprises), à 5 heures du matin, si je devais me débarrasser d'un cadavre...
Et puis il y a Twitter...



Les petits plaisirs simples...



Manger un gros burger aux Mères Veilleuses en compagnie de mon camarade Olive, lui parler de mes dix ans de colocation et de ma vie parfois (souvent) digne d'un roman rocambolesque, et regarder le chien qui regarde son entrecôte avec envie.

http://www.myspace.com/lesmeresveilleuses


Entendre le discours d'anniversaire de mon camarade Just, qui ne fête jamais son anniversaire.


Contempler mon grand-oncle qui feuillette son carnet de vol, et l'écouter parler de ses souvenirs d'aviateur...

Les activités qui mobilisent les cinq sens sont souvent les plus agréables, les plus simples et les plus heureuses...

Mettre ces moments dans une petite capsule temporelle, arrêter le temps, un instant, le mettre dans sa poche pour plus tard.

samedi 19 février 2011

Merci, toi!

J'ai trifouillé les entrailles de mon blog et il s'avère que Google a pensé à tout un tas d'options tout à fait fascinantes pour l'amatrice d'écriture en ligne que je suis.

La vache.
Ce mois-ci, on m'a lue en Lituanie. Et en Inde aussi.

Je suis également heureuse d'apprendre que la majorité de mes lecteurs du mois sont sur MAC, et même parfois sur Iphone (ouais! fuck PC).
Merci, cher lecteur, chère lectrice, de me suivre.
Quand on blogge, on oublie trop souvent qu'on est lus...
A vite pour de nouvelles aventures, donc.



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